10 belges lâchés à Disneyland !

Mardi 12 février 2013

Une fois arrivés à Fantasyland, certaines filles nous annoncent qu'elles filent aux toilettes avant d'entrer dans la file et qu'elles feraient vite, car la rencontre avec Jack avait pris plus de temps que prévu, et l'heure de notre FastPass était légèrement dépassée. Soit, c'est avec Jérémy que j'attendrai le reste de la troupe avant de pouvoir monter dans un des bateaux de Peter Pan's light, zyeutant tel un détective le land en espérant y trouver mon personnage préféré. Malheureusement, il ne pointera pas le bout de son nez et un peu plus de cinq minutes plus tard, nous entrions dans la file, dans laquelle toutes les filles et moi-même craqueront pour un petit garçon habillé comme ce cher Peter.






Le vent souffle, les bonnets sont bien fixés sur les têtes et les écharpes sont idolâtrées en ce mois de Février où il devait faire pas plus de trois à quatre degrés. Nous avançons lentement, malgré les FastPass; et la fatigue n'arrange rien. Alors, quand nous arrivons près de Cast Member et que nous voyons une lanterne, source de chaleur, ce sont des soupirs de soulagement pour tout le monde et un "p*tain ça fait du bien" de ma part qui se feront entendre. C'est d'ailleurs ce gros mots de plus qui entraînera les réprimandes de ces chers Cast très souriants et compréhensifs puisqu'ils partageaient le petit "feu" avec nous. La musique de fond se fait entendre et j'oublie presque la température ambiante, plongée dans l'univers de Peter Pan, au Pays Imaginaire...


Très compréhensifs mais surtout gentils, et surtout après mes maintes demandes, mes amis acceptent de me faire passer en premier afin d'être tout devant dans le bateau. Vient notre tour, avec Maureen nous nous empressons de nous asseoir et c'est parti ! Dans mon dos j'entends les autres rigoler de ma réaction mais peu m'importe, j'étais aux anges et c'était le principal. Nous volons au-dessus de la lagune aux sirène, du navire de ce cher Crochet, puis nous le voyons s'envoler, couvert de poussière d'étoile, c'est déjà la fin et aucun d'entre nous n'est pressé de ressortir dans le froid.

À la sortie, nous rigolons avec Maureen au sujet du système de sécurité des bateaux. Car, c'est vrai, j'adore cette attraction mais pour le nombre de fois que je l'ai faite, c'est-à-dire pas beaucoup, je me soucie toujours de savoir si la nacelle ne risque pas de lâcher et nous avec sur les décors. C'est donc toujours avec cette appréhension et mes mains crispées sur le bord du bateau que j'apprécie l'attraction.

Une fois tous sortis, nous prenons la direction du labyrinthe d'Alice aux Pays des Merveilles ! Très excitée à propos de cette petite visite puisque je n'avais pas plus de sept ans la dernière fois que j'y avais fait un tour. Nous entrons donc, prenons des photos par centaines, nous perdons, car oui, on se dit que on ne se perdra pas mais je peux vous garantir que plusieurs d'entre nous se sont retrouvés seuls et à plusieurs reprises !  

Nous entendons les cris de la reine, ses fidèles cartes et arrivons enfin au sommet de la tour rose. C'est dans cette "attraction" que nous avons fait le plus de photos de groupe, en voici quelques-unes :


















Une fois le labyrinthe arpenté, direction Discoveryland afin de rejoindre les autres. Certains voulaient retourner aux Studios afin de faire Rock'n Roller Coaster, apparemment ré-ouvert. Au loin, Maxime, Olivia et Maïti arrivent et entrent dans la file de Autopia, je me dépêche alors de dire aux autres que je n'irai pas dans le Studios et finalement, Camille, Maxime, Olivia, Maïti et moi-même nous retrouvons dans la file d'Autopia  

Dans cette dernière, l'attente se faisait longue et donc, comme d'habitude, la troupe belge a encore fait des siennes et attiré l'attention avec ses bêtises. Lorsque c'est bientôt notre tour, nous décidons de voir qui va avec qui. Olivia et Maïti voulaient chacune conduire et toutes deux m'avaient proposé de venir avec elle mais il restait Camille. De mon côté, j'avais plus envie de restée assise tranquille dans ma voiture sans grande volonté d'en prendre les rennes. Camille ne voulait pas non plus conduire et son état empirait. Au bout de trente minutes, elle a donc décidé de quitter la file en nous assurant de faire notre tour et en nous disant qu'elle nous attendrait devant. Tout de même inquiète, je l'ai suivie des yeux le long du chemin, c'est d'ailleurs comme ça que je n'ai pas vu les deux filles partir en voiture et moi comme une pauvre perdue à me demander comment j'allais faire puisque de un : mes pieds souffraient le martyr et n'avait plus la force de rien faire (si si je vous assure) et de deux : j'avais aux pieds mes énormes bottes donc pas super pratique (encore une excuse parce que je n'avais, mais vraiment pas envie de conduire et puis aussi j'aurai commis un accident).

Je regarde Maxime avec dépit et compatissant il me dit de monter avec lui. Super, je pourrai me reposer dans ma voiture au calme. Mais bien sûr ! Devinez quel benêt jouait avec l'accélérateur et s'amusait avec des voitures derrières afin de voir si collision il y aurait ou pas ! Et oui mesdames et messieurs c'est bien Maxime !  

Après cinq minutes de fou rire et de plaintes, nous sortons de notre voiture, rouge si je me souviens bien, et partons rejoindre Camille. Cette dernière se sentait un peu mieux mais n'était vraiment pas bien, et c'est après l'avoir accompagnée une nouvelle fois aux toilettes qu'elle s'est légèrement relaxée et sentie mieux. Plus qu'une heure et demi et puis nous partions, vite photo devant l'immense château !




La suite très bientôt !