[Trip Report Disneyland Paris] Il était une fois... les folles aventures d'Alice, Cécile et Milou.

Le soir, après préparation de la journée du lendemain, le grand tonton nous propose un petit Paris by night. Notre limousine – une superbe R5 - est avancée ! Nous n’allons pas voir le chef Gusteau, mais la Tour Eiffel illuminée.


Nous passons partout en voiture dans Paris, avec un arrêt obligé à Pigalle ! On joue les touristes et au fameux jeu Smart. Mais si ! Hurler Smart dès que l’on en voit une

Allez, dodo ‘‘tôt’’ ce soir ! L’excitation est au rendez-vous et même dans nos lits nous n’arrêtons pas de discuter. Les bavardes finissent tout de même par s’endormir et font de jolis rêves

« Lalalalalalala lalalalalalala … Et m*rde, on s’les gèle ici ! » l’épisode 1 du Donjon de Naheulbeuk, douceur à nos oreilles, retentit. Le réveil n’est vraiment pas facile ! On se prépare en vitesse pour aller prendre notre métro puis le RER. Arrivée dans la gare de Marne-la-Vallée, on trace jusqu’au Disneyland Hotel pour payer nos entrées, puis vers 9h20 direction l’entrée des Walt Disney Studios. Pas encore trop de monde, cool ! Je leur explique jusqu’où est-ce qu’on va courir pour faire Crush’s Coaster sans trop d’attente
Petite surprise : tout au début de notre file, je reconnais Deanrell, surtout grâce à son bonnet Un petit bonjour, et ensuite commence le concours de cri pour choisir un enfant dans une des files. Bon, on a perdu pour cette fois.

Enfin ça ouvre ! Nous fonçons vers Crush, la file avance rapidement, nous sommes prêtes à embarquer dès 9h50 ! Cécile et Alice se mettent d’un côté, moi de l’autre, l’attraction commence… et on s’arrête pendant la partie coaster. Je pense qu’on va vite repartir, mais l’attraction se met en light-on et des gars de la maintenance arrivent.
Je demande si on va être évacuées, ils me répondent que oui (l’un s’appelait Thomas, très sympa !), et là trois réactions différentes : Cécile : ; Alice ; et moi-même : Ma première évacuation ! Une autre carapace était coincée, on ne les voyait pas mais nous avons commencé à communiquer en criant, c’était bien marrant ! J’ai pris quelques photos, j’en mets deux en spoiler, mais elles ne sont pas top à cause des barreaux qui cachaient un peu le ride.

Spoiler:

Enfin les harnais se lèvent, et nous descendons par les escaliers de secours. Je suis toute excitée, nous passons par la zone d’évacuation, nous sommes hors du parc, quelle joie Nous entrons apparemment par un passage pour CastMembers, et la CM qui nous a évacué nous remet un pass pour revenir quand nous le souhaiterons en passant par la sortie directement

Là, Ô joie : Mickey et Minnie sont à leur photolocation et la file est encore vide ! On fonce, mais Cécile préfère prendre la photo que d’être dessus ^^ Voici donc l’une de ses photos de ce petit moment privilégié !

Nous nous dirigeons ensuite vers The Twillight Zone Tower of Terror, que seule Cécile fera. Alice n’est vraiment pas adepte des sensations fortes – et est à ce moment traumatisée par Crush - et moi, j’adore tout ce qui est grands huit, coasters et autres montagnes russes, mais je déteste la sensation de chute.


Le majestueux hôtel se dresse devant nous, et les portes des ascenseurs s'ouvrent régulièrement pour nous laisser entendre les cris des malheureux coincés dans la Quatrième Dimension.

On accompagne Cécile dans la file d’attente en s’amusant à lui faire peur, mais elle est coriace la demoiselle La queue passe assez vite, à peine 30mn. Au passage, nous sommes assez étonnées du peu d’attente pour un WE de vacances (on ne dira plus la même chose quelques temps plus tard ).


Arrivées aux ascenseurs, nous demandons avec Alice à prendre la Chicken Exit. Le groom se moque de nous bien sûr, mais je le prends à son propre jeu en le devançant et imitant la poule, ce qui nous a tous bien fait rire pendant quelques minutes avec un monsieur poule mouillée lui aussi Dernier signe d’adieu à Cécile...

Ah ! elle a survécu. « C'était trop bien ! »

Quelques achats dans la boutique de la ToT, et nous décidons d’aller nous régaler devant Moteurs… Action! pour lequel il est déjà l’heure.

On fonce vers Space Mountain : Mission 2 afin de prendre des FastPass et de faire les autres attractions du land, en espérant que la fin de journée approchante (déjà 17h30) ait libéré un peu les files d’attente du côté de ce land visionnaire. C’était un espoir de fou (Gandalf sort de ce corps) ! 40mn pour Space Mountain, près d’une heure pour Buzz Lightyear Laser Blast, idem pour Star Tours… Les FP tardifs de Space Mountain dans nos poches, je les emmène voir notre beau gosse de Captain EO.
Nous sortons de là avec le sourire aux lèvres, une nouvelle musique en tête, et bien réchauffées

Changeons quelque peu d’ambiance et de navire, et rendons une petite visite de courtoisie au Capitaine Nemo… Cette attraction pourtant désertée est vraiment un passage obligé à chacune de mes visites. L’ambiance y est unique et, malgré le show raccourci avec les années, je suis toujours bluffée du réalisme.


Après cela, le superbe dôme de Space Mountain et toute la partie steampunk de Discoveryland a droit à une petite séance photo dans l’obscurité tombante.



Allez, retour à Fantasyland ? « Following the leader, the leader, the leader ! »

Il est bientôt 19h, nous sommes épuisées, mais les Indestructibles que nous sommes allons escalader le Château de la Belle au Bois Dormant. La vue est magnifique de nuit, malheureusement les photos ne rendent pas très bien (il faut dire que je ne suis pas une photographe née ).

Nous redescendons et nous dirigeons vers Blanche-Neige et les Sept Nains. Les personnes qui sortent affirment qu’il y a une heure d’attente, étrange au vu de la file à moitié pleine… On tente le coup. Mais ! j’avais oublié mes FP pour Space Mountain ! Je les accompagne un peu, essaie désespérément de les motiver, et finit par me diriger seule vers ma fusée toute prête Le premier tour se passe très bien, je retourne vite à l’entrée FP, et à l’embarquement, 1.0.1. Ils annoncent 30mn minimum, je préfère donc m’épargner toute cette attente et un mal de tête pour toute la soirée
J’appelle les filles, elles sont sur Main Street. Je m’y dirige et les rappelle : Alice me dit qu’elles sont au magasin « Cachieur », je ne comprends pas vraiment ! Je cherche, je cherche… Je finis par les croiser devant Bixby Brothers, je leur demande quel était le magasin Cachieur, et là fou rire ! elles me montrent les panneaux au-dessus des caisses : « Cashier »… caisses en anglais

Nous nous remettons difficilement de ce fou rire, et après une courte pause pour manger un petit bout au Market House Delicatessen (et des muffins du Gibson Girl), allons vers Frontierland. Je leur raconte la storyline de Thunder Mesa, tout en marchant vers Phantom Manor. L’effet angoissant a l’air d’avoir fonctionné… Après un tour dans le manoir des Ravenswood sans trop de monde dans la file d’attente, nos jambes sont un peu reposées, et nous décidons d’aller sur Adventureland.

Je ne sais pas ce qu’ils ont mis dans la fumée à la fin de PM, mais ça nous a apparemment bien fait délirer, car seules sur Adventure Isle, nous nous prenons pour des pirates en quête du trésor de Ben Gunn. Seules, et heureusement, car nos voix modifiées, nos expressions piratesses (hardis, compagnons !) et nos fous rires auraient fait fuir les autres guests ! Tant bien que mal dans l’obscurité nous arrivons au Pont Suspendu que nous traversons façon Jack Sparrow, en hurlant !

La voix enrouée après au moins 15mn de folie totale et les côtes pliées, nous allons nous trouver un petit coin pour savourer Disney Dreams!. Honte sur moi, n’ayant pas fait de séjour ou pu rester le soir depuis que le spectacle est sur le parc, c’est la première fois que je le vois !

Il est 22h, l’annonce retentit, et c’est avec des yeux grands ouverts et pour une fois la bouche fermée que nous nous émerveillons.

22h30, on se presse vers Liberty Arcade, c’est un peu la cohue mais nous arrivons à sortir du parc 10 bonnes minutes plus tard. Le dévoué grand-oncle d’Alice qui s’était proposé de venir nous chercher nous attend au parking Vinci, et le voyage se passe en silence et même… en sommeil
Pourtant, nous trouvons encore le courage de sortir et de grimper à Montmartre ! Puis au lit, il est très tard et le réveil sonnera à 7h demain…