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 [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland

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MessageSujet: [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland Horlog11Mar 7 Juil 2015 - 13:53

Bonjour à tous ! Je vous propose une fan fiction sur laquelle que travaille depuis plus d'un an : les légendes de Disneyland.

Chapitre 1 (première partie) :

Walt Disney avait un sens inné pour faire la bonne chose au bon moment. Disneyland est le fruit d’une idée qui germait depuis quinze ou vingt ans dans son cerveau, depuis le jour où, ayant emmené ses filles dans un parc d’attractions, il s’avéra déçu par les distractions et les manèges proposés.
Mais ce fut seulement au début des années cinquante que l’idée lui parut faisable. Grand passionné des trains, il construit lui-même une voie ferrée dans son jardin, et eut l’idée de faire circuler un réel train à voie étroite autour de ses studios, à Burbank. Ce qui l’amena de nouveau à penser aux parcs d’attractions.
Un jour, en 1952, il alla enfin parler de son idée à son frère, Roy Disney, qui gérait avec Walt les affaires de la Walt Disney Productions. Walt Disney avait à cette époque 51 ans.
« -Roy, dit Walt en entrant dans le bureau de son grand frère, je voudrais te parler d’une idée qui me trotte dans la tête depuis longtemps.
-Encore une, répondit Roy ? C’est la neuvième, cette semaine, dit-il d’un ton sarcastique.
-Très drôle, frérot. C’est une idée révolutionnaire, comparée aux autres.
-Je t’écoute, Walt.
-Un parc d’attractions.
-Sérieusement ? Voyons, Walt, tu délires.
-Pourquoi dis-tu ça ?
-Mais tu vois bien que les parcs d’attractions comme Coney Island, périclitent dans tout le pays. En quoi ton idée sera-t-elle différente ?
-Quand les gens seront dans mon parc, je ne veux pas qu’ils y  revivent leur vie de tous les jours, dit-il simplement. Je veux qu’ils s’y sentent comme dans un autre monde. Oui, mon frère, ce sera un parc à thèmes !
-A thèmes ? Comment ça ? »
Walt réfléchit longuement avant de donner une réponse à Roy, car il n’avait pas songé aux attractions. Il dit finalement :
« -Je n’ai pas encore d’idée. Tout ce que je sais, c’est que je veux que ce parc soit le plus merveilleux endroit de la terre, et qu'un train en fasse le tour.
-Walt, vois-tu, je ne crois pas qu’avec ça on aille bien loin.
-Tu as raison. Je dois y réfléchir. »
Roy se leva de son bureau et s’approcha d’une affiche. Dessus était écrit : « Projet en cours : Vingt milles lieues sous les mers ».
« -Tu veux que je te dise mon avis, continua Roy, je suis sceptique sur cette idée. Tu devrais abandonner ce projet, pour te consacrer plus au film Vingt Mille Lieues sous les mers. On ne sait toujours pas à quoi pourrait ressembler le Nautilus.
-Non, répliqua Walt. Je n’abandonnerai pas une idée comme celle-ci pour une raison aussi simple qu’un manque d’idée. Je rentre à la maison, je resterai à mon bureau des heures si il le faut, mais je te promets que dans moins d’un mois, tu auras un plan et un nom. »
Walt quitta alors le studio pour chercher des idées chez lui avec Lillian Disney, sa femme, qu’il avait laissée à la maison et qui était toujours une source d’inspiration pour lui. Hélas, elle ne fut pas plus convaincue que Roy de l'intérêt d'un parc d'aventures pour petits et grands. Alors, Walt prit sa voiture et se dirigea vers l'extérieur de la ville, et alla à ToonTown. Car bien sûr, tout le monde sait que ToonTown existait longtemps avant que Disneyland ne soit construit juste à ses côtés.
Il passa le tunnel qui séparait le monde des humains à celui des Toons, et alla se garer devant la plus grande maison de la ville se situant devant l'imposante colline où trônait le signe ToonTown : la maison de Mickey Mouse. Il toqua à la porte. Ce fut Dingo qui ouvrit.

A suivre...


Dernière édition par picsoufan le Lun 15 Aoû 2016 - 14:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland Horlog11Mar 7 Juil 2015 - 14:49

Chapitre 1 (deuxième partie) :


« -Yuk ! Salut Walt ! Ça va, demanda le chien ?
-Très bien, Dingo, répondit Walt. Est-ce que Mickey est là ?
-Oh oui ! Normal, c'est sa maison. Il est dans le grenier. Il cherche un truc à offrir à Minnie.
-Merci. Je vais le voir de ce pas. »
Arrivé au grenier, Walt vit Mickey fouiller dans des malles, des armoires, et des tiroirs. Walt le questionna:
« - Bonjour Mickey !
- Bonjour papa (Mickey Mouse est le fils de Walt Disney). Cela fait longtemps qu’on ne s'est plus vu.
- C’est vrai. Que fais-tu dans le grenier ?
-Je suis à la recherche d’un cadeau pour Minnie. C’est bientôt son anniversaire. On a été créé le même jour, donc c’est facile à retenir. Ah Ah.
- C’est vrai. Si tu veux je peux t’aider à chercher. Qu’est-ce que tu cherches précisément ?
- Minnie adore les colliers. Donc j’en cherche un. Est-ce que tu crois que je peux prendre un de maman Lillian ?
-Je pense, elle en a tellement. Je crois que tu en as une boîte entière, non ?
-Ah oui, c'est vrai. Merci, Walt ! »
Mickey sorti une grosse boîte remplie de différents colliers. Mickey se mit à chercher celui qui pourrait plaire à Minnie.
« - J’aime beaucoup le doré avec un rubis rouge au milieu. »
Au moment où Mickey prit le collier, il appuya sur le rubis rouge, et d’un seul coup un petit tremblement de terre se fit sentir, la pièce se secoua, puis de petits éclairs commencèrent à sortir de l'objet. Après quelques instant, le calme revint.
« -Qu’est-ce qui s'est passé, demanda Walt ?
-Tu penses vraiment que je le sais, papa ?
-Ce collier a l'air dangereux. Avant de continuer nos recherches, je propose qu'on s'occupe de ça.
-Je sais ce qu'on pourrait faire, dit Mickey.
-Comment ?
-Géo Trouvetou est un inventeur qui habite à Donaldville. C'est un bon copain de Donald. Il l'aide souvent dans ses aventures avec l'oncle Picsou.
-Les personnages créés par mon ami Carl Barks ? Je ne savais pas qu’il avait ajouté Donaldville sur le dessin. Bon, par où faut-il aller ?
-Tu vois les grosses lettres qui écrivent T O O N T O W N derrière ma maison ? Eh bien, Donaldville est juste derrière. Il suffit juste de traverser Critter Country. La ville a donc été ajoutée par ton ami, monsieur Barks. Allons-y ! »
Et c’est alors que nos deux héros partirent à l’aventure, sans savoir qu’ils étaient suivis par une personne qui était habillée d’une veste et d’un haut-de-forme mauve. Il cachait son visage, ce qui ne l’empêchait pas de voir partir Walt et Mickey.
« -Voilà donc les gens qui se promènent avec MON collier. Hé hé hé, ils ne sont pas au bout de leurs surprises. Ha, Ha, Ha. »
Puis cette mystérieuse personne disparue en laissant apparaître un sourire squelettique à vous glacer le sang ! Sur leur chemin, Walt et Mickey virent Benny le taxi rouler avec Roger Rabbit et Jessica Rabbit, pendant que José Carioca et Panchito Romero Miguel Junipero Francisco Quintero Gonzales chantaient en cœur sur une chanson brésilienne, avec les trois petits cochons. Non loin de là, Bibi lapin essayait toujours d'échapper à Boniface et Basile Ils croisèrent aussi Dingo qui qui était sorti promener Pluto, le chien de Mickey. Tous les autres toons étaient encore plus dingues les uns que les autres.
Mais à un moment, monsieur Disney manqua de tomber dans… des feuilles blanches.
« -Qu’est-ce que c’est que ce vide, Mickey ?
-Les pages blanches que tu vois sont réservées aux futurs personnages de dessins animés que tu créeras. Si tu y tombes, aucun espoir d’en ressortir !
-Compris, je ne m’en approche pas. »
Après cet arrêt, nos deux aventuriers arrivèrent enfin à Donaldville, la ville de la famille Duck.
« -Pourquoi Donald a-t-il décidé de venir s’installer ici ?
- Il disait qu’il s’ennuyait dans notre ville, alors, il a reçu une lettre de monsieur Picsou pour une embauche de travail dans son coffre. Il a accepté et depuis, il a rencontré Daisy, Géo, Gontran et ses neveux : Riri, Fifi et Loulou. Des fois je lui rends visite. Il dit qu’il connaît bien les alentours, il pourrait nous emmener chez Géo.
-Bonne idée, Mickey. Allons chez lui tout de suite. » 
Et c’est ainsi que nos amis se rendirent au 1313, rue Couac, la maison de Donald Duck ! Après avoir sonné à la porte, Walt et Mickey furent accueillis par Riri Fifi et Loulou :
« -Désolé, m’sieur Mickey, mais…
-Onc’ Donald est au travail…
-Chez Onc’ Picsou, dirent les triplés.
-Où se trouve son lieu de travail ? Demanda Walt.
-C’est l’énorme…
-Coffre-fort. Vous ne pouvez…
-Pas le manquer. Répondit le trio.
-Merci, salut les enfants. » 
C’est vrai qu’on ne pouvait le manquer, il était immense et gris avec au milieu de l’édifice un cercle jaune avec écrit un grand $ noir.
Walt questionna Mickey :
« -Qui y a-t-il à l’intérieur de ce bâtiment ?
-De l’argent, rien que de l’argent, 3 acres cubes de pièces et de billets.
-Comment l’a-t-il eu ?
-Il dit que c’est grâce à son sens des affaires. Moi, je pense plutôt que c’est son sou fétiche. Il ne se sépare jamais de son sou. Ah, nous sommes arrivés. »
En entrant, ils entendirent un cri qui disait :
«-Je ne te pais pas 30 cents par heure pour boire du café ! Au travail, fainéant de neveu !
-Pas de doute papa, c’est Picsou. »
Nos courageux amis montèrent dans l'imposant bâtiment. Quand ils virent Donald, ils allèrent le voir :
« -Hey, salut Donald, comment vas-tu ?
-Salut Mickey. Je vais bien. Tu as amené monsieur Disney, à ce que je vois.
-Oui, justement, on a besoin de ton aide. Pourrais-tu nous emmener au labo de Géo Trouvetou, s’il te plaît ?
-Je serais ravi de vous aider, seulement, je dois en parler à l’oncle Picsou, sinon il va croire que je suis rentré à la maison trop tôt, comme d’habitude. »
Walt demanda à Mickey :
« -Qu’est-ce qu’il a dit ? Parce que moi, quand il parle je n’entends que des couinements.
-Il a dit qu’il accepte mais qu’il doit en parler à son oncle. J’ai l’habitude de l’entendre parler comme ça. »
Il alla donc voir monsieur Picsou. Quand il lui expliqua ce qu’il devait faire, tout ce qu’il reçut est un coup de pied au derrière et une remarque : « Tu es viré ! Ça t’apprendra à raconter des excuses bidon à ton oncle ! »
En se relevant, Donald dit :
« -Ne vous en faites pas, je suis renvoyé deux fois par semaine. »
Après ce moment d’agitation, nos trois personnages retournèrent à la maison de Donald et ils montèrent dans sa 313 en direction du labo de Géo.
« -Donald, pourrais-tu me dire qui est Géo, s’il te plaît ? Demanda Walt.
-C’est un inventeur qui est arrivé à Donaldville il n'y a pas longtemps. Mes neveux se sont présentés chez lui comme assistants, c'est comme ça que je l'ai connu. Il est très gentil, vous allez voir. On arrive. »
Donald déposa Walt et Mickey devant son labo, car il voulait profiter d'avoir été renvoyé pour avoir un rendez-vous avec Daisy. Donc, Mickey et Walt frappèrent à sa porte et la porte explosa. Géo arriva pour leur expliquer.
« -J’espère ne pas trop vous avoir effrayé, mais je fais des tests pour une invention qui permet d'ouvrir une porte sans clef.. Que venez-vous faire ici. »
Mickey lui expliqua tout, puis lui montra le collier.
« -Hum. Intéressant. Je vais l'examiner. »
Géo regarda le rubis rouge avec un microscope et vit une matière qu'il n'avait jamais vu auparavant.
« -Difficile de savoir ce que c'est. Ce n'est rien de connu du monde scientifique. Désolé de ne pas pouvoir vous aider.
Merci quand même de l'avoir observé, remercia Walt. Et pouvez-vous me dire ce que c'est que cette invention ? »
Walt désignait un petit corps de robot surmonté d'une tête d'ampoule.
« -Oh, c'est Filament. Un petit assistant et mon meilleur ami. Sinon, je pourrai peut-être mieux vous aider, si vous m'expliquer comment avez-vous actionner cet engin ?
-Et bien c’est très simple, répondit Mickey, j’ai appuyé sur le rubis rouge comme ceci, et…
-NON, Mickey !!! » 
Par sa maladresse, Mickey avait oublié de ne pas appuyer sur le rubis rouge ! D’un seul coup, la pièce se secoua et tout disparu. Walt et Mickey se retrouvèrent dans un énorme trou qui les emporta dans une sorte de couloir sombre avec plein de portes qui semblaient mener autre part, mais où ? L’une d’elle s’approcha de Walt et Mickey qui flottaient dans un vide infini. La porte s’arrêta devant eux, et une voix caverneuse se fit entendre :
« Vous ouvrez cette porte avec la clef de l’imagination. Au-delà, c’est une autre dimension. »
Walt et Mickey ouvrirent la porte, qui menait sur…rien ! Ils écoutèrent attentivement la voix, tandis que des objets flottaient autour d’eux.
« Une dimension sonore. » Une fenêtre qui se trouvait-là se brisa à cet instant.
« Une dimension visuelle. » Un œil de poupée qui s’ouvrait et se fermait passa devant Walt et Mickey.
« Une dimension de l’esprit » Des chiffres et des lettres se formèrent pour écrire E=mc2.
« Vous pénétrez dans le domaine de l’ombre et de la matière, des objets et des idées. » Une montre, une statue, tout passait devant nos deux aventuriers contemplant l’étrange spectacle se déroulant sous leurs yeux.
« Vous venez d’entrer dans… La quatrième dimension ! »
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MessageSujet: Re: [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland Horlog11Mer 8 Juil 2015 - 11:51

Chapitre 2 : Nuit de terreur au Hollywood Tower (première partie) :

Walt se leva et alluma la lumière. Une petite ampoule s’alluma sur une bibliothèque dont les murs étaient tapissés d’étagères regorgeant de livres anciens et d’objets tous plus étranges les uns que les autres ! Dans un coin de la pièce, un meuble accueillait un très vieux poste de télévision. Par la fenêtre, Walt pur voir un orage étrange, des éclairs verts sortaient de sombres nuages, derrière une colline où était écrit : « HOLLYWOODLAND ». L’ancien nom de la fameuse Hollywood régnait sur cette colline ayant inspirée Walt pour créer celle de ToonTown.
« -Nous sommes à Hollywood, demanda Mickey ?
-Exactement, répondit Walt. Si je me situe bien par rapport à la colline, dans un bâtiment de Sunset Boulevard. Mais il y a encore les lettres « LAND » derrière « HOLLYWOOD ». Pourtant ce nom n’existe plus depuis les années trente. »
Mais dans quel bâtiment étaient-ils tombés ? Aucun des deux ne le savait. Soudain, la lumière s’éteignit de nouveau, plongeant la bibliothèque dans le noir. Puis, le poste de télévision s’alluma tout seul. Une émission montrait un hôtel construit en 1929 dominant le Sunset Boulevard. Une voix sortant tout droit des premières émissions télévisées commença à raconter une histoire :
« -Hollywood, 1939. Dans le strass et les paillettes d’un Hollywood à l’apogée de son âge d’Or, le Hollywood Tower Hotel était une star à part entière : le lieu de rencontre de l’élite du show-business. Mais quelque chose allait se produire qui allait changer tout ça.
-C’est intéressant, remarqua Mickey.
-Mais bizarre. Comment ce poste s’est-il allumé tout seul ?
-Peut-être qu’il y a un détecteur de mouvement. »
Sur l’écran, un ascenseur montait au treizième étage de l’hôtel. Puis, un éclair frappa la tour de plein fouet, détruisant une partie de l’hôtel. Il frappa plus précisément la cage d’ascenseur, provoquant une incroyable chute de la part de celui-ci. La voix continua son texte :
« -Nous voici aujourd’hui par une soirée en tout point semblable à celle à laquelle nous venons d’être témoins. L’histoire de ce soir dans la quatrième dimension est quelque peu unique et réclame une introduction d’un autre ordre.
-La quatrième dimension, se rappela Mickey ?
-Chut, demanda Walt. »
L’écran montrait maintenant une personne avec derrière elle un ascenseur.
« -Vous aurez sûrement reconnu, dit l’homme, ce qu’on appelle un ascenseur de service. Il est toujours en état de marche et il vous attend.
-Quoi, interrompit Walt ?
-Chut, demanda Mickey.
-Nous vous invitons, si vous l’osez, à l’emprunter, car dans l’épisode de ce soir, vous êtes la vedette. Et cet ascenseur conduit directement dans… la quatrième dimension ! »
Le poste s’éteignit et la lumière se ralluma. Mickey ne comprenait pas ce qui se passait :
« -Nous sommes les vedettes d’un série ? C’est quoi ce délire ? Qui est cet homme et qu’est-ce qu’il nous veut ?
-Je crois que c’est une menace. Tu ne reconnais pas la voix de cet homme ?
-Pas du tout !
-Nous l’avons déjà entendu la première fois que nous avons utilisé le collier. C’est cette voix-là qui nous as expliqué que nous étions dans une autre dimension.
-La quatrième dimension.
-Quoi ?
-Dans cette émission, il a aussi parlé de cette quatrième dimension. Qu’est-ce que ça veut dire ?
-Tout ce que j’espère c’est que l’on pourra un jour rentrer chez nous.
-Il y a une porte, ici. Commençons par sortir de cet endroit. »
Walt ouvrit la porte et se retrouva avec sa souris préférée devant un gigantesque hôtel, sous une pluie d’orage pas très rassurante. En se retournant, Walt ne vit plus la porte. Elle avait disparu.
Mickey lut le nom de l’hôtel écrit sur un petit muret : « Hollywood Tower Hotel, 1939 ». Walt sut qu’ils se rapprochaient de l’époque d’origine, les années cinquante. Il manquait juste une vingtaine d’année pour rentrer chez lui. Pour l’instant, il se réfugia sous la terrasse donnant sur Sunset Boulevard, pour échapper à la pluie. Ils patientèrent un peu, voyant de grandes limousines s’arrêter devant l’hôtel pour y déposer des stars, puis une limousine plus grande que les autres s’y arrêta également. Les photographes se ruèrent dessus, attendant avec impatience la personne qui devait en sortir. Ce fut finalement une petite fille, avec une petite jupe rose, qui apparut. Elle entra dans l’hôtel, accompagnée d’une femme, probablement sa nurse.
« -Il doit y avoir une fête importante, pour y avoir autant de stars réunies, remarqua Walt.
-Allons-y, proposa Mickey.
-Comment ? Nous ne sommes même pas invités. »
Soudain, Walt senti quelque chose dans sa poche. Il en sortit deux papiers où étaient écrits :

«Vous êtes cordialement invités à la fête du Tip Top Club au Hollywood Tower Hôtel le 31 Octobre 1939 à 19h30 précises. »

« -Comment ai-je eu ces papiers, se demanda Walt ?
-Ce n’est pas très important. Allons-y ! 
-Attends, Mickey. Il y a quelque chose qui me tracasse mais je n’arrive pas à m'en souvenir.
-Tu t’en rappelleras sûrement à l’hôtel. Allez, viens. »
Walt suivi Mickey en direction de l’hôtel, sans se douter qu’ils étaient suivis par un homme. Il les observa attentivement, pour voir s’ils entraient bien dans l’hôtel. Satisfait, il marcha lentement dans la direction de l’imposant bâtiment. L’orage doubla.

A suivre...
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Kumae

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MessageSujet: Re: [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland Horlog11Mer 8 Juil 2015 - 12:17

Hey désolé de interrompre mais je trouve que ta fiction est super ! Plein de détails super intéressants ! Tu t'es super bien renseigné ! C'est super continue comme ça *^* je te suis activement !


Cast Member OAA Du 04 Février 2017 au 30 Septembre 2017 | Phantom Manor
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MessageSujet: Re: [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland Horlog11Mer 8 Juil 2015 - 19:20

Merci Kumae Smile !

Chapitre 2 : Nuit de terreur au Hollywood Tower (deuxième partie) :

Walt et Mickey se retrouvèrent face aux grilles d’entrée de l’hôtel. Ils les passèrent tranquillement, et visitèrent d’abord les jardins du bâtiment, longeant au passage des bagages empilés, attendant d’être emmenés dans leurs chambres. Les jardins étaient décorés avec raffinement, des arbres centenaires y poussaient ainsi que des parterres de fleurs, tout était magnifique, mais l’orage gâchait un peu la chose.
Ils entrèrent ensuite dans le hall de l’hôtel au milieu duquel trônait une statue de hibou. Dans ce hall, se trouvait aussi un groupe de jazz qui jouait : Sing Sing Sing, des gens dansaient, des affaires attendaient patiemment d’être emportés par les grooms, un chapeau, une canne, une poupée en porcelaine ou encore un plateau de Mah-jong se trouvaient sur les différents canapés et tables de la salle. Aux abords du magnifique comptoir en bois précieux, les réceptionnistes notaient et donnaient les clefs de leurs chambres aux clients.
Walt regarda attentivement son invitation, et quelque chose le dérangeait. D’abord, il demanda à un groom à quel étage se trouvait la soirée du Tip Top Club. Le groom lui répondit que la fête se déroulait au treizième étage de l’hôtel. Mickey regarda l’heure :

20 H 02.

« -La fête a commencé depuis une demi-heure. Nous devons y aller.
-Nous ne sommes pas obligés, répondit Walt.
-Alors à quoi sert cette invitation ?
-D’accord, mais j’ai un mauvais pressentiment. »
Nos deux amis se dirigèrent vers la cage d’ascenseur.

20 H 03.

Ils furent rejoints par un groom, qui s’occupait de mettre en marche la cage. La petite fille que Walt avait vu à la terrasse en face de l’hôtel était là aussi. Tous les photographes la suivaient. Elle fut accompagnée de sa gouvernante. Le groom mit donc en marche la cage, qui monta en direction du treizième étage. Walt interrompit la petite fille :
« -Dites-moi, ma petite, commença-t-il, vous avez l’air connue. Comment vous appelez-vous ?
-Moi, demanda-t-elle, étonnée ? Mais je suis Sally Shine, la plus grande star de l’année. Vous ne m’avez jamais vue ?
-Jamais. C'est curieux. »

20 H 04.

Les étages se succédaient, 10ème, 11ème, 12ème, et au moment où les portes allaient s’ouvrir sur le treizième étage, l’ascenseur se bloqua, et la lumière vacilla. Le groom perdit son sourire en essayant de redémarrer la cage, sans y arriver. Soudain, Walt se rappela ce qu’il avait oublié :
« -Bon sang Mickey.
-Quoi, demanda la souris ?
-Je me rappelle. Dans l’émission que nous montrait le poste de télévision, ils disaient qu’un ascenseur du Hollywood Tower Hotel avait, le 31 octobre 1939, fait une chute libre et atterrit dans la quatrième dimension.
-Laisse-moi deviner : nous sommes dans l’ascenseur de l’émission ?
-Oui.
-Nous allons donc faire une chute libre qui pourrait nous tuer ?
-Oui.
-Et le collier magique ne pourrait pas nous aider à sortir de là ?
-Y a des chances. »
Un bruit étrange se fit entendre dans le chemin qu’empruntait la cage d’ascenseur qui amplifiait à chaque seconde jusqu’au moment décisif.
« -C’est parti, dit Mickey. »

20 H 05.

Une foudre verte sorti d’un des nuages d’orage et frappa l’hôtel. Cet éclair détruisit une aile du bâtiment qui s’écroula au pied de l’édifice. L’éclair avait atteint l’ascenseur. Les freins de l’ascenseur lâchèrent, faisant chuter la cage dans un vide abyssal. Les habitants de cette cage connurent l’apesanteur pendant quelques secondes. Elle fit une chute de treize étages avant de disparaître. D’un seul coup, tout s’arrêta net.
Walt se leva. Tous les habitants de l’ascenseur étaient intacts. Les portes de la cage s’étaient brisées. Mickey se leva à son tour et poussa un peu les portes pour que l’on puisse en sortir. Quand Mickey vit où ils étaient tombés, il était bouleversé : il se trouvait devant une statue de hibou recouverte de poussière.
Le Hollywood Tower Hotel était désert. Dans le hall, se trouvait de nombreuses affaires abandonnées par les anciens clients, comme les valises, le chapeau, la canne, la poupée en porcelaine ou la partie de Mah-jong suspendue depuis maintenant très longtemps alors que Mickey avait vu tout ça il y a pour lui une dizaine de minutes.
« -Que s’est-t-il passé, demanda Sally ?
-Petite, commença Walt, nous avons voyagé dans le temps.
-Comment ça, répliqua Mickey ?
-Vous voyez bien qu’il s’agit du Hollywood Tower abandonné. Toutes les horloges du hall sont arrêtées à 20 H 05, l’heure à laquelle nous avons chuté, expliqua le groom, qui semblait avoir compris l’histoire.
-Autre chose bizarre, dit la nurse, comment se fait-t-il qu’une souris puisse parler ?
-Pff. Ça recommence. 
-Ne nous énervons pas, calma Walt. Cherchons des indices concernant ce qui s’est passé. »
La cage d’ascenseur se trouvait en plein milieu du hall d’entrée, et le plafond au-dessus n’était pas abîmé. L’ascenseur n’est donc pas tombé. Les portes d’entrées de l’hôtel étaient barricadées, et couvertes de toiles d’araignées. Personne n’est entré dans l’hôtel depuis des années.
Walt trouva sur le comptoir poussiéreux un journal concernant un article racontant les événements du 31 octobre 1939 :

"L’Hollywood Tower Hotel, dominant le Hollywood Boulevard du haut de ses 55 mètres, fut construit dans les années 20. Il accueillait les plus grandes stars du Show Business tels les acteurs, chanteurs ou encore producteurs qui s’y pressent pour y passer de folles soirées dans le célèbre Tip Top Club au 13ème étage de l’hôtel.
Mais, durant la nuit d’Halloween, le destin de cet hôtel bascula à tout jamais lorsque la foudre tomba sur l’ascenseur principal de la tour et de ses cinq occupants. A cet instant, une partie de l’hôtel, les ascenseurs et leurs passagers disparurent à tout jamais on ne sait où. Suite à cet accident, l’hôtel fut abandonné et finit par acquérir une sinistre réputation. Il fut alors surnommé : Tour de la Terreur."

« -Voilà donc l’histoire de notre fameux hôtel maudit.
-Mais pourquoi est-ce arrivé, demanda Mickey ? »
Avant que Walt ne puisse répondre, un cri aigu se fit entendre. En se retournant, Walt vit un homme faisant quelque chose au groom, à Sally Shine et à sa gouvernante. L'homme s’approcha d’eux, ouvrit la bouche et avala une sorte de fumée qui sorti des corps des trois personnes. Elles tombèrent par terre, et l’homme, habillé de mauve se tourna vers Walt et Mickey. Il s’approcha dangereusement d’eux.
« -Mickey, dit calmement Walt, appuie sur le collier. »
Mickey appuya dessus, et tout disparu à nouveau, une nouvelle porte s'ouvrit, puis...

A suivre...
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MessageSujet: Re: [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland Horlog11Jeu 9 Juil 2015 - 11:42

Chapitre 3 : le Pays des Contes de Fées (première partie) :

Après être tombés au sol, Mickey et son père se retrouvèrent et se parlèrent de ce qu’ils avaient vus avant d’arriver ici.
« -C’était quoi, ça ? Demanda Mickey.
-Je crois que cet homme avec un chapeau mauve a tué ces gens en aspirant leurs âmes.
-Quoi ? Mais c’est impossible !
-Je te rappelle que nous ne sommes plus dans notre monde. Tout est possible. Mais où sommes-nous tombés maintenant.
-Le pays de contes de fées.
-Comment sais-tu ça ?
-Il y a un immense château juste devant nous. »
En effet, Walt, après s’être relevé de sa chute, vit devant lui un immense château digne du moyen-âge, ceinturé de douves, de remparts et d’une colline abritant semble-t-il une grotte. Ce château s’imposait comme une représentation magistrale de l’imaginaire fantaisiste des contes de fées, ce qui expliquait pourquoi il se trouvait au centre de ce pays.
Les couleurs principales de ce château étaient le bleu, et le rose. Walt en tomba directement amoureux. Il sentit bizarrement un fort potentiel dans ce château, comme s'il devrait le recréer un jour, comme étant le centre d’un lieu.
Mais, il manquait quelque chose à ce monde de rêve : de la musique, du bruit, des rires, bref, de la vie.
« -Où sont les gens, demanda Mickey ?
-Je ne sais pas, répondit Walt. Peut-être derrière le château. Allons voir. »
Walt et Mickey passèrent le pont-levis, puis l’arche d’entrée du bâtiment, et entrèrent dans le temple du rêve, mais sans le son. Le plafond était très haut, et il y avait un étage. Les colonnes soutenant le hall avaient la forme d’arbres.
Walt emprunta en premier un escalier sur la gauche, montant à l’étage, qui était en fait une galerie de tapisseries médiévales, de vitraux et de statues en pierre. Le premier vitrail représentait une grande salle où une fête s’y déroulait. Un roi et une reine se trouvaient sur la gauche. Au milieu, trois fées saupoudrant de poussière magique un berceau, tandis que sur la droite, une grande femme avec des cornes sur la tête et accompagnée d’un corbeau, contemplait la scène d’un regard mesquin. Puis, au bout, un autre roi accompagné d’un enfant souriait au berceau.
Devant le vitrail représentant le roi et la reine, un petit livre contait une histoire :
« Il y a très longtemps, dans un pays lointain, un roi et une reine mirent au monde une petite fille qu’ils baptisèrent Aurore, du même nom que le lever du jour, car comme lui, elle remplissait leur vie de soleil. »
L’illustration du livre était le château où se trouvaient Walt et Mickey. Ils se trouvaient dans le château de la belle au bois dormant ! Devant l’autre vitrail, celui de l’autre roi et du jeune garçon, l’histoire se poursuivait :
« Afin d’honorer la princesse, les trois bonnes fées lui firent don de la beauté et d’une voix splendide. Mais Maléfique, la fée du mal, lui jeta un sort ! « Avant l’aube de ses seize ans, elle se piquera le doigt au fuseau d’une quenouille… Et elle mourra ! »
« Ne pouvant briser le sortilège, une des fées déclara : « Une quenouille te piquera le doigt, mais cependant, tu ne mourras pas. Tu tomberas dans un sommeil profond, qui certes sera fort long, mais un beau jour, j’en fais le serment, tu seras éveillée par le baiser d’un prince charmant. »
Le vitrail suivant montrait le roi et la reine, devant des dizaines de rouets, brûlants dans la cour du château. En passant devant une cheminée où en brûlait justement un, Mickey put lire le reste de l’histoire :
« Craignant pour la vie de sa fille, le roi Stéphane décréta que tous les rouets du royaume devaient être brûlés. Par une nuit sombre, les trois bonnes fées emmenèrent la princesse dans une chaumière paisible nichée au fond des bois, afin de la soustraire au pouvoir malfaisant de la sorcière. »
Plus loin, un autre vitrail montrait Maléfique lançant des éclairs magiques sur ses acolytes, d’étranges créatures. Ensuite, une tapisserie ressemblant à celles faites durant le Moyen-Âge, représentait la princesse, ayant grandi, dans la forêt avec ses amis animaux. Devant cette tapisserie le livre attendait d’être lu :
« La princesse Aurore protégée par les fées, se transforma en une ravissant jeune fille. A la veille de son seizième anniversaire, la chance lui fit rencontrer le prince Philippe. Les deux êtres tombèrent amoureux l’un de l’autre. »
« « Mon amour, je t’ai vu au beau milieu d’un rêve. » Par un bel après-midi, les trois fées ramenèrent la princesse au château de son père. Maléfique l’attira vers la tour où se trouvait le rouet maléfique. « Touche le fuseau. Touche-le, te dis-je ! » »
La tapisserie suivant montrait la princesse Aurore, en présence de Maléfique, se piquant le doigt, à la pointe de la quenouille.
Puis, une autre tapisserie la montrait allongée dans son lit, dormant paisiblement. Devant, se trouvait le fameux rouet maléfique, à sa gauche, le livre.
« Elle est la beauté aux cheveux blonds dorés. Elle a la bouche rouge vermeil. Elle dort sereine, attendant que son prince la réveille. »
Ensuite, deux armures écroulés, l’une sur l’autre. Mickey semblait presque les entendre ronfler. Un dernier livre se trouvait-là :
« « Tendant un piège à un pauvre paysan, voilà que j’attrape un prince charmant. » Déclara Maléfique. Les trois fées endormirent le château et ses occupants, puis partirent délivrer le prince Philippe. »
« -J’ai hâte de savoir la suite, s’enthousiasma Mickey.
-Si tu veux voir la suite, continuons. »
Mais il n’y eu pas de suite. Certains vitraux étaient manquants, des tapisseries sans décorations, et au centre, se trouvait une statue brisée.
« -Que s’est-t-il passé, demanda Mickey ?
-Je crois que le reste de l’histoire ne s’est pas encore passé, répondit Walt.
-Comment ça ?
-Suis-moi. »
Walt prit Mickey et l’emmena sur le balcon, que l’on pouvait accéder depuis la galerie, et vit la cour du château, de quoi donner des frissons. Malgré le fait que la grande cour était magnifique, plusieurs dizaines de personnes se trouvaient allongés au sol, endormis, et au centre de la cour, un immense champ de ronces longues de plusieurs dizaines mètres.
« -Mais alors, que s’est-il passé, demanda Mickey ?
-Apparemment les fées ne sont pas revenues avec le prince Philippe. Tout est resté figé depuis, répondit Walt.
-On peut peut-être faire quelque chose !
-Oui, mais quoi ? »
Soudain, un grognement provenant de sous le château fit frémir Walt et Mickey.
« -Qu’est-ce que c’était, demanda Mickey ?
-Je crois que nous allons devoir aller voir. »
Nos deux aventuriers descendirent de la galerie, passèrent dans la cour du château, puis dans le château. Ils se retrouvèrent devant, et virent que le bruit venaient de la grotte se trouvant sur la gauche du château.
A l’entrée de la grotte se trouvait un panneau indiquant : « Tanière du Dragon ». Rien de rassurant, mais Mickey, curieux, continua de pénétrer dans les souterrains du château. Et le spectacle qu’il vit sous ses yeux ferait frémir plus d’un courageux : un dragon endormi, que l’on distinguait avec peine à travers la brume, se terrait au fond de la grotte. Remuant de temps en temps sa queue, son estomac gargouillait et la bave qui coulait de ses babines parcheminées faisait des vagues dans la mare à ses pieds où se trouvaient aussi… des os.

A suivre...
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MessageSujet: Re: [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland Horlog11Jeu 9 Juil 2015 - 19:43

Chapitre 3 : le Pays des Contes de Fées (deuxième partie) :

Maintenant peu rassuré, Mickey commença à prendre le chemin de la sortie, quand il cogna de son pied un petit caillou qui tomba dans la mare. Dérangé dans son sommeil par le bruit, il ouvrit un œil, souleva son aile gauche et agita ses griffes gigantesques en jetant des étincelles au-dessus de l'eau. Il rugit, grogna, siffla, fit grincer sa mâchoire et souffla de la fumée par ses naseaux. Walt et Mickey en hurlèrent de terreur ! Soudain, un vieil homme barbu, couvert d’une toge bleue, ouvrit violemment une porte se trouvant à l’autre bout de la grotte, qui conduisait à elle, et prononça ses étranges mots :
« -Higitus figitus zomba kazom ! »
Le dragon se rendormit aussitôt. Son sommeil fut ponctué de faibles grognements, de grondements et même de soupirs.
« -Excusez mon dragon, pardonna le vieillard. Il est de mauvaise humeur lorsqu'il manque de sommeil...
-Oh. Alors il ne doit pas dormir très souvent, chuchota Mickey.
-J’en oublie les bonnes manières, continua l’homme. Je suis Merlin l’enchanteur.
-Enchanté, répondit Walt. Je m’appelle Walt Disney et voici Mickey Mouse.
-Oh ! Est-ce une souris qui parle ?
-Effectivement.
-Quel coïncidence, j’ai moi-même un animal parlant. Archimède, viens voir nos invités ! Mais venez donc dans ma boutique.
-Nous ne voulons pas vous déranger, répliqua Walt.
-Très bien, si vous voulez rester avec mon dragon… »
Le dragon grogna…
« -Finalement… »
Après avoir monté les marches menant à la boutique, nos amis la découvrirent recréant l'ambiance et l'intérieur d’une petite cahute. Cette échoppe contenait des souvenirs médiévaux, des objets en verre et en cristal et des bijoux. Plusieurs maquettes ornaient également la salle, ainsi que des animaux empaillés. Mickey remarqua un petit hibou empaillé. Il voulut le toucher, mais…
« -Dis donc, monsieur, de quel droit osez-vous me déranger ? Demanda le hibou, qui ouvrit les yeux.
-Euh, désolé. Je croyais que vous étiez empaillé.
-Empaillé? Modérez vos expressions!
-Et voici mon animal domestique, Archimède. Expliqua Merlin. Il peut être susceptible, parfois.
-Susceptible ? Hein ? Qui ? Moi ?
-Très bien, nous allons pouvoir discuter. Que faites-vous ici ?
-Et bien nous sommes tombés ici par hasard, expliqua Walt. Nous avons trouvés ce collier qui permet de voyager dans différents mondes, et nous avons atterri ici et avons découvert ce qui s’est passé. Où sont passés les trois bonnes fées ?
-Elles ne sont jamais revenus. J’avais fait apparaître dans la cour du château une épée magique, qui permettrait à celui qui la sortirait d’aller combattre Maléfique Mais personne ne pouvait la retirer, puisque tout le monde est endormi. Puis, Maléfique a bloqué l’accès à l’épée avec un mur de ronces géantes, au cas où un élu finirait par arriver.
-Mais alors, où se trouve Aurore ?
-Elle se trouve dans une des plus hautes salles du château. Mais qui viendra la libérer de son sommeil éternel, maintenant ?
-Pourrait-on essayer de sortir l’épée, demanda Mickey ?
-C’est envisageable, mais il vous faudra défier le mur de ronces que même ma magie ne pourrait pas faire disparaître.
-Mais Mickey, demanda Walt, comment comptes-tu faire face à un mur de ronces et sortir une épée de son enclume ?
-Je vais juste essayer, répondit Mickey.
-Si tu es si sûr de toi, allons-y. »
Merlin emmena Walt et Mickey dans la cour du château, où un silence de mort régnait. Le mur de ronces trônait au milieu, immobile. Mickey s’approcha de lui doucement sur un sol dévasté.
Au moment où Mickey toucha l’une des ronces, le sol trembla, le ciel s’assombrit, et le mur commença à se transformer. Il prit une forme bestiale. Il ressemblait maintenant à un dragon. Même Merlin n’avait encore jamais vu ça.
Des énormes narines de ronces de la bête sortaient des colonnes de fumée. Elle ouvrit sa bouche, et laissa sortir ses mots :
« -Qui donc vient troubler mon repos ?
-Mon nom est Mickey et je viens sortir l’épée de l’enclume !
-Je te le dis, répondit la créature, un seul humain peut ici passer. Celui dont l’apparence dissimule la valeur d’un diamant d’innocence. »
Mickey hésita quelques secondes, avant de décider de traverser l’amas de ronces. Mais après avoir marché quelques pas à l’intérieur, l’effroyable créature grogna, puis poussa un cri à briser du verre, il enferma Mickey à l’intérieur. Walt poussa un cri d’horreur. Puis les ronces reprirent leur forme initiale, avant de soupirer :
« -Viens à moi, diamant d’innocence ! »

A suivre...


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MessageSujet: Re: [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland Horlog11Ven 10 Juil 2015 - 11:28

Chapitre 3 : le Pays des Contes de Fées (troisième partie) :

Walt couru vers le mur de ronces, en le suppliant de libérer Mickey, mais il était trop tard. Il était enfermé dedans jusqu’à ce que quelqu’un puisse vaincre Maléfique. Walt se confia à Merlin :
« -Il n’y a aucun moyen de le libérer ?
-Je regrette, répondit l’enchanteur. Il devra attendre que ce fameux « diamant d’innocence » puisse vaincre la malédiction.
-Tout est perdu. Moi qui voulais rentrer avec lui, dans notre monde, mais c’est trop tard. »
Walt s’assit sur l’une des marches qui mène au château, puis soupira.
« -Ce collier n’apporte vraiment que des malheurs. »
Merlin regarda tristement l’artiste perdre espoir, puis un éclair lui traversa l’esprit :
« -Attendez. Puis-je examiner votre collier, demanda l’enchanteur ?
-Si vous le voulez, répondit Walt le donnant au magicien. Pourquoi ?
-Ah Ha ! C’est bien ce que je me disais !
-Quoi donc ?
-Le rubis au centre de ce collier, qui vous permet de voyager à travers les mondes et les dimensions, est en fait un diamant. Les sept nains m’ont dit qu’un jour, ils ont piochés un diamant spécial qui avait des propriétés magiques. Ils l’ont appelé diamant d’innocence, mais il a été volé.
-Donc ça veut dire…
-Que le possesseur du collier est le diamant d’innocence. Vous pouvez sauver votre ami, et tout le pays des contes de fées.
-Merci, Merlin. »
Walt se précipita avec le collier jusqu’au mur de ronces, le toucha, et attendit. Finalement, le sol trembla, le ciel s’assombrit, et le mur commença à se transformer. Les ronces reprirent leur forme de dragon.
« - Qui donc vient troubler mon repos ?
-C’est moi. Walt Disney ! »
La forme fronça les sourcils, et regarda quelques secondes l’artiste, puis lâcha finalement ses quelques mots :
« - Avance mais ne touche qu’à l’épée ! »
Le mur de ronces s’écarta, pour laisser place à un chemin menant à l’épée, trônant fièrement au centre des ronces. Après avoir lancé un dernier coup d’œil à Merlin, Walt se lança à travers le chemin, à la recherche de Mickey.
Il se trouvait inconscient, emprisonné par des ronces qui recouvrait son corps. Mais il respirait. Walt essaya d’enlever les ronces qui se trouvaient sur lui, mais elles étaient trop difficiles à arracher.
Il courut vers l’épée, pour l’utiliser afin de couper les ronces. Quand il approcha sa main du pommeau, une lueur venant du ciel éclaira l’épée. Walt le prit finalement dans la main, tira vers le haut, et sorti l’épée de l’enclume.
Il se précipita de nouveau vers Mickey. Il coupa chacune des ronces qui recouvraient son corps, puis lui parla pour le réveiller.
« -Mickey ? Mickey ! Ça va ? »
Mickey se réveilla.
« -Oui, je vais bien. Que c’est-t-il passé ?
-Tu as essayé de passer dans les ronces, mais tu t’es fait prendre. Mais j’ai réussi.
-Comment as-tu fais pour couper les ronces ?
-Avec l’épée. Je l’ai sorti.
-Mais tu as oublié quelque chose !
-Quoi donc ?
-J’ai entendu ce que t’as dit la créature. Tu ne devais toucher qu’à l’épée. Mais en me libérant, tu as détruit les ronces qui me retenaient prisonnier. »
Soudain, le sol trembla, et une voix caverneuse se fit entendre :
« - Vous avez osé profaner la prison de ronces ! Je vous condamne à ne plus jamais revoir la lumière du jour !
-Mickey ? Lève-toi vite ! » Ordonna Walt. 
Il se leva, prit Walt par la main, et coururent en direction du sortie. Les ronces commençaient à refermer le passage vers l’extérieur. Ils arrivèrent finalement à passer, essoufflés, mais saufs.
« -Vous êtes vivant, s’écria Merlin !
-Quel sens de la déduction, ironisa Mickey.
-Bon, on a l’épée, dit Walt. Et après ?
-Maintenant, vous allez devoir traverser le pays des contes de fées, jusqu’au château de Maléfique. C’est un long voyage à pied, mais je peux vous donner deux chevaux, pour vous aider.
-Cela me semble être une bonne idée, Merlin.
-Merci beaucoup, remercia Mickey. »
Merlin se dirigea vers le carrousel de Lancelot, en retira deux chevaux et les sella. Walt grimpa sur le premier, Mickey sur le second.
« -Où se trouve plus précisément le château de Maléfique, demanda Walt ?
-Il se trouve au beau milieu d’un curieux labyrinthe, répondit Merlin. Vous ne pourrez pas le rater.
-Merci, Merlin. En route, Mickey.
-Sir Mickey, maintenant, reprit la souris.
-Comme tu voudras. Allons-y ! »
Nos deux fantastiques cavaliers prirent route vers le château de la puissante Maléfique, sans savoir que, depuis le début, depuis une grande fenêtre, du côté gauche de la cour, une grande femme à la beauté froide et impénétrable, au regard vert perçant, vêtu d’une cape noire à l’extérieur et violette à l’intérieur, recouvrant une mince robe bleue et coiffée d’une couronne, les observait. Elle referma violemment les rideaux de la fenêtre, se dirigea lentement vers un grand miroir, écarta les bras, et l’invoqua :
« -Esprit du miroir magique, accourt du plus profond des espaces. Par les vents et les ténèbres, je te l’ordonne, parle, et montre-moi ta face ! »
Aussitôt, des flammes jaillirent du miroir, avant de laisser apparaître un visage flou, surmonté d’un haut-de-forme mauve.
« -Je t’écoute, Reine, prononça la vision. Qu’as-tu à me dire ?
-Il semblerait que vous ayez eu raison, maître. Deux étrangers ont réussi à sortir l’épée de l’enclume.
-Parfait. Le plan fonctionne donc à merveille.
-Qu’allez-vous faire d’eux. Vous leurs avez offert une puissante arme, en les laissant prendre Excalibur.
-Ne t’en fais pas. Tout est prévu. Je vais enfin pouvoir me venger. Dans cette dimension, ou dans une autre. »
Arriva ensuite Merlin, qui après avoir vérifié que Walt et Mickey étaient bel et bien partis, monta rejoindre la méchante Reine, afin de faire son rapport à l’homme.
« -T’ont-t-ils cru, demanda la forme floue du miroir ?
-Oui, Maître. Ils sont persuadés que Maléfique a kidnappé Philippe. Ils sont partis à sa recherche.
-Ont-ils aussi cru que son château se trouvait au centre du labyrinthe ?
-Parfaitement. S'ils avaient su que vous les aviez tous tués.
-Ils ne doivent pas savoir !
-Mais j’ai encore une question, maître, demanda Merlin, pourquoi vouloir les emmener là-bas ?
-Sache que le labyrinthe est le seul endroit du pays des contes de fées qui ne m’appartient pas. Il est dirigé d’une main de fer par la Reine de Cœur. Elle coupe la tête à tous les étrangers et à tous les ennemis qu’elle surprend dans son domaine. A peine auront-ils traversés le bois de Tugley, les cartes les attraperont, et leurs couperont la tête. »
Pendant ce temps, Walt et Mickey continuaient sans le savoir la quête qui les mènerait à leur perte, dans ce Pays Imaginaire qu'était le Pays des contes de fées. Le paysage changea, les chemins et les ruisseaux serpentaient, les toits oscillaient, les balustrades et réverbères semblaient mettre la pesanteur au défi. Mêmes les arbres et le paysage paraissait prendre des formes éberlues ou étaient changés en animaux fantastiques. Les formes, elles, "gambadaient", surprenaient, enchantaient et déboussolaient.
Tout était accueillant, rassurant, étonnant, doté de couleurs éclatantes et d'un rythme particulier. Après avoir passé le village de Pinocchio, Walt et Mickey croisèrent la mine des Sept Nains, le terrier du lapin blanc, le manoir, le village et le château de Cendrillon, le Toad Hall, le vieux moulin, le Mont Olympe, le village au pied du Mont Chauve, le palais d'émeraudes du Magicien d'Oz, et même des lieux que Walt ne connaissait pas, n'ayant pas encore adapté tous les contes en films d'animation, comme la tour de la princesse Raiponce ou la maison de pain d'épices d'Hansel et Gretel.
Plus étrange encore, l'un des ruisseaux que Walt et Mickey longeaient passait dans un immense bâtiment ressemblant à une grosse boîte à musique aux couleurs pastel. Face à elle, se trouvait une fontaine représentant la terre surmontée d’une barque dans laquelle étaient embarqués des enfants de plusieurs pays ainsi que quatre drapeaux.
Au centre du bâtiment se trouvait une tour d'horloge, représentant le Soleil et la Lune. Sur le reste du bâtiment se trouvait des symboles de chaque pays du monde, tel la Tour Eiffel, la Statue de la Liberté ou L'opéra de Sydney.
A l'intérieur de l'édifice, une musique entraînante se faisait entendre. Elle disait :

« Au bout du Pôle Nord,
Ou sur l’équateur,
Y’a des gens qui rient, y’a des gens qui pleurent,
Du soleil de midi au soleil de minuit,
On a tous la même vie.
Car le monde est tout petit,
Devant le ciel on se dit
Que nous sommes des fourmis, le monde est petit. »

Walt et Mickey continuèrent leur chemin, mais Walt garda cette musique en tête, cela pourrait toujours servir. Après avoir demandé leur chemin auprès du petit chaperon rouge, nos amis arrivèrent enfin devant l'entrée du labyrinthe.

A suivre...


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MessageSujet: Re: [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland Horlog11Ven 10 Juil 2015 - 19:00

Chapitre 4 : le curieux labyrinthe (première partie) :

Il y avait en fait deux entrées. C'étaient deux arche en forme de cœur, qui s'ouvraient sur un dédale de haies qui feraient perdre la tête à plus d'un. Walt décida de prendre l'entrée de gauche, qui menait sur un bois.
« -Allons-y, s'écria Mickey, avant d'être poussé par un lapin blanc, portant un gilet. »
Ce lapin, avant d'entrer dans le labyrinthe, regarda sa montre. Il s'écria en regardant l'heure :
« -Par mes moustaches ! Je suis en retard, en retard, en retard !
-C'est très curieux, remarqua Mickey. Ce lapin est en retard pour quoi faire ?
-Eh, monsieur lapin, interpella Walt !
-En retard, en retard, j'ai rendez-vous quelque part, je n'ai pas le temps de dire « au revoir », je suis en retard, en retard !
-Ce doit être important, songea Walt.
-Il doit sans doute se rendre au château de Maléfique, au centre du labyrinthe, remarqua Mickey. Nous devrions le suivre.
-Bonne idée, Mickey. »
Walt et Mickey coururent après le lapin en s'enfonçant dans le labyrinthe. Ils passèrent dans l'orée d'un bois.
« -Monsieur lapin, attendez-nous ! Demanda Mickey.
-Non, non, non, répondit-t-il, quelqu'un m'attend ! Vraiment c'est important. Je n'ai pas le temps de dire au revoir, je suis en retard, en retard ! »
A ce moment-là, nos deux explorateurs perdirent la trace du lapin à travers les différents chemins, les panneaux indicateurs dans toutes les directions, et les portes de toutes les tailles. Et le cauchemar continuait, puisque plusieurs créatures en forme de marteaux fixaient encore de nouveaux panneaux. Mickey commençait à perdre la tête. Nos amis se reposèrent au pied d'un arbre creux.
« -Je me demande quel chemin il faut prendre, demanda Mickey. »
En guise de réponse, une musique venant du bois s'éleva dans l'air :

« Fleurageant, les rhododendroves, j'ai liré et gamblé dans les wabes. Pour frimer vers les pétunioves, et les momes raths en grabe. »

« -Qu'est-ce que s'était, demanda Walt ?
-Vous avez perdu quelque chose, reprit la voix ? »
Walt remarqua que la voix venait d'au-dessus d'eux. Il regarda de plus près l'arbre auprès duquel ils étaient, et finit par remarquer un croissant de lune, en plein jour. Cela devint de plus en plus bizarre, quand il commença à bouger. Il s'inclina finalement, pour laisser apparaître des dents.
« -Pas du tout, répondit Mickey. Nous nous posions juste une question.
-Ho, ho, ça n'a aucune importance. Oh, un petit moment... »
Au sourire s'ajoutèrent deux yeux tombés du ciel, puis le reste du corps, laissant apparaître un chat, aux rayures mauves et violettes. Il reprit son chant :

«Fleurageant, les rhododendroves, j'ai liré et gamblé dans les wabes. »

« -Mais vous êtes un chat, remarqua Walt !
-Oui, un chat foin, se présenta-t-il. »
En continuant sa chanson, le chat disparu de nouveau.
« Pour frimer vers les pétunioves »
« -Attendez, demanda Mickey, ne vous en allez-pas !
-Ne craignez rien, dit le chat en réapparaissant. Troisième couplet...
-Oh, non, non, nous vous remercions, mais nous devons savoir quel chemin prendre, expliqua Walt.
-Eh bien, cela dépend de l'endroit où vous désirez vous rendre !
-Nous cherchons le chemin pour aller au château de Maléfique, dit Mickey.
-Le chemin pour quoi ?
-Aller au château.
-Quel château ?
-Celui de Maléfique.
-Qui est Maléfique ?
-Laisse tomber, Mickey, dit Walt. Il est fou à lier.
-Savez-vous vous marcher sur la tête ? »
Walt prit Mickey par la main, et l'emmena par un chemin au hasard, laissant le chat à ses folies.
Après plusieurs minutes, nos amis entendirent au détour d'un couloir, de la musique. En s'aventurant un peu plus dans sa direction, ils tombèrent tout droit sur une table à thé gigantesque, avec au bout, un chapelier, et un lièvre. Il chantaient une chanson :

« Et nous souhaitons à tout le monde avec nos vœux sincères, un joyeux non-anniversaire, un joyeux non-anniversaire, mon cher ! »

Sur la table, des tasses à thés de toutes les couleurs rythmaient et dansaient sur la chanson des deux personnages.

«Un joyeux non-anniversaire à moi ! -A qui ? -A moi ! -A vous ? -Un joyeux non-anniversaire, à vous ! -A moi ? -Mais oui ! A moi ? -Buvons du thé et encore du thé en nous souhaitons mon cher, un joyeux non anniversaire, mon très cher ! »
Les deux compères remarquèrent alors Walt et Mickey, alors assis sur deux fauteuils autour de la table, et s'élancèrent vers eux en leurs criant « Pas de place ! »
« -Vous savez que c'est mal élevé de s'asseoir quand on n'est pas invité, corrigea le lièvre ?
-Je dirais que c'est grossier, continua le chapelier. Très, très, très grossier !
-Excusez-nous, expliqua Walt, mais nous nous sommes perdus dans ce labyrinthe, et...
-Vous voulez dire que vous avez besoin de notre aide pour vous aidez, demanda le lièvre ?
-Je suis plus ému que je ne saurais le dire, on nous ne nous demande jamais notre aide. Vous devez prendre une tasse de thé, exigea le chapelier !
-Ah, oui, oui, une tasse de thé, du bon thé bien préparé !
-Nous sommes désolés, mais nous devons y aller, remarqua Walt. Nous nous excusons d'avoir déranger votre goûter d'anniversaire.
-Vous disiez, demanda le lièvre en empêchant Walt de se lever ? Ah mais cher monsieur, il ne s'agit pas d'un goûter d'anniversaire !
-En fait, c'est le contraire. Nous étions en train de fêter notre non-anniversaire.
-Ne leur demande pas ce que c'est, chuchota Walt à Mickey. Sinon, on y est encore demain matin.
-Maintenant mes chers, reprit le chapelier en buvant son thé, j'ai l'impression que vous avez une préoccupation. Voulez-vous nous dire ce qui vous ennuie ?
-Racontez-nous du début à la fin, demanda le lièvre.
-Oui, oui. Et arrêtez-vous bien à la fin. »
Walt commença alors à raconter leur histoire au chapelier et au lièvre. Il racontait alors leur rencontre avec le chat de Cheshire, quand un loir affolé venant d'une théière de thé, dérangea ses explications.
« -Chat ? Chat !?! »
Il courut sur la longue table, suivi du chapelier et du lièvre, essayant de le rattraper. Après une petite course-poursuite, le lièvre attrapa finalement la petite créature. Il ordonna à Mickey de lui passer de la confiture, tandis que le loir se débattait. Il gigotait tant, qu'il renversa une petite boîte de gâteaux, qui s'ouvrit. Deux petits gâteaux en sortirent, et tombèrent dans les bouches de Walt et Mickey, qui les gobèrent d'un coup. Ils commencèrent à rapetisser sur la table, et tombèrent dans une des tasses vides dansantes. Elles tournaient comme des folles, certaines manquaient même de se percuter, Walt eut presque la nausée à force de tourner, mais Mickey trouvait ça très amusant.
Finalement, leur tasse violette tourna tellement vite, qu'elle fit tomber Walt et Mickey par dessus la table. Ils roulèrent sur quelques mètres, avant de s'arrêter. En se relevant, ils se retrouvèrent bizarrement sur le chemin du labyrinthe.

A suivre...

Que pensez-vous des premiers chapitres Question


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Steven51

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MessageSujet: Re: [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland Horlog11Ven 10 Juil 2015 - 19:51

J'ai lu tous les chapitres et j'adore on se laisse vraiment emporter et on s'imagine bien l'histoire. Continue tes histoires car elles sont géniales et en espérant que tu en a encore beaucoup d'autres.Very Happy


Prochaine visite à Disneyland Paris, le 13 Janvier.

Vous aurez surement reconnu ce qu'on appelle un ascenseur de service, il est toujours en état de marche et il vous attend... Nous vous invitons, si vous l'osez, à l'emprunter, car dans l'épisode de ce soir, vous êtes la vedette... et cet ascenseur conduit directement dans ...... LA QUATRIEME DIMENSION !
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picsoufan

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MessageSujet: Re: [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland Horlog11Ven 10 Juil 2015 - 20:35

Merci Steven51 Very Happy ! Je travaille sur d'autres histoires, mais elles ne sont pas très avancées. En attendant :

Chapitre 4 : le curieux labyrinthe (deuxième partie) :

Sans se poser de questions, ils poursuivirent leur route. Ils prirent un sentier dans une spirale de haies s’enfonçant en son centre, au milieu de laquelle dansait un dodo surmonté d'une perruque et habillé d'une veste violette.
Au-dessus des haies courraient des animaux marins, participant à une course saugrenue, selon les propos du chant qu'entamait le dodo. Walt et Mickey continuèrent leur chemin, puis se reposèrent quelques minutes au pied d'un immense champignon. Ils remarquèrent cependant une étrange fumée en formes de lettres les survoler.
Ils se dressèrent sur la pointe des pieds, et, glissants leurs yeux par-dessus le bord du champignon, leurs regards rencontrèrent ceux d'une grosse chenille bleue assise au sommet, les bras croisés, fumant tranquillement son narguilé sans faire la moindre attention à Walt et Mickey, ni à quoi que ce fût. Elle remarqua finalement nos deux amis au bout de quelques minutes, et leur demanda :
« -Qui êtes vous ?
-Deux personnes qui se sont perdus dans un labyrinthe, répondit Walt.
-Et vous, demanda Mickey ?
-Renoncez-y.
-Euh...d'accord, mais savez-vous où se trouve le château de Maléfique, reprit Walt ?
-Je ne saisis point.
-Mais c'est pas possible, s'énerva Mickey ! Personne ne connaît donc Maléfique ?
-Jeune souriceau, gardez votre sang-froid, conseilla la chenille.
-Merci bien, répondit d'un ton sec Mickey. Un autre conseil, peut-être ?
-Non. Mais dites-moi avec exactitude quel est votre problème ?
-Nous voudrions être un peu plus grand, pour essayer de repérer le château, expliqua Walt.
-Pourquoi ?
-10 centimètres sont une taille ridicule pour pouvoir le rep...
-J'ai 10 centimètres de la tête à la queue, monsieur, s'énerva la chenille bleue ! Et j'estime que c'est une bonne taille, sans aucun doute ! »
La chenille s'entoura d'une fumée qui empêcha de la voir. Après quelques secondes, la fumée se dissipa, laissant voir les babouches, les gants, et la peau de l'insecte. Soudain, une voix venant d'au-dessus d'eux interpella nos amis :
« -Cependant, je consens à vous donner un renseignement, reprit la chenille, transformée en papillon : un côté vous fera devenir plus grands, l'autre côté au contraire vous fera rapetisser.
-Un côté de quoi, demanda Mickey ?
-Du champignon, pauvre sot ! »
Puis, le papillon s'envola. Walt s'approcha du champignon en question, et en prit un morceau de chaque côté. Il coupa également chaque morceau en deux, un pour lui, et un pour Mickey. Il goûta en premier un des deux morceaux, qui le fit en un instant grandir, suivi de Mickey. Ils furent surpris de découvrir que le labyrinthe s'était également adapté à leur taille. Décidément, ce labyrinthe était très étrange.
Au moment où Walt allait poursuivre le chemin, il remarqua près du champignon, par terre, le chat de Cheshire sous forme de fleurs, les yeux tournant qui indiquait une direction, celle du chemin du château.
Après s'être perdu plusieurs fois, ils arrivèrent finalement devant deux arches en forme de cœur : l'une indiquant la sortie du labyrinthe, et l'autre la direction du château.
Walt alla voir derrière l'arche de la sortie, l'extérieur lui semblant familier, et il remarqua avec stupéfaction que l'arche de sortie était la seconde arche qu'ils avaient croisés avant d'entrer dans le labyrinthe.
« -Tout ça pour ça, hein, demanda Mickey sur un ton sarcastique ?
-On ne pouvait pas savoir, c'est bon, répondit Walt.
-Bon, allez, ne perdons pas de temps. »
Walt et Mickey s'apprêtèrent à passer l'arche en direction du château « de Maléfique », quand ils furent stoppés par des cartes noires, armées de peinture et de pinceaux. Ils chantaient qu'ils voulaient peindre les roses en rouge, celles des petits arbres en forme de cœur se trouvant à gauche de l'arche.
Mickey demanda aux cartes pourquoi repeindre ces fleurs. Une des cartes, le trois de trèfle, expliqua que lui et ses deux compagnons jardiniers avaient plantés des rosiers blancs par erreur, et la Reine les aime rouges. Ils expliquèrent que si elle voit un rosier blanc, elle leur tranchera le cou. Walt et Mickey pensèrent que la Reine n'était autre que Maléfique, malheureusement le destin en dira autrement.
Finalement, nos deux amis aidèrent les cartes dans leur tâche, avant de reprendre leur route. Mais un son de trompette les interrompit. Un défilé de cartes arriva d'un autre chemin, permettant de parvenir plus rapidement au château. Au bout de ce cortège présidait le lapin blanc, que Walt et Mickey avaient croisés plus tôt. Il annonça :
« -Son impérial altesse, sa grâce, sa sérénissime excellence, sa royale majesté... »
Walt s'attendit à voir surgir Maléfique de derrière la haie, mais il fut bouleversée quand il vit arriver une masse habillée d'une robe rouge et noire surmontée d'une petite couronne.
« -La Reine de Cœur, termina le lapin. »
La Reine remarqua soudain la supercherie, en voyant couler la peinture des roses. Ni une, ni deux, elle hurla seulement ses quelques mots aux jardiniers :
« -Qu'on leur coupe la tête ! »
Les trois cartes jardinières furent emmenés au château, lieu qui conclura leurs vies. La Reine se dirigea ensuite vers nos deux amis , personnes qu'elle n'avait jamais vu.
« -Qu'est-ce que c'est que ça, demanda-elle ?
-Excusez-moi, interrompit Walt, vous n'êtes pas Maléfique ?
-Il a osé dire ça, hurla-elle ? Me comparer à cette folle ?
-C'est elle qui dit ça, chuchota Mickey ?
-Ça suffit, reprit-elle. Qu'on leur coupe la tête !
-Et maintenant, on s'enfuit, interrogea Mickey ?
-Oui, oui, c'est ça le plan. »
Ils coururent en passant par le chemin qui menait directement au château. Quand ils arrivèrent à l'entrée de celui-ci, ils furent stoppés par une horde de cartes armées de lances.
« -Tu ne peux pas utiliser Excalibur, demanda Mickey ?
-Ils sont trop nombreux. Ils nous tueraient avant même que je ne les ais touchés. »
Walt et Mickey ne s'arrêtèrent même pas et pénétrèrent dans le château de la Reine de Cœur. Ils prirent des escaliers menant à l'étage. De là, ils purent voir l'ensemble du labyrinthe, ainsi que la sortie. Ils visitèrent l'étage, puis tombèrent sur d'autres escaliers, qui eux descendaient. Au moment où ils allèrent les emprunter, ils furent arrêtés par un homme de petite taille, surmonté d'une couronne, le Roi de Cœur.
« -Un instant, mes chers ! C'est trop dangereux de descendre par là. La Reine a dû poster des gardes en bas.
-Que nous suggérez vous, demanda Walt ?
-Et bien que diriez-vous d'utiliser mon petit passage secret ? »
Le Roi les emmena devant un toboggan caché dans un coin du château. Il leur expliqua de descendre et de sortir du château, et qu'il allait murer le toboggan pour qu'on ne le soupçonne pas. Walt remercia le Roi, et descendit.
Effectivement, arrivés en bas, nos amis constatèrent que des dizaines de cartes étaient à l'entrée de l'escalier, attendant qu'ils descendent. Ils marchèrent donc sans faire de bruit vers l'une des sorties du château. Sur le chemin, encore des culs-de-sac, des chausse-trappes, et pire encore, derrière des haies, nos deux amis pouvaient tomber sur la Reine de Cœur, essayant de les attraper, ou bien encore sur une carte-bourreau, voulant leur couper la tête. Finalement, ils arrivèrent à la sortie du labyrinthe, et purent souffler puisque la Reine n'avait plus d'emprise sur eux en dehors de son « royaume labyrinthe ».
« -Pourquoi Merlin nous a-t-il menti, demanda Mickey ?
-A mon avis, il suivait les ordres de quelqu'un, répondit Walt. Un sorcier aussi prestigieux que Merlin ne mentirai pas comme ça.
-Maintenant, que fait-on ?
-Nous n'avons pas d'autre choix, Mickey. Sort le collier magique. »
Mickey sorti donc le collier magique, et appuya sur le rubis rouge. Un petit tremblement de terre se fit sentir, des éclairs magiques sortirent du labyrinthe, emportant Walt et Mickey dans un autre endroit.

A suivre...

A votre avis, où vont-ils atterrir ?


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MessageSujet: Re: [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland Horlog11Ven 10 Juil 2015 - 22:34

Au pays imaginaire de Peter Pan?


Prochaine visite à Disneyland Paris, le 13 Janvier.

Vous aurez surement reconnu ce qu'on appelle un ascenseur de service, il est toujours en état de marche et il vous attend... Nous vous invitons, si vous l'osez, à l'emprunter, car dans l'épisode de ce soir, vous êtes la vedette... et cet ascenseur conduit directement dans ...... LA QUATRIEME DIMENSION !
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MessageSujet: Re: [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland Horlog11Sam 11 Juil 2015 - 9:36

Réponse Wink :

Chapitre 5 : Space Mountain (première partie) :


Cette fois-ci, Ils se retrouvèrent dans un entrepôt. De l’autre côté de la pièce se trouvait un vieil homme qui notait quelque chose. Walt s’approcha et lui demanda où ils étaient tombés :
« - Et bien, vous êtes dans mon hangar où je crée des pièces pour une des plus grandes constructions de la terre. Un canon qui enverra deux navettes à destination de la lune ! Au fait, mon nom est Jules Verne.
-Vous êtes Jules Verne ? Vous voulez dire que nous sommes au 19ème siècle ?
-A quel siècle croyez-vous être ? Je suis écrivain et j’essaie de prouver tout ce que je fais, car ma devise est « Tout ce qui est dans la limite du possible doit être et sera accompli ».
-Pouvons-nous vous accompagner, monsieur Verne, demanda Walt ?
-Euh… Ça dépend, pourquoi ?
-Et bien je suis un grand fan, monsieur !
-Un grand quoi ?
-Pardon. Un grand admirateur.
-Je suis toujours heureux d’inviter un admirateur. Venez donc à Solaria avec moi.
-Qu’est-ce que Solaria ?
-La ville où le lancement aura lieu.
-Nous y allons, annonça Mickey. »
Nos trois aventuriers sortirent de l’entrepôt et arrivèrent devant une étrange machine :
« -Quelle est cette chose, monsieur Jules ? demanda Mickey.
-Ceci, petite souris est une voiture inventée par mes ingénieurs. Ils l’ont nommée Autopia. Autopia est une machine que l’on n'utilise qu’à Solaria, l’endroit où la ville, la nature et les autoroutes vivent en parfaite harmonie. »
Après avoir traversé une forêt, nos compagnons virent une petite ville au style futuriste, avec au centre une montagne en acier reliée à un gigantesque canon du nom de « Columbiad » qui était si haut qu’il montait jusqu'en haut de cette fameuse montagne. Après s’être garé, ils entrèrent dans la ville de Solaria. Elle se composait de plusieurs bâtiments sur la gauche de l’entrée, et devant la montagne se trouvait une sorte de simulateur pour les astronautes.
Jules Verne emmena l’homme et la souris sur le premier bâtiment de la ville : le Visionarium. Un bâtiment créer pour présenter les inventions passées, présentes et futures. C’était une sorte de grand dôme. Ils entrèrent dans une immense salle avec des représentations d’inventions des inventeurs de l’histoire, et de plusieurs plans qui représentaient l’intérieur et l’extérieur de la montagne. Walt voulu toucher un des plans, quand il entendu une voix :
« -Je suis désolé monsieur, mais il est interdit de toucher les plans. »
Walt se retourna et vit un robot.
« -C’est bon, Timekeeper. Ces messieurs sont avec moi.
-Toutes mes excuses, monsieur Verne.
-Monsieur Walt, je vous présente Timekeeper. Je le connais depuis qu’il m’a fait voyager dans le temps. Ce robot est notre ingénieur principal. »
Puis, une autre voix se fit entendre.
« -Je sens une odeur suspecte dans cette pièce. »
En se rapprochant, tout le monde comprit que la voix venait d’un robot volant.
« -Je vous présente Nine-Eyes. Ce robot m’a ramené à cette époque après m’avoir accidentellement emmené dans le futur. Timekeeper et Nine-Eyes ont décidé de venir à mon époque pour m’aider dans la construction du canon, présenta Jules Verne. Dis-moi, ma chère Nine-Eyes, que veux tu dire par « Une odeur suspecte » ?
-Je sens comme une odeur de personne du futur. J’en connais un rayon sur les odeurs des gens. Cette odeur vient….. De la souris et de cet homme ! »
Elle montra d'un de ses neuf yeux la direction de Mickey et Walt Disney.
« -Est-ce vrai, monsieur Disney ? Demanda Verne. »
Après un moment d’hésitation, Walt répondit :
« -Oui, nous venons de l’année 1952. Je suis dessinateur et Mickey est un héros de dessins-animés.
-J’ignore ce qu’est un dessin-animé, mais j’aimerais savoir ce que vous faites là.
-C’est un accident. C’est ce collier magique qui nous emmène à des endroits différents. Expliqua Walt en sortant le collier de sa poche.
-Je l’ai déjà vu, dit Nine-Eyes. En voyageant dans le futur de ce présent, j’ai vu un homme avec ce collier. Il me semblait suspect, mais comme je ne peux pas changer l’avenir…
-Ne vous en faites pas, je ne vais pas vous jetez dehors, rassura Jules Verne. J’aurais peut-être besoin de vous plus tard. Mais revenons à nos moutons : la mission. Où en sommes-nous, Timekeeper ?
-La construction est finie, monsieur. Le lancement des deux fusées aura lieu cette nuit.
-Parfait, mon ami. J’annonce officiellement que la mission « Space Mountain » peut démarrer ! »
Walt, Mickey et Jules Verne sortirent du dôme et se dirigèrent vers le canon. Pendant ce temps, Timekeeper et Nine-Eyes discutèrent :
« -Tu penses qu'ils peuvent influencer le futur, demanda Nine-Eyes ?
-Oui. Le projet Space Mountain est destiner à réussir. Tu sais que nos supérieurs de « Stop Plus Ultra » nous ont envoyés ici pour le faire échouer.
-Si le projet échoue, la société « Nec Plus Ultra » ne verra jamais le jour, et notre mission sera accomplie.
-Or, avec ces deux intrus, Verne va réussir son expérience. Comment l'arrêter ? »
Soudain, l'homme habillé d'un haut de forme mauve et d'une veste de la même couleur entra dans la salle et dit à Timekeeper :
« -Il se pourrait que je puisse vous aider. »

A suivre...

Avez-vous compris d'où vient le nom de "Stop Plus Ultra" ?


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MessageSujet: Re: [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland Horlog11Sam 11 Juil 2015 - 13:24

Chapitre 5 : Space Mountain (deuxième partie) :

Après être entrés dans un autre dôme par un des côtés, situé à proximité de la base du canon, Walt, Mickey et Verne passèrent à travers différents couloirs décorés ou encore en travaux. Ensuite, Jules Verne ouvrit une porte qui menait dans une drôle de salle. Elle avait l’aspect d’un club anglo-saxon pour gentlemen.
« -Je dois vous dire que le canon et la montagne ont étés financés par le Baltimore Gun Club. Expliqua Verne. C’est pour cela que cette salle est un peu plus personnalisée : pour prouver que c’est bien le club qui paye les factures !
-C'est très intéressant, monsieur Verne, interrompit Walt, mais quel est le but de cet expédition ?
-Après avoir conclu les tests, nous espérons pouvoir ouvrir un passage vers une dimension parallèle où nous voulons créer le prototype expérimental d'une communauté de demain, dans lequel vivrait et prospérerait une société parfaite, respectueuse de l'environnement, sans conflit armés et sans inégalités.
-Pas mal, comme projet. »
Cette salle était particulière, une sorte de planétarium, ornée de fresques représentant le schéma du canon et du voyage dans la lune. Des devises étaient aussi inscrites au mur, et présentaient aux scientifiques, un avant-goût de l’excursion lunaire. Le chemin s’arrêtait à quelques pas de là où il avait commencé, derrière le socle du canon. Ils se retrouvèrent à l’étage d’une gare victorienne décorée de drapeaux américains avec au rez-de-chaussée les quais d’embarquement. Il y avait deux voies de chaque côté d’un quai qui se rejoignaient en amont et en aval de la gare. A ce moment, les fusées arrivèrent et se mirent chacune de leur côté. Ils descendirent un escalier et Jules Verne permit à Mickey et Walt de voir de plus près le canon. C’était tout simplement énorme.
« -C’est énorme, dit Jules Verne, j’espère que vous n’aurez pas le vertige de là-haut.
-Quoi ? Dirent en même temps Mickey et son père.
-Oui, nous avons les fusées, le canon, la montagne, mais nous n’avons pas les astronautes de la première fusée. La deuxième fusée a déjà son testeur. Et vous êtes les deux seuls qui puissent nous aider. Toutes les personnes de Solaria doivent rester sur la Terre pour s’occuper des manœuvres. Acceptez-vous cette mission qui vous conduira de la terre à la lune ?
-Heu, je… Après tout, pourquoi pas. On est assez courageux et forts pour aller, Mickey et moi, sur la Lune. Et se sera bien notre seul chance d’y aller. Nous acceptons. Conclut Walt.
-Parfait, s'exclama Jules Verne. J’ai une idée : avant de vous préparer au vol, pourquoi ne pas aller manger un bout au restaurant de Solaria : Hypérion. »
Ils sortirent du canon et passèrent la passerelle qui permettait de rejoindre l’autre côté du lagon qui entourait la montagne, quand soudain, une énorme masse commença à sortir de l’eau. Elle en effraya Walt Disney. Lorsque la masse fut visible, on y vit un sous-marin fait d’acier. Il ressemblait curieusement à un monstre. La porte d’un petit phare s’ouvrit, laissant apparaître un homme d’environ 50 ans, avec une barbe et qui ressemblait à un capitaine avec sa casquette de marin et son uniforme. Cet homme s’approcha de Jules Verne et lui serra la main.
« -Messieurs, je vous présente le capitaine Nemo. Il est le capitaine du Nautilus, et mon meilleur ami. Il m’a permis d’installer Solaria sur son île, présenta Verne.
-Enchanté, monsieur Nemo. C’est un honneur de vous rencontrer, dit Walt en lui serrant la main à son tour. C’est un magnifique bâtiment, que vous avez là, monsieur Nemo. Puis-je en faire un croquis pour moi ? Demanda-t-il.
-Ça dépend, répondit le capitaine. Si c’est pour me voler cette idée et pour prévenir le continent de mon invention, vous n’êtes pas près d’en faire un croquis. S'exclama Nemo.
-Ne vous en faites pas, monsieur Nemo, répondit Walt. C’est juste que je vais commencer le tournage d’un film sur le thème du Nautilus, et que j’aimerais qu’il soit le plus réaliste possible.
-Qu’est-ce qu’un film, monsieur ?
-Peu importe ! Puis-je ?
-Allez-y, mais j’espère que se sera discret. »
Walt pu donc croquer le Nautilus pour son film. Il rangea les croquis dans sa poche, puis, les trois hommes et la souris se dirigèrent vers le café Hypérion.
Au-dessus du restaurant se trouvait un dirigeable géant qui était accroché au mur.
« -Ici est amarré l'Hypérion, expliqua Verne. Ce Conquérant des airs dont les exploits admirables formèrent la légende, demeure un mystère. Il n'y eut jamais qu'un seul capitaine pour commander chacune de ses 49 expéditions. Un homme qui disparut un jour, sans laisser de traces, au matin de ce qui devait être sa 50ème croisière. L'Hypérion nous reste tel qu'il était en ce jour fatidique, son chargement solidement arrimé, ses instruments prêts à fonctionner. Il attend patiemment le retour de celui qui larguera ses amarres et l'emportera encore une fois dans les cieux. »
En entrant dans le café, ils virent une immense scène sur la droite de l’endroit où l’on cherche la nourriture.
« -A quoi sert cette scène ? Demanda Walt.
-Pour des spectacles ou pour des artistes. Vous savez, les hommes de cette ville ne sont pas tous des scientifiques. Ils y en a qui veulent devenir musicien, ou d’autres metteur en scène. Donc, ils peuvent se produire ici, sur la scène Vidéopolis. Venez, vous devez avoir faim. »
Ils cherchèrent et allèrent s’installer aux tables de devant la scène, ou se produisait à ce moment un groupe de musicien. Après avoir mangé, Walt et Mickey allèrent effectuer un test en extérieur. Ils se rendirent sur une énorme place où se trouvait une gigantesque machine surmontée de plusieurs planètes en acier.
« -Voici l’Orbitron. Nous nous sommes inspirés des plans de Léonard de Vinci pour réaliser cette remarquable chose.
-Mais que devons-nous faire ?
-Au sol se trouvent des mini-fusées. Quand nous actionneront la machine, elles vont se lever et tourner à une très grande vitesse.
-C’est sans risques ?
-Bien entendu, en théorie. Vous pouvez vous installez, c’est l’heure de l’entraînement. »

A suivre...


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MessageSujet: Re: [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland Horlog11Sam 11 Juil 2015 - 16:23

Chapitre 5 : Space Mountain (troisième partie) :

Ils s’installèrent dans une navette chacun, puis, elles décollèrent pour arriver à une dizaine de mètres de hauteur et une vitesse phénoménale. Les tests se passèrent plutôt bien, et ce fut bientôt l’heure du voyage.
Après avoir enfilé leurs combinaisons, Walt et Mickey allèrent dans la première fusée. Jules Verne leur fit un dernier au revoir, avant que le projectile s’engouffre dans un tunnel sombre qui menait au canon. Elle monta à une quinzaine de mètres avant de s’arrêter pour le compte à rebours. Une fenêtre s’ouvrit, laissant admirer le paysager. Devant la fusée, les rails de la catapulte montait jusqu’en haut de la montagne d’acier. La fusée s'arrêta et attendit la fin du décompte de la fusée.
Un stress se faisait ressentir dans la fusée. Et si le décollage ne se déroulait pas comme prévu ? Le décompte raccourcissait : 5, 4, 3, 2, 1...
La fusée monta d'une trombe sur la rampe de lancement. Elle monta jusqu'en haut de la montagne, puis s'envola des rails. En quelques secondes, la fusée était dans l'espace. La fumée recouvrait la totalité de la montagne. Pendant ce temps, au sol, la seconde fusée était en train d'être installé sur la rampe de lancement.
« -Tout est prêt, capitaine EO, s'adressa Jules Verne à la personne qui allait tester la deuxième fusée. Il est temps pour vous de partir.
-Merci, monsieur Verne, répondit le capitaine. Ce fameux capitaine était habillé entièrement de mauve. »
Il grimpa dans son cockpit, avec un petit sourire mesquin au coin des lèvres, puis attendit la fin du compte à rebours. Elle décolla à une vitesse incroyable et se retrouva en quelques instants dans l'espace. Pendant ce temps, Walt et Mickey se dirigeaient toujours vers la Lune.
« -Mickey, à quelle distance de la Terre sommes-nous, demanda Walt ?
-Le compteur indique que nous sommes à 120 kilomètres d'altitude. Selon les calculs de monsieur Verne, on viendrait de quitter l'atmosphère . Pourquoi ?
-Car Jules Verne m'a dit qu'à la sortie de l'atmosphère, nous devions appuyer sur ce bouton pour passer en vitesse lumière et arriver plus vite sur la Lune, sinon nous en aurions pour quelques mois.
-D'accord. Nous n'avons pas que ça à faire.
-Profite, Mickey. Nous sommes les premières personnes à aller sur la Lune. Attention, vitesse lumière ! »
D'un coup, les étoiles autour de la fusée devinrent des lignes blanches pendant plusieurs secondes, avant de reprendre leurs formes. La Lune apparut ensuite aux yeux de nos valeureux astronautes, mais elle s'éloigna derrière eux.
« -Papa, on a dépassé la Lune.
-J'ai vu, mais regarde devant nous !
-Qu'est-ce qui se passe, maintenant ? »
Devant la fusée, une dizaine d'énormes boules blanches s'approchaient dangereusement.
« -Des comètes ? Des comètes ! » S'écrièrent Walt et Mickey.
« -Mickey, nous allons traverser une zone de turbulences, garde ta ceinture attachée !
-Arrête de faire ton hôtesse de l'air et conduit ! »
Après avoir évité tant bien que mal les plus gros astéroïdes, dont certains heurtèrent tout de même la fusée, Walt la dirigea vers un énorme planétoïde.
« -Je le sens pas vraiment, celui-là, s'inquiéta Walt. »
En essayant de le contourner, il cogna un morceau de comète, ce qui dévia la fusée à l'intérieur. Il se fraya un chemin dans le dédale des cavités du planétoïde. La paroi de glace plus fine à un endroit permit à la fusée en la brisant de sortir du labyrinthe.
« -Bon, on peut se détendre. Tout est normal. Je fais demi-tour, et nous retournons sur la Lune immédiatement, dit Walt.
-Beuh...Où as-tu appris à conduire, demanda Mickey ?
-J'ai vu un pilote le faire. »
Mais à ce moment, la fusée de l'homme habillé en mauve sorti de l'hyper-espace juste devant celle de nos amis. A peine surpris, l'homme leva la main et fit s'immobiliser l'engin de Walt et Mickey. Il se rapprocha jusqu'à ce qu'il n'y ai plus que quelques centimètres entre lui et Walt.
L'artiste reconnu cet homme. Ils l'avaient déjà rencontrés hâtivement à l'Hollywood Tower Hotel.
Walt s'acharna sur la pédale de frein de la fusée, mais ne pouvait rien contre la Force qu'utilisait l'homme. Il appuya donc sur la pédale d'accélérateur et entra violemment en collision avec l'autre fusée. Walt n'attendit pas que l'homme se remette du choc et reprit les commandes.
« -Qui était-ce, demanda Mickey ?
-Nous l'avons déjà rencontré au Hollywood Tower Hotel. Tu te rappelles, la fumée, les corps, et tout ça ?
-Je me rappelle, maintenant. Que faisons-nous ?
-Nous allons rentrer sur Terre et prévenir Verne qu'un des habitants de Solaria est dangereux. »
Après avoir actionné la vitesse lumière, Walt remarqua un clignotant rouge qui clignotait. Pendant le bond dans l'hyper-espace, un problème survint et les longues lignes blanches des étoiles commencèrent à devenir rouge et à tourner autour de la fusée. Walt dû interrompre la vitesse lumière. La fusée arriva quand même à entrer dans l'atmosphère terrestre.
« -Qu'est-ce qui se passe, s'interrogea Mickey ?
-La fusée a été endommagée, répondit Walt. Il faut réparer le stabilisateur et vite.
-Et je fais comment, moi, hein ? Je suis pas Géo Trouvetou !
-On perd de l'altitude ! »
La fusée commença à s'enflammer.
« -Les freins. Les freins ! Où sont les freins, demanda Mickey ?
-Et toi, Mickey, as-tu toujours le collier ? Je crois que c'est le bon moment pour l'utiliser.
-Je l'ai. C'est parti ! »
Un immense trou s'ouvrit devant la fusée. Elle se volatilisa et laissa Walt et Mickey flotter dans le vide. A la place, une porte apparut.

A suivre...

Est-ce que l'homme habillé en mauve vous dis quelque chose ? Il est le "méchant" d'une autre attraction de Disneyland.


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MessageSujet: Re: [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland Horlog11Sam 11 Juil 2015 - 16:33

C'est le Phantom!


Prochaine visite à Disneyland Paris, le 13 Janvier.

Vous aurez surement reconnu ce qu'on appelle un ascenseur de service, il est toujours en état de marche et il vous attend... Nous vous invitons, si vous l'osez, à l'emprunter, car dans l'épisode de ce soir, vous êtes la vedette... et cet ascenseur conduit directement dans ...... LA QUATRIEME DIMENSION !
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MessageSujet: Re: [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland Horlog11Dim 12 Juil 2015 - 13:28

Bien joué Smile

Chapitre 6 : Main Street (première partie) :

Ils atterrirent sur un banc en plein milieu d’un square fleuri. Mais, pas n’importe lequel. Celui d’une rue que Walt connaissait bien. Pour être sûr, il regarda autour de lui, et tendit l’oreille pour écouter la musique qui flottait dans l’air.
« -Où sommes-nous ? Demanda Mickey.
-Cet endroit, mon petit, c’est une rue que je dessinais quand j’étais petit. Je l’imaginais comme le meilleur endroit du monde. L’endroit où je…
-Abrège, s’il te plaît !
-Bon, d’accord. Mickey, nous sommes à Main Street USA. La plus belle rue du monde. »
En effet, en relevant la tête, Mickey vit qu’il se trouvait à un endroit où aucun nuage n’est à l’horizon, où la musique des années 1900 se trouve à chaque coin de rue, où les rires d’enfants piétinent les cris d’angoisse que cet endroit ne connaît pas. De l’autre côté de la place, les champs et les forêts vont à perte de vue.
Walt prit Mickey par la main, et ils allèrent visiter ce qui au départ n’est qu’un dessin sur un bout de papier. Le jazz transportait les gens de la rue dans une danse endiablée.
« -Donc cet endroit est un dessin que tu as réalisé quand tu étais petit ?
-Oui, Mickey. Je l'ai toujours chez moi et je l'améliore pour la rendre encore plus joyeuse.
-Donc ce dessin compte beaucoup pour toi, si tu l’as gardé pendant tout ce temps.
-Quand j’étais petit, je vendais des journaux pour gagner de l’argent. A l’époque, ma famille n’en avait pas beaucoup. Mais un jour, mon père m’offrit une feuille de papier. Comme je ne dessinais que sur des murs, j’ai décidé de dessiner une rue ou l’argent ne manque pas, ou la joie éclate partout. Un endroit de rêve. La rue où tout le monde veut habiter. Ce fut l'un de mes premiers dessins importants. »
Après avoir expliqué à Mickey la naissance de Main Street, Walt l’emmena sur une place de l’autre côté de la rue. La révolution la plus importante au cours des cent dernières années a été le remplacement du cheval par l’automobile. Walt et Mickey montèrent donc dans l’impériale de l’Omnibus pour mieux observer l’animation qui régnait.
Le long du trottoir, de vieilles boutiques chics derrière leurs devantures d’époque regorgent de babioles et d’idées de cadeaux de toute nature. Que ce soit au récent New Century Notions – Flora’s Unique Boutique ou au Harrington’s Fine China & Porcelains, c’est le lieu idéal, à la portée de toutes les bourses, pour faire provisions de souvenirs.
Arrivés à destination, à Central Plaza, Walt et Mickey s’assirent sur des bancs au milieu de plusieurs carrés d’herbe. La nuit commençait à tomber sur la rue enchantée. Après la place, au bout de Main Street, il n’y avait plus que des champs. Les habitants de la rue vinrent aussi sur la place. « Mais pourquoi ? » Se demandait Mickey. La nuit était à présent entièrement tombée. Les lampadaires s’éteignirent, les uns après les autres. Soudain, une musique s’entendit de derrière les champs de blés. Les habitants applaudirent. Mickey se mit debout sur un banc, car il ne voyait rien avec tous ces gens devant lui.
La musique devint de plus en plus forte, jusqu’à ce que des gens se fassent voir. D’abord, des musiciens avec des trombones, des trompettes, des flûtes, et d’autres instruments jouant une musique entraînante. Puis, des danseurs… dansaient. Une locomotive illuminée par des milliers d’ampoules, suivi ensuite, en roulant sur les rails installés dans le pavé. D’autres musiciens se trouvaient à l’intérieur du train. Ensuite, un énorme tambour lumineux avec une inscription annonçant le début d’une parade : Main Street presents MAIN STREET ELECTRICAL PARADE.
« -Qu’est-ce que c’est, demanda Mickey ?
-Ça, Mickey, c’est Main Street Electrical Parade, répondit Walt Disney. Un défilé nocturne créé par les habitants de Main Street pour célébrer l’arrivée de la lumière électrique. Des milliers d’ampoules sont utilisés dans cette parade.
-Et qu’y a-t il à l’intérieur ?
-Elle comprend une flotte de plusieurs chars, de danseurs et de personnages costumés tous couverts par près d'un demi-million d’ampoules. »
Les yeux de Mickey s’illuminèrent de toutes les couleurs, tellement les centaines de milliers d’ampoules l’enchantaient. Les chars suivants représentaient tantôt les fabuleux chefs-d’œuvre produits par la Walt Disney Animation Studios : du cirque de Dumbo au bal de Cendrillon, tantôt ce merveilleux continent qu’est l’Amérique. Ensuite, le char le plus imposant arriva : un dragon fait entièrement d’ampoules. Des ampoules vertes lui faisaient offices d’écailles, des ampoules violettes servaient d’ailes, et de la fumée sortait de ces narines mécaniques. Une révolution !
L'attraction était tellement bien faite, qu’on aurait dit un vrai dragon. Suivant ce char monumental, une sorte de petite carriole, non décorée, sombre, et poussée par un homme avançait. L’homme en question n’en était pas vraiment un, mais…le mystérieux personnage habillé de mauve. Il voulut rester discret, mais Walt et Mickey l’avaient repéré. Il ouvrit son chariot, et sorti une fiole remplie d’un liquide fluorescente qu’il lança sur le char du dragon. Un éclair vert et violet sortit de la fiole.
Au début, rien ne se produisit. Les gens applaudirent même, prenant cela pour une animation. Mais ensuite, le char s’arrêta, ainsi que la musique. L'automate commença à trembler. Mais, il n’était plus si automate que ça. Il ouvrit un œil, puis le deuxième. Les énormes pattes de l’animal s’animèrent et commencèrent à marcher. Il cracha des flammes d’une dizaine de mètre de haut. Il avait les yeux rouges et regardait en direction de Walt et Mickey. Les habitants de la rue crièrent et coururent, de peur que le monstre ne les mange. Mais il ne s’intéressait qu’à la souris et à l’homme en cravate.
Il marcha lentement dans leur direction. Walt prit Mickey puis courut se réfugier dans la rue.
« -Qu’est ce qui se passe, demanda Mickey ?
-Pour tout t’avouer, je n’en sais rien, mais court. »
Ce que fit Mickey. Ils longèrent la rue par la gauche et se réfugièrent dans la première boutique à la porte ouverte. Ce fut l’Harrington’s Fine China and Porcelains, une boutique étincelante, avec de magnifiques figurines en porcelaine ou en cristal ainsi que des lithographies et des tableaux numérotés.
Le vendeur, monsieur Harrington, n’était pas d’avis à laisser des gens entrer, même avec un dragon géant à leur trousses.
«-Attention, vous allez attirer ce monstre. Mes porcelaines sont très fragiles, il va les briser.
-C’est votre porcelaine ou la rue, répondit Walt. Je préfère la rue. »
Le monstre était devant le magasin, hurlant pour faire sortir les deux réfugiés. Il frappait ces immenses pattes contre les vitres de la boutique.
« -Qu’est-ce que ce monstre a contre nous, demanda Mickey ?
-Je crois qu’il est contrôlé, répondit Walt.
-Comment ça ? Par qui ? Pourquoi ?
-Il est contrôlé par l’homme habillé tout en mauve. Nous l'avons aperçu conduisant son petit char juste avant. On l’a vu lancé je ne sais quel potion sur le char du dragon. On sait aussi qu’il nous suit depuis longtemps. Mais pourquoi nous harcèle-t-il ? Je n’en sais rien.
-Pour le moment, le souci, c’est la grosse bébête devant le magasin. On ne peut pas sortir pour le moment.
-Si, il y a une sortie, madame la souris. Intervint monsieur Harrington.
-Déjà, c'est monsieur la souris, et ah oui ? Où ça ? Demanda Mickey.
-Il y a une porte à l’arrière qui mène sur Discovery Arcade, une galerie sur le thème des visionnaires de notre époque et qui longe tout l’Est de Main Street.
-Bonne nouvelle. Le dragon ne nous verra pas nous échapper, remarqua Mickey.
-C’est bien, marmonna le vendeur. Maintenant filez, avant que la grosse bestiole dehors ne détruisent ma vitrine. »

A suivre...


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MessageSujet: Re: [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland Horlog11Dim 12 Juil 2015 - 23:44

J'ai lu tous les chapitres d'une traite, et je dois te dire que je souris à chaque référence. C'est super bien conçu, j'attends la suite avec impatience.
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MessageSujet: Re: [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland Horlog11Lun 13 Juil 2015 - 21:18

Merci Glywen Very Happy !

Chapitre 6 : Main Street (deuxième partie) :

Walt et Mickey passèrent cette galerie d’un style industriel, dédié aux grands inventeurs du début du XXème siècle, et éclairée au gaz. De grandes affiches surprenantes représentaient des villes, mais 100 ans dans le futur, comme sur cette affiche avec des voitures volantes. Des vitrines contenaient des schémas, des photographies ou des maquettes d’inventions loufoques, comme des trains électriques aériens.
La zone centrale de Discovery Arcade est une zone de pause, avec un glacier et un coin « café » dans un style très industriel, légèrement gothiques. Elle montrait l’optimisme des jeunes de Main Street pour faire évoluer la rue dans une nouvelle ère, l’ère mécanique.
« -Cette zone sur les visionnaires me fait penser notre ami Jules Verne, remarqua Mickey.
-Effectivement, Mickey, répondit Walt. Cela me rappelle quand même que nous sommes dans une situation folle. Nous sommes en possession d’un collier magique qui permet de se déplacer dans différentes dimensions, et un fou habillé d’un haut-de-forme mauve, d’une veste mauve, et qui a un visage de squelette nous poursuit.
-Cette situation est vraiment bizarre, en effet. Mais après tout, un personnage de dessin animé qui se déplace dans la vraie vie est aussi bizarre.
-Tu marques un point. »
-Ils sortirent finalement de Discovery Arcade et entrèrent sur Edison Avenue. Ils passèrent devant la fontaine du Plaza Gardens Restaurant, et arrivèrent devant un tableau représentant le plan de la rue.
« -Comment peut-on atteindre l’autre côté de la rue sans passer par la route principale, demanda Mickey ?
-On peut passer par Liberty Arcade, répondit Walt. C’est une autre galerie couverte, contenant une exposition sur la Statue de la Liberté.
-Bien. Et où peut-t-on trouver un véhicule de pompier dans la rue ?
-A Main Street Transportation. Mais Pourquoi toutes ses questions, Mickey ?
-Je crois avoir une idée. Suis-moi ! »
Walt suivi Mickey à travers Liberty Arcade, puis lui ouvrit la porte du bâtiment de Main Street Transportation. Après avoir vérifier que le véhicule était chargé d'eau, la souris alluma les moteurs.
« -Qu'est-ce que tu fait, demanda Walt ?
-Je vais vraiment faire de cette parade une parade « électrique » ! »
Il conduisit le camion des pompiers à travers Main Street, se lança sur le dragon, Il voulu allumer la lance d'eau, mais elle avait un nœud. Le dragon s'approcha de lui en crachant des flammes. Walt courut vers la lance, défit le nœud, et dit à Mickey qu'il pouvait y aller. Au moment où le dragon allait dévorer Mickey, il fut stoppé par l'eau, qui abîma une par une ses ampoules, puis le fit court-circuiter. Le dragon s'écroula sur le Harrington’s Fine China and Porcelains, brisant touts les produits présents dans le magasin. Un incendie se déclara et les vrais pompiers arrivèrent pour sauver la situation.
Un homme vint se présenter auprès de Walt et Mickey.
« -Bonsoir, messieurs. Docteur Chilton, de la pharmacie du même nom. En tant que docteur, j'aimerais proposer mes services pour voir si vous et...euh...madame la...heu...souris êtes en bonne santé.
-C'est MONSIEUR la souris ! Qu'est-ce que vous avez tous contre ça ?
-Nous acceptons vos services. C'est gentil, monsieur Chilton, remercia Walt. »
Un peu plus tard, après son examen, Mickey chercha Walt à travers la rue. Les pompiers avaient déjà nettoyer les dégâts, et il n'y avait presque plus de traces de l'incendie. Mickey retrouva enfin Walt devant l’Harmony Barber Shop. Il regardait quelque chose à l'intérieur de ce magasin.
« -Pourquoi regardes-tu depuis tout à l’heure le salon de barbier, demanda Mickey ?
-Tu vois le barbier qui est en costume traditionnel et qui tond la barbe de cet homme à l’ancienne ?
-Heu, oui. Pourquoi ?
-Parce que c’est mon père.
-Ton père ?
-Oui Mickey. Dans ma rue imaginaire, j’ai rendu hommage à mon père qui était barbier en mettant son salon dedans. Ici, c’est un homme normal qui ne me connaît pas. Mais je t’assure Mickey, que sans lui, je ne serais pas devenu ce que je suis aujourd’hui.
-Je te crois, tu sais. »
Walt emmena ensuite Mickey manger au Casey's Corner, une cafétéria populaire de la rue. Ils commandèrent deux hot-dogs et deux sodas, sans savoir que l'homme qui les suivait depuis longtemps les observait encore.
Pour dormir, Walt expliqua qu'il avait au dessus de City Hall un petit appartement idéal. Nos deux amis passèrent une excellente nuit. Le lendemain, ils durent se lever tôt pour assister au hissage du drapeau Américain sur Town Square. C'est à cet instant que Walt et Mickey furent récompensés pour leur courage et leur bravoure. Puis, ils allèrent au Coffee Grinder pour prendre une boisson chaude, café pour Walt, chocolat chaud pour Mickey. L'odeur des grains noirs et brûlants s'échappant de ce restaurant se mêlait divinement à la fragrance épicée des biscuits à la cannelle et des cookies de Cable Car Bake Shop, endroit où Walt et Mickey prirent leur petit-déjeuner.
Une heure plus tard, ils se retrouvèrent à la gare de la rue, en attendant le Main Street Railroad à direction de la Nouvelle-Orléans, où ils pensaient trouver quelqu'un pour s'occuper du collier. La locomotive à vapeur sortant d'un tunnel s'aventura dans la gare déserte où attendaient nos deux amis.
Après y être entrés, le train démarra. La fumée sortait de la cheminée de la locomotive, les paysages se succédaient. Le seul problème, c’est qu’ils étaient seuls. Un calme que Walt trouva suspect, car il avait toujours décrit Le Main Street Railoard débordant de gens et d’activité. Le plus surprenant était de savoir que le conducteur de la locomotive était resté à la gare et que celui qui le conduisait était l’homme habillé de mauve. Mais ça, aucun des deux passagers ne le savait. Ni leur destination. Car ce ne sera certainement pas la Nouvelle Orléans.
« -Malédiction ! Toujours en vie. Je VEUX récupérer mon collier et les éliminer en même temps. Je connais un endroit, et, s'ils font ce que je pense, je vais m’assurer qu’ils aillent là où ils ne reviendront pas… vivants ! Ha, Ha, Ha ! »
Plusieurs heures plus tard, le train côtoya des ravins profonds. Ce qui donna des idées au conducteur qui lança un message dans la locomotive :
« Votre attention s’il vous plaît, ici le conducteur de la locomotive qui vous parle. J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle : la bonne nouvelle c’est que nous allons arriver à destination dans quelques minutes. La mauvaise, c’est que c’est au fond du ravin. »
Au début, Les deux passagers prirent le message pour une blague, mais ils rigolèrent moins quand ils virent par la fenêtre le pont qui passait au-dessus du ravin qui commença à s’envoler, envelopper dans un brouillard mauve, pour finalement exploser en mille morceaux. Mickey tourna la tête et vit le conducteur de la locomotive rire, puis sauter par-dessus bord. Mickey le montra à Walt Disney. Il vit l’homme mystérieux, mais n’eut pas le temps de trop regarder, sachant qu’une mort certaine les attendait. Le train allait à une allure phénoménale. A peine le temps de se demander quoi faire, le train était déjà sorti des rails. Walt et Mickey connurent la loi de l’apesanteur encore une fois, la première étant celle du Hollywood Tower hôtel. Mickey sorti le collier, mais, en apesanteur, il s’envola dans les autres wagons. Le sol se rapprocha dangereusement, toujours plus vite. Walt prit la main de Mickey, puis, il « nagea » vers le collier en évitant de sortir du train. Trois wagons plus tard, le sol n’était qu’à une dizaine de mètres de la locomotive quand enfin Walt attrapa le collier, le donna à Mickey, et appuya dessus.
Au moment où le train toucha le sol, la terre se fissura pour laisser le train filer dans le fameux vide. Une énorme porte pleine de fissures et de toiles d’araignées s’ouvrit devant le train qui s’engouffra dedans. Il se remit droit et s’arrêta. Quand Walt et Mickey reprirent leurs esprits, ils remarquèrent en premier que le train était encore là, mais il était différent. Puis, ils virent un paysage désert, avec une ville fantôme. Des maisons tombaient en ruine, il n’y avait aucun habitant, et un silence de mort. Un poteau indicateur se trouvait dans la rue déserte. Walt ne put descendre du train, mais lu le nom de la ville : Thunder Mesa.

A suivre...


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MessageSujet: Re: [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland Horlog11Mar 14 Juil 2015 - 17:29

Chapitre 7 : le mystère de la mariée (première partie) :

« -Tu as dit Thunder Mesa ?
-Exactement. C’est apparemment une ville du Far-West de la ruée vers l’or, mais abandonnée. Je me demande pourquoi ?
-Pour le moment, je me demande surtout pourquoi nous sommes toujours dans un train.
-Ça a l’air d’être une gare minière. Un endroit où les trains qui vont à la mine s’arrêtent pour charger et décharger. Mais je ne vois pas de mine à l’horizon. Juste une rivière avec une montagne au milieu. »
Walt n’eut même pas le temps de finir sa phrase, qu’un énorme tremblement de terre eut lieu, ce qui les cloua sur leurs sièges et fit aussi trembler la montagne au centre du lac. Plusieurs gros rochers tombèrent dans l’eau, et un bruit métallique vint de l’autre côté de cette montagne. Un bruit de rails. Walt, qui l’entendit, prédit la suite. Le tremblement fit avancer le train sur les rails et quitter la gare. Le train commença à prendre de la vitesse. En se levant pour voir où ils allaient, Mickey vit les rails passer dans une grotte souterraine, et se cogna la tête contre le haut de la grotte. Ils s’enfoncèrent dans le noir à grande vitesse. Walt et Mickey durent bien s’accrocher pour éviter de tomber par-dessus bord. Puis, la lumière revint, et le train monta. Walt put voir que les rails longeaient une immense grotte remplie de stalactites et de stalagmites, avec au sol de grandes flaques crées par l'eau tombant des stalactites, et quelques pépites d’or qui n’avaient jamais été déterrées. Des dizaines de chauves-souris furent effrayés par le train et se jetèrent dessus, avant de sortir de la grotte. Pendant l'ascension, Mickey demanda quelque chose à Walt :
« -Comment se fait-il que l’on puisse monter ? La mine a l’air abandonnée depuis des années. Le système pour monter devrait être cassé depuis des lustres.
-Désolé Mickey, je ne sais pas, et en plus, on a un plus gros problème. Regarde devant. »
En regardant devant lui, Mickey vit le sommet, et une vue magnifique sur les rivière du Far-West. Pourquoi s’inquiéter, se demanda-il. La réponse se trouvait dans le virage suivant et dans la grande descente qui suivait. Ils s’accrochèrent et serrèrent leurs dents pour éviter de dégringoler. Le train reprit sa course à travers la montagne. Tout en évitant les cactus, Walt essaya de voir où le train passait. Mais, Walt vit quelque chose de plus intéressant : des gens ! Mais les gens étaient secondaires, car après plusieurs autres virages où le train pouvait finir détruit, les rails, qui étaient à ce moment-là près de de l’eau, avaient étés tordus. Sans doute la chute de pierre et le bruit métallique que Walt avait entendu plus tôt. Le train passa dessus, pendant que Walt et Mickey fermèrent leurs yeux, en étant sûr que le train déraillerait. Et, à la place de tomber à l’eau, le train continua sa route, en aspergeant tout le bas-côté.
En ouvrant les yeux, Walt vit une nouvelle montée qui allait au point culminant de la montagne.
« -Mickey, tu ne croiras pas ce que j’ai vu !
-Au point où on en est, je suis prêt à croire n’importe quoi !
-Je crois avoir vu des gens, dans la ville.
-C’est possible, on n’est pas les seuls personnes sur terre, que je sache ! »
Le train continua son périple dans la mine, et après plusieurs détours et frissons, arriva à la montée finale. Durant l'ascension, Walt entendit un bruit bizarre venant d'au-dessus du train. En levant les yeux, Walt vit une multitude de mèches s'allumer. Effectivement, sur une des dernières poutres de l'ascension, des dizaines d'explosifs attendaient sagement d'être actionnés. S'il ne faisait rien, lui et Mickey allaient finir sous des tonnes de rochers. Il alla à la locomotive qui se trouvait tout devant, et augmenta la vitesse du train, qui passa le sommet de la montée juste avant que les explosifs n'explosent. Elles firent même accélérer le train, qui alla tellement vite qu'on ne voyait même plus où il se dirigeait. Il pénétra dans autre tunnel souterrain. Quand la lumière revint et que le train rentra enfin en gare, Mickey se pressa de sortir de son wagon avant qu'il ne reparte.
« -Je commence à en avoir assez de tout les risques qu'on court, s'énerva Mickey.
-Moi aussi. Maintenant, qu'est-ce qu'on fait, demanda Walt ?
-Regarde, il y a de la fumée, derrière ses maisons ! »
Un bruit de tam-tam se fit entendre. Walt et Mickey décidèrent d’aller voir de plus près. Ils passèrent sous un fort en bois et sur un petit pont. Une rivière coulait en dessous, avec un petit bosquet sur le côté. C’est de là que venait les nuages de fumée. Des tipis se virent très vite.
« -Il est clair qu’il s’agit d’indiens. Montra Walt Disney.
-Tu crois que c’est eux qui ont fait de cette ville une ville fantôme ? Demanda Mickey.
-Je n’en suis pas sûr. Ils ont l’air plutôt calme.
-Le calme avant la tempête. Allons-nous en d’ici. Il y a d’autres endroits beaucoup plus sympathiques que celui-là.
-Attends une minute, Mickey. Je veux savoir ce qui se passe dans cette ville. »
A ce moment-là, ils tombèrent au sens propre dans un piège posé par des indiens, un trou creusé et recouvert de feuilles... Les indiens arrivèrent et les attachèrent dans leur campement situé un peu plus loin. Un indien qui semblait être le chef s’approcha d’eux. Walt essaya de lui parler.
« -Nous être venus en paix. Nous pas vouloir tuer vous, nous être perdus. Vous pas tuer nous ?
-Ne vous en faites pas, nous ne vous tuerons pas. »
Walt fût étonner de voir parler l’indien comme lui.
« -Euh, désolé d’avoir parlé comme ça. Je croyais que…
-Ne vous en faites pas, vous n’êtes pas les premiers à avoir parlé comme ça. Bienvenue à l’Indian Village, messieurs. Nous sommes le clan des Pinewood. Vous n’êtes pas venus pour résoudre le fameux mystère ?
-Quel mystère ?
-Celui qui s’est produit-il y a quelques années, en 1886. La légende raconte qu'ici, face de la ville de pionniers Thunder Mesa, la mine de la montagne du grand tonnerre a été abandonnée en raison de la malédiction planant sur ce lieu. Cette montagne est la résidence de l’Oiseau Tonnerre, un aigle géant dont les « blancs » ont troublés le repos. Aussi l’esprit sacré a fait tarir le filon et écrouler la mine.
-Et le mystère, c’est la malédiction ?
-Plutôt la personne à qui a été destinée la malédiction. Maintenant je vais vous détachez pour…
-Un instant ! Qui est cette personne qui a subit la malédiction ? Demanda Mickey.
-Vous voulez donc aller résoudre le mystère de la mariée ?
-Oui, répondit Mickey sans demander son accord à Walt.
-Bien. Je vais vous libérer. Mais soyez très prudent. On ne sait pas de quoi les résidents du manoir sont capables. »
Le chef les détacha et pointa un chemin qui conduisait à Thunder Mesa. Walt posa une dernière question :
« -Comment parlez-vous aussi bien notre langue ?
-Quand les blancs arrivèrent, ils nous ont attaqués et forcés à devenirs des gens de ville. Mais, quand le tremblement de terre frappa Thunder Mesa, nous avons tout de suite sût que c’était le dieu Tonnerre qui se réveillait, et nous avons décidés de retrouver les traditions de nos ancêtres indiens. »
En chemin, Mickey et Walt discutèrent :
« -Qu’est ce qui t’a pris de dire que nous acceptions de vaincre une malédiction ? Demanda Walt.
-Je me suis dit que comme moi tu voulais comprendre ce qui était arrivé à la ville.
-A la ville, oui, mais à un manoir et à une mariée, Non !
-Désolé, mais il est trop tard. On a donné notre parole aux indiens. Mais ils ne nous ont pas dit ou se trouve le manoir. »
Nos amis passèrent le fort nommé Fort Comstock, et se retrouvèrent sur la place de la ville. Ils regardèrent autour d’eux, mais ne virent pas de manoir. Soudain, un orage éclata. La pluie tombait et les éclairs déchiraient le ciel.
« -On devrait se mettre à l’abri. Mais je ne vois pas où on pourrait s’abriter. Les maisons sont fermées à clefs.
-Je vois de la lumière sur la colline, là-bas. »
Walt se retournât et vit effectivement de la lumière. Elle provenait d'une fenêtre. Une âme vivait bien à Thunder Mesa.
« -On devrait peut-être demander aux gens qui vivent là-bas s'ils peuvent nous héberger.
-Je crois qu’on n’a pas le choix. Répondit Mickey. »
Ils coururent vers la lumière, et la silhouette d’un foyer devint claire. Un manoir en piteux état se dressait devant nos deux héros au sommet d’une petite colline, donnant sur le côté sud de Big Thunder Mountain.
« -Tu crois que les indiens parlaient de cette maison ? Demanda Mickey.
-Peut-être. Il y a une inscription sur ce mur : « Ravenswood Manor ». On devrait aller frapper à la porte. »
Si Walt savait lire le latin et était plus attentif, il aurait remarqué qu’autour de l’inscription Ravenswood Manor, était écrit : Non Omnis Moriar : Je ne mourrai pas complètement !
Walt et Mickey passèrent par un portillon qui donnait sur les jardins du manoir. Ils étaient en friche, envahis par les mauvaises herbes et la végétation luxuriante morte. Mickey vit une boîte à musique jouer une musique lente, presque effrayante, à l’intérieur d’un vieux kiosque. Dans ce même kiosque se trouvait une table. Sur cette table, deux tasses que Walt croyait voir bouger et verser du thé. Une cheminée du Manoir laissait s’échapper une fumée verte, qui semblait sortir à sa guise, tandis que depuis la fenêtre la plus à gauche du premier étage, une silhouette se découpait dans la lumière intérieure, regardant les deux courageux invités se rapprocher. Walt et Mickey ne virent pas la silhouette.
Avant d’arriver devant l’entrée, Walt entendit des hurlements, mais, ils étaient très faibles. « Le vent, sans doute. » Se dit-il. Il passa devant une fenêtre où il était écrit sur la poussière de la vitre : « Help Me ».
Ils arrivèrent par une allée passant le long de la véranda, puis se présenta à eux l’immense entrée de la bâtisse qui semblait abandonnée. Mickey frappa à la porte, mais personne ne répondit. Les volets du manoir claquaient, sans qu’il y ait le moindre souffle de vent. Soudain, la porte s’ouvrit toute seule. Walt et Mickey entrèrent dans la demeure, afin d’arriver dans le hall d’accueil. Il contenait un lustre poussiéreux, deux miroirs, et on entendait de la musique. Une voix se fit entendre dans l’obscurité. Une voix masculine et terrifiante. Elle disait :
« -Vous, vous qui avez osé troubler la sérénité de ces lieux…
-Qui est là ? Demanda Walt.
-… Aurez-vous le courage de franchir la porte de cette maison ! Allez, ne vous faîtes pas prier, entrez… qu’attendez-vous donc ? N’ayez pas peur au point où vous en êtes. »
Soudain, la porte d’entrée se ferma à clef. L’orage doubla, à l’extérieur du manoir. A l’entrée du jardin, les éclairs et la foudre dévoilèrent le vrai visage de la bâtisse, car l’enseigne Ravenswood Manor, devint Phantom Manor.

A suivre...


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MessageSujet: Re: [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland Horlog11Mer 15 Juil 2015 - 15:03

Chapitre 7 : le mystère de la mariée (deuxième partie) :

« -Montrez-vous en pleine lumière, que je vous vois un peu ! Ha, ha, ha, ha, ha, ha, ha ! 
-Nous… Nous n’avons pas peur, rétorqua Mickey.
-Et vous, montrez-vous. Exigea Walt.
-Vous n’avez rien à craindre, chers amis. »
Pendant le discours de cette voix mystérieuse, Mickey et Walt avaient la désagréable sensation d’être observés. La lumière vacillait dans la pièce. Un mur s’ouvrit, laissant place à une salle octogonale rempli de quatre tableaux de l'ancien temps, accrochés au mur.
« -Allez, entrez. J’ai tellement de choses à vous faire découvrir » reprit la voix.
Ces tableaux représentaient une femme sur chacun d’eux. La même. L’un d’eux montrait une scène ou la femme descend un fleuve en gondole, un autre où elle traverse à pied un cours d’eau peu profond, un autre où elle cueille des roses dans le jardin du manoir et un dernier où elle profite d’un pique-nique avec un homme qui semble être son fiancé.
Ils y entrèrent, croyant que c’était une sortie. Mais quand ils se retrouvèrent au milieu de la pièce, aucune autre porte ne se présentait à eux. Pire, le mur se referma, laissant Mickey et Walt dans cette pièce avec une musique et la voix qui reprit de plus belle.
« -Notre visite commence ici, dans cette galerie, où vous pouvez admirer la douceur et l’innocence de la jeunesse. Hélas ! Les choses ne sont pas toujours ce qu’elles paraissent. »
En effet, une sensation bizarre s’empara des deux voyageurs. En regardant en l’air, les tableaux se mirent à bouger. Les personnes qui étaient dans les tableaux n’en sortaient pas comme dans les films, non. C’était plus étrange que ça : les tableaux s’allongeaient verticalement, entraînant les quatre peintures dans une déformation, ce qui y révéla des détails auparavant invisibles :
La fille, sur le fleuve, se dirigeait sans le savoir vers une immense chute d’eau, lorsqu’elle traversait le cours d’eau à pied, un monstre sous l’eau se préparait à l’attaquer, lorsqu’elle cueillait des roses, une tombe s’ouvrait à proximité, libérant un mort visiblement hostile et le pique-nique des deux amoureux était infesté d’horribles vermines, de fourmis, d’insectes et de serpents. C’était terrifiant. La musique devenait elle aussi de plus en plus inquiétant, les paroles de la voix le devenaient aussi.
« -Les murs de cette pièce, par exemple, ne s’allongeraient-ils pas, par hasard ? Et comme vous pouvez le remarquer, il n’y a ni portes, ni fenêtre ! Quel angoissant problème à résoudre…PAR OU SORTIR ?!  Ah, Ah, Ah. J’ai bien peur que vous soyez contraint de me suivre… »
La voix se tue, mais pas l’angoisse de Walt et Mickey, qui se demandaient comment échapper à la voix et sortir du manoir. La musique s’arrêta un instant et le noir tomba. Des éclairs illuminèrent la pièce. Ils firent apparaître deux ombres au plafond. Des ombres ? Pas vraiment, car, quand la musique reprit avec des rires assourdissant, en regardant de plus près, on reconnaissait l’homme habillé de mauve et d’un haut de forme, pendre un homme. Mais, ces deux personnes sont sans doute restés longtemps là-haut, car tous deux avaient des crânes sans peau. Un châtiment diabolique. L’obscurité revint. Le silence s’installa et le pendu s’était volatilisé. Un autre mur s’ouvrit. Walt prit Mickey par la main et ils empruntèrent ce passage, en pensant à une sortie. Walt fut déçu quand il vit à la place une autre galerie. Elle était un peu plus « normale », malgré la présence de la musique tragique. Plusieurs tableaux étaient présents dans la pièce. La voix continua son récit :
« -Désolé, je ne voulais pas vous effrayer. Continuons la visite, il y a encore beaucoup de choses à découvrir. Alors, gardez votre sang-froid, et restez ensemble. Je serai navré de vous perdre…
-Finalement, elle a l’air plutôt gentille, cette voix, lâcha Mickey.
-…Si tôt ! Finit la voix. »
Ils marchèrent droits devants eux, sans regarder derrière. Soudain, la voix revint et dit :
« -En passant devant ces inestimables œuvres d’art… Peut-être ressentez-vous comme une impression… Bizarre ! N’ayez pas peur. Tout ceci est une illusion d’optique ! »
Mickey se retourna, car il avait entendu du bruit, et, il vit les tableaux qui étaient devenus terrifiants. Un bateau qui avant était si beau était devenu un bateau fantôme, une femme qui était allongée sur un divan était devenu une panthère, un chevalier était devenu fantôme aussi et une femme c’était retrouvé avec des serpents sur la tête.
« -La vraie beauté de cette maison nous attend plus loin ! Continua la voix.
-Ce manoir est hanté ! Cria Mickey.
-Ah oui ? Je n’avais pas remarqué. Répondit Walt.
-Sérieusement, il faut sortir d’ici. L’envie de briser une malédiction s’est échappé de moi.
-Oh ! Regarde ce tableau ! »
Un tableau plutôt grand se trouvait au bout de la galerie. Il représentait une jeune femme en robe de mariée.
« -Je pense que c’est la mariée dont parlait le chef indien, expliqua Mickey.
-Bonne conclusion, mon cher Mickey, mais, moi, ce qui m’intéresse pour le moment, c’est de trouver une issue.
-Il y en a une, au bout de ce couloir remplit de portes. On y voit la lumière de l’extérieur.
-Enfin une bonne nouvelle. Je suis prêt à tout pour sortir d’ici. »
Aussi, Walt et Mickey coururent jusqu’au bout de ce petit couloir. Ils croisèrent des dizaines de portes immobiles, chacune avec une armure à côté d’elle. Le papier peint de ce couloir est assez bizarre. Il était violet, avec des motifs de monstres dessus. Walt et Mickey se rapprochaient de plus en plus du bout du couloir, où se trouvait un grand escalier menant à l’étage supérieur. Au milieu de cet escalier se trouvait une grande vitre reflétant la tempête de l’extérieur.
Hélas, le rire de celui qui se trouvait dans l’ascenseur recommença, mais, sans rien dire. Au moment où le rire reprit, le couloir s’allongea, en gardant la même distance. Le couloir devint sans fin.
« -Impossible de continuer, on se fatiguerait pour rien. Compris Mickey.
-Tu as raison. On devrait voir derrière l’une de ces portes ? Il y en a bien une qui nous fera sortir d’ici. »
Ils essayèrent différentes portes, mais aucune ne s’ouvrit. Ils étaient piégés dans un couloir qui ne s’arrêtait jamais. Et le rire angoissant de la voix n’arrangeait rien. Soudain, une porte s’ouvrit. Ils y entrèrent, mais il faisait noir. Walt prit une allumette et vit avec effroi une dizaine de corps squelettiques qui étaient prisonniers dans cette pièce. Walt et Mickey sortirent illico presto. Ils eurent du mal à fermer la porte, tant les squelettes essayaient de forcer le passage. Ils virent toutes les portes s’enfoncer, comme si des gens voulaient sortir de ces pièces. En passant devant les autres portes, ils entendirent battre, frapper, ou crier derrière celles-ci, et les heurtoirs semblaient se déplacer par eux-mêmes.
Walt était désespéré. Mickey eut soudain une idée. Il sortit de sa poche le collier. Il appuya dessus, mais rien ne se passa. Il appuya plusieurs fois dessus, mais toujours rien.
« -Ha, Ha, Ha. Stupides mortels. La magie ne peut être utilisée en ce lieu, parce qu’il est déjà frappé par de la magie !
-Maudit soit le fantôme qui nous parle. Jura Walt.
-Et maudit soit le fantôme qui déplace ce chande… Mickey hurla. »
En effet, devant eux, dans le couloir, un candélabre flottait sans que personne ne l’ai dans les mains. Mickey se jeta dans les bras. Mais ce qui effraya Walt, c’est quand une sorte de forme humaine transparente apparu. Elle ressemblait à une femme.
« -C’est la mariée dont parlait les indiens. Dit Walt.
-En tout cas, je ne lui demanderai pas son certificat de décès. Répondit Mickey.
-On devrait la suivre. Elle s’en va.
-Suivre un fantôme dans un couloir sans fin. Génial. »
Ils coursèrent le chandelier qui gagnait de la vitesse. Soudain, le rire s’arrêta. Puis, le couloir toucha à sa fin. Le rire qui s’était arrêté avait aussi stoppé la magie de cette partie du manoir. Devant l’escalier se trouvait une horloge démoniaque, avec un grand "13", au lieu du 12 habituel et ses aiguilles tournaient à l'envers. Comme si l’on remontait le temps.
Ils montèrent l’escalier à double voie qui donnait une vue sur l’extérieur. Des choses étranges se produisaient dehors, et la vitre ne pouvait être brisée, malgré les multiples essais de Walt et Mickey.
Ils empruntèrent alors une porte sur un des côtés de l'escalier. Ils se retrouvèrent le long d'un balcon, regardant vers le bas dans une salle de bal, où une fête de mariage avait lieu.
C’était horrible. Les invités fantomatiques entraient dans la salle, apportant des cadeaux de mariage, et s'asseyaient autour de la table, où un gâteau de mariage moisi les attendait. Des fantômes ivres se balançaient dangereusement du lustre au-dessus de la table. Dans la salle de bal, des couples, vêtus élégamment, dansaient sur une valse jouée par un organiste fantôme. Mais, ce qui intrigua plus les deux aventuriers, était que la mariée qu’ils cherchaient depuis tout à l’heure avait pris une forme humaine, sans transparence.
Elle se dressait sur un escalier, en chantant et en regardant une fenêtre ouverte. Le rire reprit soudain, et l’homme de tout à l’heure, celui qui avait pendu un autre homme dans l’ascenseur, apparu sur la fenêtre ouverte en riant. Walt et Mickey se cachèrent derrière des rambardes pour éviter qu’il les voie. L’homme se pencha et parla à la mariée :
« -Mélanie, as-tu vu les deux étrangers ?
-Oui, Phantom. Je les ai vus à ma poursuite dans le couloir du rez-de-chaussée. Pourquoi les recherchez-vous ?
-Je les poursuis depuis des pays au-delà de Thunder Mesa. Ils ont quelque chose qui m’appartient et qui me permettrait de conquérir d’autres endroits que Phantom Canyon.
-Bien, oh maître. »
Et il disparut. Walt se releva, pour voir si la voie était libre.
« -Il faut que tu ailles parler à cette mariée, conseilla Mickey à Walt.
-Et pourquoi je devrais y aller. Déjà, je n’avais pas envie de mener l’enquête sur une malédiction, ensuite, toi, tu ne peux pas mourir, alors que moi, oui. Si ça se trouve, c’est une dangereuse psychopathe fantôme. C’est à toi, d’aller la voir, répondit Walt.
-Donc tu serais prêt à sacrifier ton propre fils juste parce que tu ne sais pas si cette fille est plus dangereuse qu'un seau entier rempli de Trempette ?
-C’est quoi, de la Trempette ?
-C’est un mélange de diluants à peinture, et la seule chose qui puisse tuer un Toon.
-Ah ? D’accord, je crois que je vais aller voir la mariée, mais c'est la dernière fois ! »
Walt alla, avec une boule au ventre, parler à la mariée. Il descendit les marches, évita le regard des fantômes et arriva devant la mariée.
« -B…Bonjour, madame la mariée.
 - Oh, bonjour, vivant. Que me vaut cette visite ? Cela fait depuis 1886 que je n’ai vu personne dans ce manoir. A part les fantômes.
-Heu, bonjour madame…
-Mélanie.
-Bonjour Mélanie, j’aimerais juste savoir, si je ne vous embête pas, qui est cet homme au visage de squelette ?
-C’est le maître de cette ville et de ce manoir. Il a disparu il y a plusieurs mois, et aujourd’hui, il est à votre recherche. J’ignore pourquoi.
-Vous allez nous dénoncer ?
-Je ne suis pas comme lui. Je déteste quiconque aime ce monstre.
-Merci. Nous pensons, après vous avoir entendus, qu’il recherche ce collier. »
A peine Walt sorti le collier de sa poche, que Mélanie poussa un cri en volant vers Walt, avant de disparaître dans le néant !

A suivre...


[Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland Disney11

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MessageSujet: Re: [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland Horlog11Jeu 16 Juil 2015 - 14:13

Chapitre 8 : Grim Grinning Ghosts (première partie) :

« -Qu’est ce qui s’est passé ? Demanda Walt.
-Un mauvais souvenir, répondit un fantôme. Jasper Jones, je suis un des domestiques du manoir.
-Walt Disney, artiste. Et, quoi ? Questionna Walt.
- Si elle fuit en voyant ce collier, c’est parce que ça lui rappelle le jour où… Enfin, vous me comprenez ?
-Bien entendu. Mais, où est-ce qu’on pourrait retrouver Mélanie ?
-Si je me rappelle bien, son boudoir est au fond du couloir de l'autre côté de l'escalier à double voie.
-Merci beaucoup. On essaiera de ne pas se perdre.
-Ne vous en faites pas, l’étage n’a pas de couloir sans fin. Au revoir.
-Au revoir... Attendez. Comment êtes-vous au courant pour le couloir sans fin ? »
Jasper ne répondit pas. Tandis que Walt et Mickey reprirent leur course, il s'approcha d'une femme assise autour de la table :
« -Anna, prévient Leota que les deux mortels arrivent. »
Pendant ce temps, Walt et Mickey parcouraient le corridor. Ils ouvrirent une première porte, mais ils se trompèrent de porte. Ils étaient tombés sur le conservatoire contenant un piano. À première vue, il semblait jouer par lui-même, mais on pouvait remarquer l'ombre d'un pianiste fantôme. Mickey referma la porte aussi rapidement qu’il l’avait ouvert.
Mickey fit une deuxième tentative. Il ouvrit une autre porte, mais, ce n’était pas non plus le boudoir de Mélanie. C’était une pièce ronde, en désordre. Un vrai capharnaüm. Au centre de cette pièce se trouvait une boule de cristal vide, entourée d’un grimoire fermé, un fauteuil et des bougies éteintes.
« -Les fantômes ne connaissent pas leur propre maison. Si seulement quelqu’un de réel nous montrait la bonne direction, souhaita Walt.
-Si c’est une direction que vous cherchez, je suis là pour vous aider.
-Qui a parlé ? Et où ça, là ?
-Je suis madame Leota. Voix de tous les esprits. Et je suis également ici.
-Où ça, ici ?
-Dans la boule. »
Walt baissa la tête en direction de la boule de cristal, puis vit la tête d’une femme à la peau verte, et aux cheveux flottants dans un brouillard mauve. Les bougies auparavant éteintes s’allumèrent et s’envolèrent en l’air et le grimoire fermé s’ouvrit à la page « Death ».
« -Donc vous êtes une voyante, C’est ça ? Demanda Mickey.
-Le terme de voyante n’est pas très précis. Je préfère qu’on dise voix de tous les esprits.
-Parfait, alors vous allez pouvoir éclairer nos esprits. Nous cherchons le boudoir de Mélanie.
-Pour vous aider, suivez mon corbeau. Il vous conduira jusqu’à sa salle de repos.
-Merci. Au revoir, la boule. »
Un corbeau entra dans la salle de spiritisme, puis attendit Walt et Mickey pour sortir. Il s’envola dans les couloirs sombres du Manoir, puis s’arrêta devant une porte. Walt et Mickey entrèrent dans la pièce, pendant que dans la salle de spiritisme de madame Leota, un autre esprit apparut.
« -Est-ce ceux-là qui veulent ruiner votre complot, et vous renvoyez dans votre tombeau ?
-Oui, Leota. Vois-tu, cette souris et cet homme se croient malins, alors que ce sont des marionnettes. Sans le savoir, ils lisent le texte de mon merveilleux scénario diabolique. »
Pendant ce temps, dans le boudoir, Mélanie se trouvait devant un miroir ressemblant à un crâne énorme, en pleurant tandis qu'une boîte à musique jouait, ainsi qu'un vieux gramophone. Mickey alla demander à Mélanie :
« -Pourquoi vous-êtes-vous enfuie, quand vous avez vu le collier ?
-Parce qu’il appartient à la personne qui a détruit la vie des 700 personnes qui étaient venu pour mon mariage. Mais je n’ai pas envie de vous raconter cette histoire.
-Écoutez, madame Mélanie. Nous sommes là pour vous aider. Nous sommes prêts à entendre vos récits.
-N'empêche, 700 personnes, vous devez avoir de la place, dans ce manoir.
-Vous êtes ici pour m’aider ? Bien. Venez. Allons dans la salle de spiritisme de madame Leota. C’est la voyante suprême du manoir. Nous vous expliquerons ce qui s’est vraiment passé à Thunder Mesa. »
Mélanie prit son chandelier, puis disparu. Seul resta visible le candélabre en l’air. Il se déplaça, puis sortit de la pièce. Walt et Mickey suivirent la lumière dans le couloir, et retournèrent dans la salle ronde et en désordre de madame Leota. Mélanie expliqua la raison de leur venue à la voyante. La boule de cristal devint trouble, puis, des images apparurent à l’intérieur. Mélanie conta la tragique histoire.
« -L’histoire est longue et remonte aux origines de Thunder Mesa. Henry Ravenswood, un colon de l'Ouest, arriva dans cette plaine, à l’époque déserte, il y a bien longtemps de cela. Avec une poignée d’hommes, il commença à creuser dans la montagne nommée Big Thunder Mountain, pour trouver de l’or.
-Mais comment ont-ils fait pour arriver sur la montagne, sachant qu’une rivière passe entre la rive et Big Thunder Mountain, demanda Mickey ?
-Ils ont creusé profondément sous la rivière, de façon à pouvoir passer de l’autre côté. Un jour, Ravenswood trouva une grotte entière remplie d’or. Il fonda alors la Thunder Mesa Mining Company, créant ainsi la ville de Thunder Mesa. Il devint riche et construisit lui-même un manoir victorien sur les hauteurs de Boot Hill, un ancien cimetière indien, donnant une superbe vue sur Big Thunder Mountain, où il éleva une famille et eu une fille, nommée Mélanie Ravenswood, c’est-à-dire moi.
-Vous êtes la fille du fondateur de cette ville ?
-Exact.
-On nous a parlé d’une légende concernant Big Thunder Mountain, et d’un Oiseau Tonnerre. Êtes-vous au courant, demanda Walt ?
-Hélas, oui. L'Oiseau Tonnerre, rumeur répandue par les indigènes sur Big Thunder Mountain, était un esprit puissant renfermant un trésor. Selon la légende, sa colère se serait matérialisée par un terrible tremblement de terre. Cependant, mes parents et moi-même ne voulions pas croire à ces histoires absurdes. Le temps passa, et l'or sur Big Thunder Mountain manqua. Les mineurs devaient alors creuser plus profondément dans la montagne. J’étais passée d'une jeune fille à une belle jeune femme. Je me fiançais avec un ingénieur de train qui avait prévu de m'emmener loin de Thunder Mesa, à la grande consternation de mon père. Celui-ci a fait tout ce qu'il pouvait pour arrêter le mariage, mais ses tentatives inutiles ont été interrompues quand un terrible tremblement de terre le tua lui et ma mère, Martha Ravenswood, en 1860, mais c'est une autre histoire.
-C’était l’Oiseau Tonnerre ?
-Il semble, effectivement, que l'Oiseau Tonnerre avait été réveillé. Mais je ne le pensais pas, à l’époque. Le jour de mon mariage, les invités déposèrent des cadeaux dans la salle de bal. Un homme étrange me demandât d’ouvrir un petit paquet dans ma chambre.
-A quoi ressemblait cet homme ?
-Il avait un haut-de-forme mauve, un manteau mauve, et son visage était caché dans l’ombre. Alors que je me préparais dans ma chambre, je décidai d’ouvrir mon paquet. Il contenait un collier doré avec un rubis rouge au milieu. En le mettant autour du cou, j’ai eu une drôle de sensation. Je sentais que quelqu’un était en danger. Je ne sût pas tout de suite qui ou comment. Dans la salle de bal, j’étais assise toute seule. Les heures passèrent sans aucun signe du marié. Je décidai d’aller le chercher. Mais pour une raison que j’ignorais, le Manoir devenait plus grand à chaque instant, les chambres se multiplièrent, l’orage dehors doublait, mais je ne me souciais pas de cela. Je voulais juste retrouver mon mari. Puis, je l’ai trouvé.
-Où était-t-il, demanda Walt ?
-Hélas, l’homme qui m’a offert ce collier avait attiré mon mari au grenier où il le pendit par le cou.
-Le pauvre.
-L’homme était en train de le pendre, sous mes yeux. Puis, il se dirigea vers moi, et se mit à rire. Je pus voir sa tête. C’était en fait un crâne humain. L’homme qui avait pendu mon aimée était un spectre. Il ouvrit sa bouche, et une sorte de fumée sorti de mon corps. Il aspira mon âme. Je me suis écroulée par terre. Du collier qu'il m'offrit sorti une fumée mauve qui fit exactement la même chose aux 700 personnes présentes. Il ferma toutes les sorties possibles et inimaginables, de façon à ce que personne ne s'échappe du Manoir. Il savait de toute façon que toute la ville de Thunder Mesa était présente, ce jour-là.
-C’est pourquoi Thunder Mesa est une ville fantôme ?
-Oui. De l'intérieur comme à l'extérieur, la maison se transforma en un manoir macabre. Les toiles d'araignée poussiéreuse couvrirent chaque centimètre. Les explorateurs et les gens passant dans la ville pensaient que j’avais perdu mon esprit, que j’errais dans la maison pendant des années et des années, à chanter doucement à mon époux, alors que tout autour des démons et des fantômes se délectaient et dansaient, que partout où j’allais, alors qu'en faite j'étais bien consciente de ce qui se passait. Je guette toujours par la fenêtre voir si des gens venaient nous libérés, délivrés. Le rire éternel du Phantom se ressent encore aujourd’hui à travers les murs du manoir. A l'extérieur, les beaux jardins tombaient en ruine. Le tremblement de terre, qui tua mes parents, avait fait une énorme entaille dans la moitié ouest de la propriété. La ville de Thunder Mesa se changea donc alors, pour devenir une ville fantôme. Mais vous, vous pouvez nous aider.
-Nous ? Demandèrent stupéfaits Walt et Mickey.
-Vous ne le voyez peut-être pas encore, mais vous nous sauverez, j’en suis sûr.
-Et Leota, comment elle est devenu…euh…ça ? Demanda Mickey.
-Autrefois voyante avec un corps j’étais, mais pas voyante de bonne aventure. Avec les esprits de l’au-delà je communiquais, Même ceux sans cœur pur. Hélas, le Phantom j’ai rencontré, mon esprit il a aspiré. Longtemps dans une boule de cristal j’ai été enfermée, jusqu’à ce que dans le manoir on me trouve une utilité, répondit Leota
-Donc, le collier appartient à un squelette, un homme mort ou un esprit, rien de plus logique, raconta Mickey. Mais ça n’explique toujours pas comment il est arrivé dans mon grenier.
-Madame Leota, demanda Walt, est-ce que vous pouvez nous dire d’où vient le collier ?
-Oui, je le peux, je fais tout ce qui peut rendre heureux. »
D’un seul coup, la boule de cristal se souleva de son socle. La table où se tenait le socle elle-même commença à flotter.
La boule de cristal reprit sa place plusieurs instants plus tard sur le socle sous les yeux ébahis de Mickey et Walt. Des images apparurent dedans : des chutes d’eau, une jungle, un temple. Puis, la tête de Leota réapparu. Elle dit :
« -Sur l’île de l’Aventure se trouve un temple abandonné. Trouvez-le et chez vous vous rentrerez. Mais faites attention à la carcasse rocheuse, même si les apparences sont trompeuses.
-Merci madame Leota, et merci à vous, Mélanie, de nous avoir éclairé la voie. Remercia Walt. Appuie sur le collier, Mickey.
-Revenez, revenez, vous venez à peine d'arriver, reprit Mélanie.
-Que se passe-t-il, demanda Mickey ?
-Nous devons aller sur l’île de l’Aventure, comme vous nous l’avez demandé, expliqua Walt.
-Et je meurs de solitude. »
La tête de Leota remplaça celle de Mélanie durant un instant. Soudain, Elle hurla, et disparu dans un brouillard sinistre. Quand il se dissipa, ce n’était plus Mélanie qui se tenait-là, mais le terrible Phantom. Un squelette horrible habillé d’une veste mauve, et d’un haut-de-forme de la même couleur.
« -M..M..Mickey ? Demanda Walt. Serais-ce le..le..
-Le Phantom ! Reprit le squelette. Celui qui vous cherche depuis bien trop longtemps pour lui. Maintenant, vous allez me rendre mon collier !
-Jamais ! Cria Mickey. C’est notre billet de retour.
-Dans ce cas, que l’enfer vous emporte ! Hurla le Phantom. »

A suivre...

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MessageSujet: Re: [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland Horlog11Ven 17 Juil 2015 - 13:34

Chapitre 8 : Grim Grinning Ghosts (deuxième partie) :

D’un seul coup, les portes de la salle de spiritisme s’ouvrirent pour laisser passer des dizaines d’esprits de l’enfer gris et flous qui poussait des cris très aigus. Walt et Mickey sortirent à toute vitesse de la salle et coururent de toutes leurs forces jusqu’aux escaliers. Ils descendirent par un petit couloir qui menait à une porte entrouverte. Ils la fermèrent et se retrouvèrent dans le noir.Walt alluma une allumette. Mickey regarda autour de lui, et vit surtout de la terre, une sorte de grotte souterraine. Mais, un bruit fit sursauter nos deux aventuriers. Ils se retournèrent, et ce qu’ils virent leur donna une peur bleue. Plusieurs cercueils étaient au sol et fermés.
« -Euh… Papa, demanda Mickey, où sommes-nous ?
-Je crois que nous sommes dans les catacombes du manoir.
-Je vois. Sortons discrètement. »
Ils prirent le chemin de la porte qui se trouvait de l'autre côté et qui conduisait sans doute à l’extérieur, lorsqu’une musique troubla le silence. Walt se retourna de nouveau, et vit les cercueils bouger. Des mains squelettiques en sortaient, et les morts se trouvant à l’intérieur semblaient hostiles. Soudain, quatre bustes commencèrent à chanter sur un rythme que les squelettes jouaient avec leurs os :

When the crypt doors creak and the tomb stones quake, Spooks come out for a swinging wake. Happy haunts materialize, And begin to vocalize.

Grim grinning ghosts come out to socialize !

Now don't close your eyes and don't try to hide, Or a silly spook may sit by your side. Shrouded in a daft disguise, They pretend to terrorize. Bouh !

Grim grinning ghosts come out to socialize.

As the moon climbs high o'er the dead oak tree, Spooks arrive for the midnight spree. Creepy creeps with eerie eyes, Start to shriek and harmonize !

Grim grinning ghosts come out to socialize.
 
When you hear the knell of a requiem bell, Weird glows gleam where spirits dwell. Restless bones etherialize, Rise as spooks of every size...

Grim grinning ghosts come out to socialize.  

Sur le chemin vers la porte se trouvait une série de miroirs. Dans les premiers, rien d’inquiétant. Mais au fur et à mesure que nos amis s'approchaient de la sortie, le Phantom apparaissait derrière eux, sans qu'ils s'en rendent compte. Ils se retrouvèrent dans le cimetière de Thunder Mesa. Walt, lui, entendit un cœur battre. Il se rapprocha de la tombe qui se trouvait au milieu du cimetière et qui n'avait pas de nom. Il tendit l’oreille, et c’était effectivement un cœur qui battait à l’intérieur de la tombe.
« -Il y a quelqu’un, dans la tombe, Demanda Walt ?
Aidez-moi à sortir de là ! Je m'appelle Mélanie ! Le Phantom m’a enfermé là-dedans. Je ferai ce que vous voudrez si vous m'aidez.
-D’accord. Nous allons ouvrir la tombe. »
Walt prit un pied de biche qui traînait dans les mauvaises herbes du jardin pour ouvrir la tombe. Mais, le rire du Phantom approchait. Mickey aida Walt à forcer la tombe avant qu’il n’arrive. Ils réussirent à l’ouvrir, et une boule blanche lumineuse en sortit. Elle s’envola et parti loin.
« -On ne peut jamais se fier aux fantômes, remarqua Mickey.
-Peut-être bien. Sortons de ce cimetière. Je n’ai pas envie de rencontrer ce Phantom. »
Ils commencèrent à se diriger vers la sortie de Boot Hill, en regardant les différentes tombes cachées par la végétation sauvage. Le cimetière se divisait en deux parties. Le carré privé des Ravenswood, où étaient enterrés après querelles et disputes de leurs vivants, Henry Ravenswood 1795-1860, Martha Ravenswood 1802-1860, Jasper Jones, valet de chambre loyal, mort en 1886, et Anna Jones, fidèle femme de ménage, morte en 1867, puis le cimetière communal.
Mickey et Walt purent voir plusieurs morts insolites. La tombe collective du « Gang au portefeuille troué », 20 personnes mortes en 1892. La tombe d’un écureuil mort au petit déjeuner, le 13 novembre 1865, la tombe d’un loup mort au déjeuner, le 13 novembre 1865, la tombe d’un homme mort au diner, le 13 novembre 1865, et la tombe d’un ours dans sa dernière hibernation après des années de chasse heureuse.
Les tombes d’un couple, Frank Ballard 1837 - 1859 et Mary Murphy 1829 - 1859, jusqu’à ce que la mort les séparent. A l’arrière, la tombe de Ma Ballard 1800 – 1859, celle d’un gangster, Dakota Dick, il fut pendu le 17 octobre 1867, descendu le 16 janvier 1868, poignardé le 18 décembre 1868, empoisonné le 21 mai 1869, mais il reviendra. Ensuite, le caveau de Jacques Schrillman. Il fut lynché par une poignée de mélomanes, une fausse note l'aura tué. Valentin, dit le Désossé, Ici reposent les miettes d'un homme brisé. Une tombe à la mémoire du Révérend Jared Bates, mort le 6 août 1862, érigé par les filles du Lucky Nugget Saloon : Brigitte, Caroline, Lotte, Anna, Lulu, Fifi et Sue, son troupeau plein de regrets.
Harry la Colère, Il vit rouge mais fut trop lent à dégainer et se retrouva six pieds sous terre. Ci-gît Leadfoot Fred, il dansa trop lentement et maintenant il est mort. Walter Elias Disney 1901-1952.
« -Attendez ! Reprit Walt. Quoi ? »
Cette tombe s’ouvrit, et un corps en état de décomposition en sorti : le Phantom !
« -Mes amis, commença-t-il. Je crois que vous n’avez pas encore compris que vous ne m’échapperez pas. Ha, ha, ha, ha ! Ce tombeau sera votre tombeau !
-Je crois qu’il est temps de s’enfuir, Mickey. Dit Walt. »
Walt et Mickey prirent leurs jambes à leurs cous et se dirigèrent vers Thunder Mesa. Pendant leur course, un tremblement de terre se produisit. Les deux acolytes tombèrent au sol. En se relevant, Walt remarqua que la ville ne ressemblait plus du tout à celle qu’ils avaient traversée plus tôt. La ville était peuplée, et une énorme faille d’où sortait de la fumée la coupait en deux. Un homme avec un chapeau melon et les clefs de la ville s’approcha de Walt. C’était le maire, et dans la plus pure tradition de l'hospitalité de l'Ouest, il tendit à ses visiteurs les clefs.
« -Ah, vous voilà, dit le maire! Bienvenue, stupides mortels !
-Quoi ? demanda Walt. »
Le maire le salua poliment en relevant son chapeau melon et, dans son geste, s’arracha littéralement la tête. Mickey poussa un cri pendant que Walt regarda avec stupeur les yeux écarquillés le cou ensanglanté du maire, remettant sa tête sur ses épaules.
« -Vous venez de franchir le point de non-retour, cher ami !
-Euh… Je…
-Votre pâleur cadavérique trahit votre angoisse. Ne trouvez-vous pas cette mortelle retraite délicieusement invivable ?
-Eh ben…
-En vérité, nous avons 999 joyeux revenants dans le manoir, mais il y a de la place pour un millième. Vous êtes volontaire, hmm ? Si vous veniez à décider de les rejoindre, les formalités pourront être réglées à la fin de la visite.
-En fait, nous en venons, du manoir. Donc au revoir, le décapité. »
Walt et Mickey passèrent leur chemin et virent la ville comme bloquée dans les années 1860. Les vestiges de “Cattlemen's Bank” la banque de Thunder Mesa  était mise à sac au cours d'une attaque de bandits. Une mule têtue chargée de sacoches d'or refusait obstinément de suivre l'un de bandits dans les rues détruites par le tremblement de terre. Un représentant de la loi prudent s'abritait en tremblant derrière un lampadaire pour tirer au hasard en direction de fuyards. Walt et Mickey furent pris dans un échange de coups de feu entre le shérif et les hors-la-loi. Ils coururent pour éviter les balles et se retrouvèrent devant la boutique de l’apothicaire. Celui-ci avec ses manières doucereuses et jouant à l'alchimiste but l'une de ses propres concoctions et se métamorphosa en figure macabre avant de disparaître dans une bouffée de fumée. Nos aventuriers aperçurent des nuages noirs émanant de sa boutique, qui se transformèrent en cavaliers fantômes et dérivèrent dans le ciel crépusculaire.
Le saloon avait été presque entièrement détruit par le tremblement de terre. A l’intérieur, un pianiste jouait à la lumière d'une bougie tenue par un bras squelettique, tandis qu'une fille de saloon faisait signe à Walt et Mickey, stupéfaits, du haut de l'escalier branlant. Le barman rondouillard offrit une tournée générale, que nos deux héros préférèrent éviter. De l'autre côté de la rue, quatre joueurs invisibles disputaient une drôle de partie de poker. Mickey fut distrait à cause d’aboiements d’un chien. C'est là qu’en se retournant, Mickey retrouvât le Phantom, appuyé sur une pelle à côté d'une tombe. Il tenait en laisse un chien monstrueux avec des dents affreuses et des yeux luisants dans l'obscurité.
Le Phantom continuait de rire et lâcha sur Walt et Mickey son chien. Ils coururent à travers la ville, et arrivèrent finalement à la gare de Thunder Mesa.
« -Ouf, souffla Walt en s’arrêtant. Nous avons enfin semé ce monstre.
-Bonsoir, stupides mortels. Vous désirez ? 
-Quoi ? »
Walt se retourna vers la gare et vit sur le quai un chef de station squelette, brandissant aux voyageurs deux billets.
« -Euh…Merci, c’est gentil, dit Mickey, mais nous n’avons pas besoin de prendre le train. Sauf si c’est pour nous enfuir de cette ville de fous !
-Bah. Ici, tous nos billets sont des allers simples. Ah ! Ah ! Ah ! »
Par l'ouverture d'un rocher, Walt et Mickey purent apercevoir l'image d'un train fantôme qui passait en trombe devant la gare. Des passagers fantômes s'envolèrent du toit du wagon. De l'autre côté de la gare, un corbillard imposant laissa échapper un cercueil par la porte arrière.
Soudain, des aboiements terrifiants donnèrent de nouveau envie à Walt et Mickey de courir. Le chien les avait rattrapés. Debout sur une colline, devant son propre cercueil, Phantom apparu une nouvelle fois pour tenter de convaincre nos amis de rester. Mais, devant Walt et Mickey, la mariée, vêtue de lambeaux, apparut et indiqua une issue possible. Nos aventuriers ne prirent pas le temps de réfléchir et suivirent la direction montrée. Ils se retrouvèrent dans les bois, et une fois de plus dans un passage périlleux, essayant d'échapper aux bras du Phantom. Ils coururent au milieu des éclairs, puis le Phantom disparu et Walt et Mickey se retrouvèrent dans la cave du manoir.
Mélanie était dans la pièce :
« -Comment êtes-vous… Demanda Mickey.
-Quand vous m’avez libérée de mon cercueil, je suis partie à la recherche du Phantom pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Je vous ai retrouvés en mauvaise posture et je vous ai aidés.
-Mais comment le Phantom a-t-il réussi à faire croire que vous étiez dans le manoir ?
-Avant de m’enfermer dans ma tombe, il a aspiré mon âme. Comme Leota a le pouvoir de ramener les âmes en vie, il a dû donner la mienne à cette traîtresse de voyante qui l’a fait revenir. J’étais à deux endroits en même temps.
-Merci, Mélanie. Sans vous, je ne serai plus de ce monde. Remercia Walt. Mais maintenant, nous devons vous quittez. Nous devons essayer de rentrer chez nous.
-Au revoir les amis.  Mais revenez vite, revenez vite. Et la prochaine fois que vous venez, n’oubliez pas de ramener votre certificat de décès. Nous mourrons d’envie de vous revoir pour passer des vacances éternelles. »
Sous ses inquiétants mots, Mickey appuya sur le collier.

A suivre...


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MessageSujet: Re: [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland Horlog11Sam 18 Juil 2015 - 14:07

Chapitre 9 : les Pirates des Caraïbes (première partie) :

Walt et Mickey atterrirent dans un lieu de restauration. Des dizaines de personnes se trouvaient autour de Walt et Mickey, en mangeant des plats succulents. Mickey demanda à un homme où ils se trouvaient :  
« -Euh, monsieur, puis je savoir où sommes-nous?
- Vous vous trouvez dans le Club 33, le fameux club privé de la Nouvelle Orléans.
-Nous nous trouvons à la Nouvelle Orléans, Mickey. On approche du but, tout près des îles. Dit Walt.
-La tournée du patron, dit le barman. »
Un énorme verre de rhum, une boisson alcoolisée (l’abus d’alcool est dangereux pour la santé) se dressai sur la table. Quand Mickey souleva le verre, qui était plein à rebord, il vit un papier qui se trouvait en dessous. Walt le lut :
« A messieurs Walt  Disney et Mickey Mouse, retrouvez moi au New Orleans Square. Vous avez absolument besoin de moi.»
« -Je suis sûr que c’est un piège du Phantom ! Expliqua Mickey. Qui d’autre à part lui sait que nous sommes là ?
-Ne t’en fait pas. Rassura Walt. On n'est plus dans son manoir. Il n’a donc plus de tours à nous faire. »
Mickey, peu rassuré, suivit Walt qui sortit du restaurant. Dehors, une simple et agréable place d'où s'étendait les rivières d’Amérique, où trônait fièrement un bateau à vapeur du nom de Mark Twain.
Soudain, un homme sortit du brouillard nocturne. Il était grand, maigre, possédait les yeux violets et une fine moustache, ainsi qu'un écart entre ses dents de devant. Il avait de longs doigts osseux, et les bras et les jambes longilignes. Il portait un haut-de-forme avec une plume pourpre et un crâne avec des os croisés. Autour de son cou, un collier avec deux dents de crocodiles. Il portait également un habit marron foncé de pompes funèbres et un pantalon noir, des guêtres blanches plus des chaussures noires, ainsi qu'une veste pourpre sous son manteau qui ne couvrait pas entièrement son ventre, et une ceinture rouge.
Il s'avançait vers Walt et Mickey à l'aide d'une canne surmontée d'un globe pourpre. Il se présenta finalement :
« -Chers amis, enchantés. Et chapeau bas de la part du Docteur Facilier. Comment ça va, mon gars ? »
L'individu donna à Walt une petite carte :

« Docteur Facilier
-Sortilèges
-Potions
-Tarots
Rêves exaucés. »

Facilier attira alors Walt dans une petite ruelle sombre.
« -Je suis prêt à parier, que vous avez des problèmes avec un collier.
-Effectivement, et nous recherchons quelqu'un qui pourrait nous aider à rentrer chez nous. Je suppose que vous le pouvez ? »
Mickey prit alors Walt et lui chuchota quelque chose dans l'oreille :
-Ce doit être un charlatan. Nous devrions poursuivre notre route.
-Ne me manque pas de respect, mon  petit ! Intervint Facilier. Ce serait une erreur monumentale. Mon royaume vous tend les bras, et mes amis viennent de l'au-delà. »
Facilier emmena nos deux amis dans sa boutique, le « Dr Facilier's Voodoo Emporium ».
Cette boutique rassemblait des tas d'objets vaudous venant du monde entier Quatre perroquets suspendus au-dessus de la boutique chantaient :
« -Ses amis viennent de l'au-delà, répétèrent-t-ils.
-José, Michael, Pierre, Fritz, taisez vous un peu, reprit Facilier. »
Il invita ensuite Walt et Mickey à s'asseoir, au bout de la boutique.
« -Comment comptez-vous nous aider, demanda Walt ?
-Je peux vous emmener à l'endroit où le collier a été fabriqué.
-Comment comptez-vous nous y emmener ? Et que voulez-vous en échange ?
-Rassurez-vous, je ne veux rien de votre part. Quelqu'un va s'en occuper pour vous. »
Soudain, une douleur affreuse survint à la tête de Walt et de Mickey. Ils s'évanouirent. Derrière eux se trouvait une ombre, celle du Docteur Facilier, une massue à la main.
« -Bien joué, félicita Facilier à son ombre.
-Félicitations, répondit un homme entrant dans la boutique. Tu as réussi à les endormir assez longtemps pour que je puisse les emmener dans un endroit d'où ils ne reviendront jamais.
-Tout le plaisir était pour moi, Phantom. Est-ce que vous avez ce que je vous ai demandé en échange, demanda le maître des ombres ?
-Voilà pour toi. »
Le Phantom lança au docteur un talisman doté de magie noire.
« -Fais en bon usage, car si tu fissures à peine cet objet, mes « amis de l'au-delà » se feront une joie de t'emmener dans leur royaume, prévint Phantom.
-Ne vous en faites pas, Maître, je ne l'utiliserai que sur une personne. Un prince. »
Facilier rangea le collier dans un masque vaudou.
Walt et Mickey se réveillèrent sur une barque partant à la dérive dans le Bayou. Mickey essaya de demander de l’aide, mais les habitants des côtes restèrent sourds. La barque se rendit entre deux maisons qui arrivaient en cul-de sac. Mais, bizarrement, un bruit de chute d’eau se fit rapidement entendre. Une voix résonna. Celle du cruel Phantom. Il apparut sur le mur qui faisait cul-de sac. Son crane figurait sur un panneau de bois, tranché par deux épées. Il dit :
« -Vous venez chercher de l’aventure et de vieux pirates burinés ? Vous êtes au bon endroit. Mais gardez un œil ouvert, mes amis. Et attachez vous bien… Pour votre ultime voyage !  Ha, Ha, Ha !»
Le bruit de chute s’amplifia jusqu’à ce que Mickey voie une vraie chute d’eau qui allait sous les maisons du quartier. La barque l'emprunta couverte du rire du Phantom. Au bout de la chute d’eau se trouvaient plusieurs grottes souterraines. A priori normales, mais, vues de plus près, étaient étranges. Pourquoi ? Elles étaient garnies de squelettes. A priori ceux de pirates, car ils protégeaient un trésor s’étalant sur plusieurs grottes. D'autres squelettes semblaient être en train de dormir, de conduire les restes d’un navire pirate ou de marcher en buvant du rhum.
« -Comment crois-tu qu’ils sont morts ? Demanda Mickey.
-Je pense que c’est encore un coup du Phantom qui a aspiré leurs âmes. Il doit être très vieux, ce maudit squelette. »
Une voix se fit entendre, celle du diabolique Phantom :
« - Vous n’avez point peur des malédictions, dites-vous. Je vous aurais prévenus, vous dis-je. Qui sait quand cette malédiction frappera les cupides détenteurs du collier ensorcelé ? Vous en savez peut-être trop. Vous avez vu de quoi je suis capable et ce que j’ai fait. Vous savez où sont cachés mes différents repères. Maintenant, c’est à vos risques et périls. Ce sont les derniers mots amicaux que vous entendrez. Les morts ne mentent pas ! Les morts ne mentent pas ! Les morts ne mentent pas ! »
Cette phrase se répétait en boucle à cause de l’écho. Puis, au bout de la grotte, une autre cascade, plus petite cette fois, mais la même chose qu’avant. Ils chutèrent dans l’eau et arrivèrent bizarrement à l’extérieur. Des coups de canon se firent entendre. Ils tombaient dans l’eau très près de la barque qui se secouait dans tous les sens. Les coups venaient d’un navire pirate du nom de Black Pearl qui était commandé par de vrais pirates, et non des squelettes. Ils essayaient de tirer sur un port Espagnol fortifié.
« -Feu à volonté, criait le capitaine ! Armez vos pistolets ! Gardez le cap, bande de vermines, ou vous rencontrerez Davy Jones ! »
Les coups pleuvaient, qu'ils proviennent des pistolets ou des canons. Plusieurs hommes tombaient dans l’eau, depuis le fort et le vaisseau. La barque passait entre eux, mais les coups de canon n’arrêtaient pas. Ils auraient pu détruire la barque qui poursuivait son chemin dans le port. A l’intérieur, la pagaille ! Les pirates avaient envahi la ville. Walt et Mickey décidèrent de s'en aller grâce au collier, quand un pirate les aperçu.
« -Où croyez-vous allez, bande de chiens galeux ? Eh, mais t'as quoi dans la main ? »
Le pirate arracha des mains de Mickey le collier et le dans sa poche. Il fit sortir de la barque nos deux héros et les ligota.
« -Viens voir ce que j'ai trouvé, Ragetti, reprit le pirate : une étrange souris et un vieux riche.
-Ramènes le riche, Pintel, répondit un autre pirate avec un œil de bois. Il sait peut-être où est le trésor. Et on va vendre la souris aux enchères, les autres vont se l'arracher.
-Je ne veux pas être séparé de Mickey, répondit Walt.
-Je t'ai pas demandé ton avis, mon gars. »
C'est ainsi que Walt et Mickey furent séparés pour la première fois depuis le début de leur aventure. Tandis que Walt allait être torturé pour savoir où se trouve le trésor de la ville, Mickey allait être vendu aux pirates.

A suivre...

Pour le moment, quel est votre chapitre préféré ?


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MessageSujet: Re: [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland [Fan Fiction] Les Légendes de Disneyland Horlog11Sam 18 Juil 2015 - 18:23

Pour l'instant c'est le chapitre à Phantom Manor, mais le chapitre en cours pourrait le devenir car il s'annonce très bien . Hâte de voir la suite Wink


Prochaine visite à Disneyland Paris, le 13 Janvier.

Vous aurez surement reconnu ce qu'on appelle un ascenseur de service, il est toujours en état de marche et il vous attend... Nous vous invitons, si vous l'osez, à l'emprunter, car dans l'épisode de ce soir, vous êtes la vedette... et cet ascenseur conduit directement dans ...... LA QUATRIEME DIMENSION !
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