Avec 16 millions de vues lors de ses 5 premiers jours en streaming, La Petite Sirène est l'un des plus gros démarrages depuis le début de Disney+, et le meilleur démarrage depuis Hocus Pocus 2.
After enchanting audiences around the world, The Little Mermaid made a big splash on Disney+ this weekend.
The live-action reimagining of the studio’s Academy Award-winning animated musical starring Halle Bailey and Melissa McCarthy is the most viewed Disney movie premiere on Disney+ since Hocus Pocus 2, garnering 16 million views in its first five days streaming.
Its success on Disney+ follows a strong theatrical run this summer. The movie—which was directed by Rob Marshall and opened over Memorial Day weekend to $118.6 million in North America—was one of the top five highest-grossing films of the summer domestically with nearly $300 million.
The Little Mermaid—which also stars Javier Bardem, Daveed Diggs, and Awkwafina—is also among 2023’s top ten films worldwide to date, earning $570 million at the global box office.
The film was praised by audiences who gave it an “A” CinemaScore and a 94% on Rotten Tomatoes.
2023’s The Little Mermaid builds on the incredible legacy of the original 1989 classic, continuing to bring the story to life through a treasure trove of merchandising, parks and resorts attractions, video games, books, and theater productions for millions of fans around the world. The release of the live action The Little Mermaid has also given a boost to Disney’s existing library resulting in tremendous engagement for The Little Mermaid animated films on Disney+.
A view is defined as total stream time divided by runtime.
Une preuve supplémentaire (s'il en fallait une, mais les dirigeants de Disney sont parfois un peu long à comprendre) que l'échec de ce film au cinéma, ainsi que globalement de tous les films Disney en 2023, va bien au delà des polémiques ridicules comme la couleur de peau de l'actrice principale ... Les gens attendent désormais que les films soient disponibles sur Disney+, sauf exception comme Avatar, où l'expérience cinéma apporte une réelle plus-value.
Combien de temps vont-ils mettre désormais pour prendre les mesures nécessaires ? Ils se sont amélioré ces derniers temps, en mettant une distance de temps entre l'achat numérique et l'arrivé sur D+ (fut un temps les films débarquaient sur D+ le même jour que l'achat numérique...) ; mais cette distance n'est toujours pas assez importante (environ 6 semaines seulement ; je ne vois toujours pas l'intérêt d'un achat numérique dans mon cas). Rien dans cette stratégie ne va pousser le consommateur à revenir vers les salles de cinéma, le délai d'attente est bien trop court... : il aura fallu seulement environ 3 mois après sa sortie cinéma pour voir débarquer La Petite Sirène sur D+ ! C'est complètement ridicule. Un délai de 6 mois me parait beaucoup plus raisonnable, laissant l'exploitation en numérique ET en DVD/Blu-Ray se faire.
Je trouve la façon de communiquer de Disney, et de s'en vanter via les RS comme ça, assez inquiétante en fait. On se demande si ils ont capté, où si ils continuent d'être le déni total. Parce que c'est bien beau de parler de visionnage record sur D+, y a un seul problème, c'est qu'il y a trois mois, le film s'est sévèrement ramassé au box office. Donc ils feraient mieux de se poser la question de pourquoi le film est l'un des plus vues depuis la création du D+ alors que son résultats au BO a été pitoyable et loin de ce qu'un film avec ce titre aurait dû faire...
(Enfin après, je fais clairement partie de ces gens qui attendent tranquillou que les films débarquent sur D+, donc ils peuvent continuer, mon porte-monnaie leur dit merci parce avec des délais aussi ridicule je suis pas prêt de retourner au cinéma voir un film Disney ni de l'acheter sur iTunes ).
Au contraire, Disney a toutes les raisons de communiquer sur le succès du film sur Disney+. Surtout après des années de polémiques ridicules, et un succès en salles en dessous de ce qui était espéré (le film reste dans les Top 10 du box-office nord-américain et mondial de 2023). En terme d'image, cela permet de terminer sur une note positive.
Cela ne veut pas dire pour autant qu'ils n'ont pas conscience des problèmes. Disney paye très cher la gestion chaotique de Bob Chapek, et en particulier sa gestion du streaming, qui a habitué le public a attendre très peu de temps un film après la sortie en salles, sans frais supplémentaires. Disney est actuellement en difficulté sur tous les fronts, et il faudra des années pour régler tout ça. La Petite Sirène, Élémentaire et Le Manoir Hanté vont très certainement être utilisés pour essayer de booster les chiffres de Disney+(qui fait actuellement des offres promotionnelles, avant d'augmenter ses prix), dans le but de rassurer la bourse et les actionnaires.
Après, Disney est loin d'être le seul studio en difficulté actuellement (des studios qui eux ne peuvent pas se rattraper avec les parcs et les produits dérivés). Le public a changé ses habitudes, dispose d'écrans de plus en plus sophistiqués, et les salles premiums prennent une place de plus en plus importante dans les succès des films. Et on observe également une cassure entre les attentes des US et celles internationales (La Petite Sirène et Across the Spider-Verse ont été des succès sur le territoire nord-américain mais ont sous-performé à l'international, alors qu'au contraire Élémentaire a été sauvé par l'international). Mais je m'éloigne du sujet.
Vidéo autour des effets visuels réalisés par Rodeo FX :
Pour une des rares fois, Mickael J. Mansfield provenant de sa chaîne Youtube Fermez-là avait un agréable message auprès des fans du remake de la petite sirène, et cette fois il est aller dans le positif ce qui est rare pour un youtubeur français.
(Enfin après, je fais clairement partie de ces gens qui attendent tranquillou que les films débarquent sur D+, donc ils peuvent continuer, mon porte-monnaie leur dit merci parce avec des délais aussi ridicule je suis pas prêt de retourner au cinéma voir un film Disney ni de l'acheter sur iTunes ).
Et pourtant, je crois que tu fais une erreur. Aller au cinéma, c'est un régal, un moment complètement inédit pour sortir de son quotidien, je trouve.
Encore plus pour voir des films aux effets incroyables tels que la petite sirène. En France et en Belgique, nous avons la chance d'avoir des pass illimités pour se rendre au ciné. Cela dit, les cartes de 10 places sont également très avantageuses...
Si on habite dans une toute ville sans ciné, je comprends l'argument. Mais j'ai des amis qui attendent que tout sorte sur les plateformes de streaming et ne vont jamais au cinéma. Je respecte ce choix, bien sûr, mais je trouve ça dommage.
Tout ça pour dire que rien ne vaut de voir un film au cinéma.
Ceci dit il n'a pas complètement tort non plus, en tant qu'exploitant de salle je suis las de proposer autant de médiocrité surtout venant de Disney cette année, quand de toute façon eux même nous snobent déjà énormément et misent tout sur la plateforme avec beaucoup de mépris pour "l'évènement" sortie en salle. ça n'est plus une nouveauté ... Donc aller en salle oui évidemment. Aller en salle pour du Disney, c'est totalement compréhensible que certains préfèrent s'en passer en ce moment et ils sont nombreux d'ailleurs.
Aucun film Disney n'est milliardaire au box office cette année ( et ne le seront peut être pas d'ailleurs ) on accumule énormément d'échecs dans les résultats en salle là ou d'autres films qu'on avait pas forcément vu venir donnent lieu à des belles surprises.
Alors quelque part oui c'est triste, mais allez au cinéma pour voir de l'exclusivité et de la qualité, bref du Cinéma qui fait vraiment parler de lui. Le produit fast food Disney consommable à emporter dans ton salon ... ça ne fait plus déplacer les foules en salle et c'est clairement une marque de faiblesse de leur part qu'ils acceptent tout à fait. Donc jouons le jeu de la plateforme jusqu'au bout, c'est vrai que ça leur réussi "tellement" bien après tout. Et laissons les perdre leur statut de géant du cinéma si c'est là leur désir de fou. D'autres prendront leur place, va ...
Et un autre extrait des bonus, dans lequel on peut voir une version alternative du design d'Ariel (probablement délaissé car son buste aurait semblé trop dénudé), mais également les premiers essais à l'écran d'Halle Bailey et Melissa McCarthy :
Après avoir revu le film à la fois en VO, VF et VFQ, je dois avouer que je trouve la VF particulièrement décevante... J'en attendais sans doute beaucoup, surtout après celle(s) du film d'animation que j'affectionne énormément. Je ne suis décidément pas fan des adaptations d'Houria Belhadji, que ce soit pour les dialogues ou les chansons. Très souvent, je trouve que ses textes manquent de naturel et de finesse, quand ils ne sont pas saugrenus et à côté.
Quelques exemples dans les dialogues :
VO : "Humans use these babies to style their hair. You just give it a little twirl, a little yank, you might get some pieces with it, and you're left with an aristically pleasing configuration of hair that humans go nuts for". VFF : "Les humains se servent de ce petit bijou pour coiffer leur belle tignasse. Oui, un petit tourbillon et... Aie. On en perd toujours un peu au passage. Mais après ça, logiquement tu te retrouves avec une chevelure pleine de cheveux, une coiffure wavy dont tous les humains raffolent. " VFQ : "Les humains utilisent ces instruments pour se démêler les cheveux. Tu n'as qu'à l'enrouler un peu, tu tires, au risque de perdre quelques plumes, puis tu te retrouves avec une chevelure des plus attrayantes qui fait l'envie de tous les humains".
→ "Chevelure pleine de cheveux", "coiffure wavy"... Je ne comprends pas ces choix. Des prises de libertés pas très jolies à écouter et ajout d'anglicisme non pertinent... Tandis que la VFQ a la bonne idée d'user de l'expression "perdre des plumes" au moment où cela se passe à l'écran.
VO : "Isn't it beautiful ? Look at the longing in his eyes." / "What you know about longin'?" VFF : "Il est pas magnifique? Et ce regard plein de désir." / "De désir... Qu'est ce qu'elle y connait au désir celle-là?" VFQ : "Il est magnifique, non? Regarde la flamme dans ses yeux." / "Qu'est-ce que tu connais aux flammes?"
→ Si "désir" est bien la traduction de "longing", je trouve la VFQ bien plus belle. Ariel étant intriguée par le feu à plusieurs moments du film, il est dommage de ne pas avoir joué sur la symbolique des flammes. Je trouve que cela rend la perplexité de Sébastien d'autant plus drôle.
VO : "Has Ariel killed the Prince yet?" VFF : "Ariel a embrasé le prince ou pas encore?" VFQ : "Est-ce qu'Ariel a réussi à embrocher le prince?"
→ Référence au conte d'Andersen dans lequel la petite sirène doit poignarder le prince pour se sauver. Là encore, je trouve la VFQ plus habile. "Embrocher" étant proche d'"embrasser" (pour le gag Kiss/Kill) tout en gardant une allusion à une pointe qui transperce.
VO : "That was close" VFF : "Vous êtes dangereuse" VFQ : "Vous n'avez peur de rien"
→ Ici, prise de liberté des deux côtés, mais la VFQ a un côté bien moins négatif qui sied mieux à Eric.
→ Là également, je ne comprends pas ce choix. Entre le texte et le ton du comédien, je trouve que ça casse le comique de la réplique.
VO : "So much for true love" VFF : "Parlez-moi de l'amour véritable" VFQ : "Au revoir les jolis amoureux"
→ Je trouve que la phrase VF n'a pas de sens dans le contexte de la scène, alors que la gigantesque Ursula se penche vers Ariel avant d'essayer de les anéantir... Aussi, le mixage français de l’Ursula géante est assez catastrophique. Sa voix est à peine modifiée, alors qu’on devrait avoir une grosse voix grave et caverneuse. Et lors de cette réplique, il y a une sorte d’écho monstrueux à la fin qui ne matche pas avec le reste (alors que l’effet fonctionne très bien en VO et VFQ).
S'il y a bien entendu de très nombreuses contraintes dans une adaptation, comme la synchronisation, je trouve qu'à beaucoup trop de moments il y aurait eu moyen de faire mieux. Très souvent, son adaptation passe à côté des répliques qui font échos à celles du film d’animation. Bien sûr, il est parfois impossible de reprendre un choix de cette première version car il n'aurait plus de sens dans la version live-action, ou du moins ne semblerait pas adéquat. Mais par exemple, lorsqu'Ursula pointe son trident sur Éric en déclarant "So long, lover boy", c'était une réplique dans le film d’animation au moment où Ursula entraine Ariel par-dessus bord après le coucher du soleil, qui avait été adaptée en "Adieu mon beau prince". La VFQ réutilise d'ailleurs ce "Adieu mon beau prince", alors que la VF rate la coche avec un "Adieu bel amoureux". Ce n’est pas grand-chose, mais ça fait partie de ces petits détails absents que je trouve regrettables, et qui retire de ce côté hommage et nostalgique au film.
Il y a aussi des moments où elle ajoute artificiellement des rappels, comme avec "île", qu'elle a greffé dans la reprise de Partir là-bas ("Vivre sur terre sur l’île lointaine") et avec "Je cherche encore cette île" durant Par-delà l'horizon. Ou le "Ce que tu voudrais vraiment, c'est Partir là-bas, dans le monde d'en haut" d'Ursula, qui je trouve ne sonne pas très bien, trop grossier (alors peut-être qu'il y a eu une volonté de surfer sur le "Out There", une autre chanson d'Alan Menken?). D'ailleurs, pour parler des chansons, je trouve qu'on sent un énorme contraste entre les adaptations des anciennes chansons et celles les nouvelles. Les anciennes prenaient parfois des libertés mais elles étaient bien plus mélodiques, alors qu'avec Par-delà l'horizon et La Première Fois, on ressent la traduction et les choix parfois discutables. Comme avec "Sur cette plage avant l'orage, j'ouvrais mon cœur" dans Partir là-bas (Reprise II), alors que la tempête marquante du film a eu lieu avant qu'elle ne ramène Éric sur la plage. Avec ce choix du mot "orage", il y avait peut-être une volonté de parler de ce qui est causé par l'arrivée de Vanessa, mais c'est trop bancal si c'est le cas.
Après, Houria Belhadji a tout de même de bonnes trouvailles. Comme l'utilisation d'Alpha Arietis pour la scène où Ariel essaye de faire comprendre son prénom à Eric, là où la VFQ force un peu maladroitement le "Aries" comme en VO.
Je vois aussi dans son choix d'adapter Wild Uncharted Waters en Par-delà l'horizon une volonté de parallèle entre les chansons des deux amoureux, Partir là-bas et Par-delà l'horizon.
Dans l'ensemble, je trouve la VFQ bien meilleure dans ses choix d'adaptations. Même si, étonnamment, elle prend parfois de plus grandes libertés que la VF, comme avec ce passage de Grimbsy :
VO : "Don't be held back by what you think should be. Think only of what is." VFF : "Ne nous laissez pas freiner par ce qui aurait dû se produire. Concentrez-vous sur le présent." VFQ : "Nous faisons parfois l'impossible pour trouver le bonheur, alors qu'il se trouve juste devant nous".
Au niveau des voix, je ne suis pas séduit non plus… Même si j'apprécie de n'entendre que des comédiens habitués au doublage, et non des star-talents.
Je n'accroche pas à Cerise Calixte dans le rôle d'Ariel. Je la trouve absolument parfaite sur Vaiana (et bien d'autres personnages), et elle colle plutôt bien au visage d'Halle Bailey, alors je peux comprendre le choix (que je trouve trop "facile"). Mais bien que son timbre de voix soit (trop?) singulier, je ne la trouve pas assez envoutante pour réussir incarner la sirène. Mais surtout, elle surjoue trop à mon goût, ce qui rend certains passages pas très agréables à écouter. La version française force sur le côté juvénile, jusqu'à être assez artificielle, ce qui je trouve dessert le personnage. Quitte à réutiliser une "voix de princesse", je pense que j'aurais préféré Charlotte Hervieux, qui cette voix assez typique des princesses des dernières années tout en ayant un côté plus posé, une certaine élégance qui aurait un peu rappelé l'Ariel de Claire Guyot (après peut-être que ça fonctionne dans mon esprit mais pas du tout à l'écran). Martin Faliu donne à Éric un coté prince assez stéréotypé et trop assuré, alors que Jonah Hauer-King est beaucoup plus chaleureux, humble et posé. Et je n'aime pas son chant non plus (et les paroles ne l'aident pas)... Il manque à la Ursula de Magali Bonfils un côté voix cassée/de fumeuse, et elle tire trop sur le côté "méchante sorcière". Et le Triton de Jérémie Covillault manque de puissance… Aussi, impossible d'oublier Dorothée Pousséo derrière Eurêka.
J'aurais vraiment voulu aimer cette version française. Surtout que, sur le papier, avoir Claire Guyot à la direction artistique (et un cameo vocal) et son fils en prince Éric, c'était vraiment enthousiasmant.
Cendrillon, Aladdin, Le Roi Lion… Je trouve que les versions françaises des remakes sont généralement assez décevantes, pour ne pas dire mauvaises parfois... Ce qui est vraiment dommage car une VF a vraiment beaucoup d'influence sur le ressenti d'un film, d'autant plus quand on n'a parfois pas la possibilité ou les capacités de le voir en VO.
Une vidéo comparant les 2 versions françaises de La Petite Sirène (2023) :
Framestore provided over 550 shots of visual effects for Walt Disney Studios’ The Little Mermaid, directed by Rob Marshall. Led by Visual Effects Supervisor Andy Kind, the studios across London, Montreal and Mumbai created Ariel’s underwater kingdom, the merpeople who live there (including Ariel, King Triton, and her six sisters), as well as her best friends Sebastian, Flounder, and Scuttle.
Fathoms Below “Preparations for the underwater environments began almost a year before we actually started filming,” states Kind. “Working hand in hand with our brilliant Art Department, we spent a long time developing virtual camera angles, figuring out how to translate a 2D shoot to a 3D environment.” The visual effects team collaborated with virtual production supervisors, who form what is now Framestore’s dedicated Pre-Production offering, Framestore Pre-Production Services (FPS).
“We got a great brief from Production VFX Supervisor Tim Burke on the look and feel of Ariel’s kingdom, but there was still a degree of freedom for us to interpret the designs, develop the underwater look, and establish a coherent world,” explains Environment Supervisor Dean O'Keeffe. “We also had to map out how those key locations fit together within the wider world, so it’s one cohesive environment instead of two or three separate sets.”
“One of the first challenges we encountered was building a large variety of 3D coral,” explains O’Keeffe. “As well as concept designs we received a number of coral 3D scans along with reference photography. From this reference it became clear that we needed a way to generate a large volume of different coral species, with varying complexity and a range of scales and shapes.” The team determined at an early stage that modelling and sculpting such complex shapes by hand was not going to be the most efficient or adaptable method to build the coral, so they developed a number of tools to generate the coral procedurally. The coral generation tools enabled the artists to modify coral shapes efficiently, with the high level of control that is essential when responding to creative notes.
“Lighting was another huge challenge for us, for all of the underwater scenes,” comments Visual Effects Supervisor Andy Kind. “It’s completely fictional laws of physics - in reality, light from the surface wouldn’t make it to the ocean floor, so we had to write our own laws which dictate the lighting, and how it would refract through the water.”
Part of Your World Ariel (Halle Bailey) is fascinated by the human world, and a keen collector of items from above the surface. She hides her collection from her disapproving father in a secret grotto, which famously acts as the setting for one of the film’s most notable music numbers, ‘Part of Your World’. When it came to designing the look of this space, Production Designer John Myhre drew inspiration from the sculpted walls of Antelope Canyon.
“Our first task was to identify the key features, such as the shape and form of the environment, and the textural qualities of the rocky surfaces,” explains Environment Supervisor Dean O'Keeffe. “We then experimented with the integration of this terrain, and recognisable underwater features such as sand, coral and underwater foliage.” As the environment developed, the team established the correct balance of these key elements to complement the features of Antelope Canyon, but set it apart as an underwater terrain. “It also had to feel different from the rest of the kingdom,” clarifies O’Keeffe.
The interior of Ariel's Grotto is an environment limited in space, which presented a challenge when positioning cameras and composing shots. The physical set was constructed in multiple parts, and this structure was replicated during the build of the 3D scene. Breaking down the construction of the Grotto into stages enabled sections to be hidden or even restaged depending on the shot requirements, and meant that the team did not have to build and maintain several different versions of the Grotto.
Dressing the Grotto required the placement of a variety of props, shells, barnacles, corals and moving foliage. “In addition to the placement of the dressing, it was important to have control over their speed of movement,” adds O’Keeffe. “The Environments Department was able to add controls to the dressing that allowed the speed of movement to be controlled easily and set independently between shots.”
Together, with Framestore’s Art Department and Visual Development teams, they created the setting, fleshing it out with over 600 individual props, to make Ariel’s collection.
The Three Amigos Central to the story of the film are Ariel’s three best friends, Sebastian, Flounder, and Scuttle. Translating the original 2D character to photoreal 3D characters presented a challenge for Framestore’s animators, in particular for Sebastian, as the 1989 animated feature sees him with exaggerated, humanised expressions. “It was definitely a balancing act, allowing him to be expressive, while also being realistic about what each creature could conceivably do,” expands Grillo. “The thing about Sebastian especially is that he’s so minimal, he’s a set of eyes and a body, but he’s able to give so much range during his performance - he’s an emotional character and you’re really able to see that all through his eyes, timing, and movement.”
“It was a similar journey for Flounder,” adds Kind. “We started out very close to the 1989 animation in terms of look, and ended up taking more inspiration from a sergeant major fish.”
Scuttle, Ariel’s bird friend, was slightly more straightforward. “As with all of Ariel’s friends we began with concepts, but Scuttle really developed through the iterations,” comments Kind. The animation team collaborated closely with Walt Disney Studios to establish the final look for Scuttle, creating a feather system within Framestore’s groom tool, Fibre.
While earlier renditions retained the cartoonish aspect from the original animation, the final version settled on a much more realistic look, somewhere between a seagull and a gannet. “Scuttle has a really lovely finish that adds another layer of realism to her,” agrees Grillo.
Dinglehoppers At The Ready “The team at Walt Disney Studios gave us a fantastic brief for all of the mermaids,” continues Kind. “Triton’s seven daughters each represent one of the seven seas, and so from the outset it was well-established that they would all look very different.”
Framestore’s studio in Montreal took the lead in building digital doubles for Ariel’s sisters, while the development of the hair simulation was shared between the studios in London and Mumbai. “It was really a global collaboration to make sure that we did these characters justice,” comments Kind. “The hair especially was such a big thing for us to get right, figuring out how these different hair textures would move under the water - as obviously, a strand in a very tight curl would have a drastically different movement than a strand of straight or wavy hair.” Once again, the team were inventing their own laws of physics, creating a complex simulation to allow all of the hair types to move naturally, without obscuring the performance of the actors.
“To meet the brief it was really just testing, testing and more testing, using various techniques and a suite of very good animations, to push the hair to the max,” explains Lead Creature Effects Technical Director Steve Sandles. “Then as we perfected the look and movement, we began to dive more into the detail of how the hair needs to move and interact with the characters.”
“Realistically, when we’re underwater, our hair wants to fan out and float. But that would be distracting, and not give the kind of visual we wanted,” explains Animation Supervisor Pablo Grillo. “So we added some weight to keep it floating, but held together, to give a stark contrast to when the character is in motion and the hair moves more fluidly. It’s about maintaining the magic - creating something believable, without shattering the illusion.”
“The Disney team loved our hair and fin simulations from day one, though just about every hair simulation received art direction notes, either for continuity or for dramatic purposes,” continues Sandles. “The technological advances in hair simulation enabled us to spend artist-hours where needed, using our skill and vision to elevate the final visuals, rather than doing tasks that could otherwise be (and were) automated.”
Vidéo partagée par l'animateur David Lamb dans laquelle on peut voir le début du film avec un peu plus d'image en haut et en bas que la présentation finale :
Final animation work completed in 2022 at Framestore London. The Little Mermaid Director: Rob Marshall Animation Supervisors: Kayn Garcia, Pablo Grillo Animation Leads: Sebastian Nino, Stuart Ellis Previs’d by Pete Ashford, first-half rough blocked by James McGinlay. Additional anim from Pete Ashford, Jasmine Ghoreishi. Tech contributions from Adam Ward, Alexander Bucknell. Block/primary/final animation from myself in addition to tech/shot upkeep, previs to approved final.
Aviez-vous remarqué que chacune des filles du Roi Triton est escortée par l'espèce de poisson qui a inspiré les couleurs de ses nageoires ? Poisson-papillon à raies rouges pour Indira. Ange de mer impérial pour Karina. Grondin volant pour Perla. Poisson-mandarin pour Tamika. Cichlidé de Salvin pour Caspia. Et Dottyback royal pour Mala.
Stephen Pietrusiak, Environment Artist, présente quelques images de la création d'Atlantica et révèle que la scène d'ouverture était à l'origine plus longue.
A few early production design pieces created back in late 2019 for Atlantica during my time in the Disney Art Department. I worked closely alongside both Production Designer, John Myhre and Art Director, Kim Frederiksen to create the journey following Ariel's sisters, journeying through Atlantica to the Throne Room. A film noir style was used to help convey and better understand the scale of the city, layering the coral assets to form distant 'districts'. Unfortunately, the final production was cut short so a lot of this journey did not get featured. I worked predominantly in Maya, using Zbrush and Houdini to support the coral asset creation. The scene and animations were also used for concept art to create key art from. As the turnaround for iterations was so quick, rendering out of Maya viewport 2.0 was the best solution.
Shortly after Halle Bailey and Rachel Zegler were crowned real-life Disney princesses, they met for the first time at a ball — the 2021 Met Gala, to be exact. It was the beginning not only of a beautiful friendship, but of a new era for Disney. Bailey became the first Black Ariel in Rob Marshall’s live-action adaptation of “The Little Mermaid,” based on Disney’s beloved 1989 animated film. Zegler — who used to dress up as Snow White as a little girl — will embody a Latina fairy-tale heroine who befriends seven CGI-created dwarves in 2025’s “Snow White.”
The singer-actors are also showcasing their golden voices in literary adaptations: Bailey, as young Nettie in “The Color Purple”; Zegler, as Lucy Gray Baird in the “Hunger Games” prequel “The Ballad of Songbirds & Snakes.” Here, Bailey, 23, and Zegler, 22, reflect on their princess experiences and strategies for silencing the social media haters.
HALLE BAILEY: This is a whole new world! “Mermaid” was really my first big film, and it was interesting, because going into something that means so much to so many people for my first project was very overwhelming — but overwhelmingly beautiful. When I wrapped, I felt such freedom and I was so proud of myself. I stumbled a bit along the way, but in the end, I came out way stronger.
Ariel taught me a lot about myself. So coming out of that energy into “Color Purple” was so beautiful for me, because I felt more comfortable in my skin. Then to get to be on an all-Black set, where you feel like you’re at a family reunion every day, was the best thing ever. And it was a much smaller role, so it was so much easier to be really chilling on set all the time, watching my heroes, like Fantasia and Taraji P. Henson. Just looking and being like, “How the hell am I here?”
RACHEL ZEGLER: All of us have impostor syndrome. Do you feel that?
BAILEY: All the time. I’m like, “I don’t know how this is happening.” I know you must feel the same because you’re a fellow Disney princess girl, Ms. Snow White! I’m so excited to see that — I’m counting down the days. And I saw “Hunger Games” — woo! When I was younger, I was a “Twilight” girl and a “Hunger Games” girl, and then when I heard it was you, I’m like, “Oh, my God. She’s going to freaking murder it!” And you did. I was in tears every time you opened your mouth to sing, literally.
But that’s such a massive film. It has such history, where people care so much about the franchise and get so sensitive over every little thing. How are you able to navigate going into a film like that coming off “Snow White”?
ZEGLER: I feel like I mourned the wrap of “Snow White” while I was in the middle of getting my bearings on the “Hunger Games” set. There’s a massive pressure that you place on yourself when you’re stepping into shoes like that; the fan base is so huge, so dedicated. I’m one of them, so I know how I would feel if I were watching a reboot of a franchise I adore. You just want to do right by them. But Suzanne Collins, who wrote them, she’s doing right by them because she created the universe.
I read the book when it came out in 2020, and I was in love with the character of Lucy Gray. The fact that Francis [Lawrence, director of “The Ballad of Songbirds & Snakes”] came to me and was like, “I really want you to do this,” it’s the biggest honor of my career thus far. I can say that confidently. I can’t believe that I get to be a part of that franchise. And thank you with vocals. It is a huge honor because you cannot do any wrong vocally. You open your mouth, and the heavens just go, “Yes!” So it means a lot to me.
I’m in disbelief that you’ve got two musicals this year.
BAILEY: You too! Honestly, I feel most comfortable when I’m able to sing. I’m sure you feel similar.
ZEGLER: I was really nervous when I signed on, because I really wanted the fans to be able to subscribe to the fact that music fit into the plot somewhere. Coming from the world of musical theater, there’s a lot of difficulty in trying to sell that to an audience. There’s a lot of people that don’t want to sit down and watch two and a half hours of singing sometimes, and you want to make sure that it feels as organic as possible for songs to fit into a plot like “The Hunger Games.” It doesn’t sound right when you say it out loud. Francis Lawrence and Suzanne Collins had a very clear vision for what they wanted it all to sound like, and then we worked with the country music producer Dave Cobb. I sang live on set, which was crazy. Everybody keeps asking me why I did that. You get it. There’s nothing like it. You can’t really capture that sound and that feeling any other way. That makes it tricky when you step onto sets like “Little Mermaid” or “Snow White,” where it’s all soundstage, so live vocal doesn’t always really exist in that world.
You spent 13 hours a day in a pool. That’s really, really intense on your body. But then you’re in the middle of a musical shoot where you need to be keeping up your voice.
BAILEY: There were a lot of things that combined to my body feeling tired a lot of the time, based on the stunt work. Being in the water, I felt the lightest because you’re buoyant. That felt a little easier. As singers, we’re trained to take care of our vocal cords, so sometimes the chlorine — and then you’re sinusy the next day, and then you have to sing.
I love what you mentioned about singing live on set, because that was something that I really wanted to do on “Mermaid.” I’m able to evoke emotion more in a live take in comparison to a recorded version, so that was something that I was having to navigate. There was one instance — where I’m waiting for the prince, singing “For the First Time” — when I was able to sing live, which I was really grateful for. Because it’s hard when you’re trying to mouth that emotion to a recording.
ZEGLER: You, without the pun intended, blew everybody out of the water. It’s an amazing feat, and I’m so impressed. I truly think that any naysayer out there — because there are always people who have something to say …
BAILEY: Yeah, always.
ZEGLER: You proved them wrong with grace. I was so inspired by the way you handled anybody who had anything bad to say about it. Did you ever let it affect you at all? You definitely didn’t publicly.
BAILEY: Of course, yeah. I mean, we’re sensitive. We’re human beings. I get my feelings hurt if my cat doesn’t want to sit next to me.
ZEGLER: I’m the same way.
BAILEY: That’s what people don’t realize: We’re granted amazing opportunities and able to be seen on massive screens, but there is a dissociation. People start taking you away from being a real human being that has feelings and reacts to things. That was definitely something that I had to navigate. But it turned out to be the most beautiful lesson — to block any naysayers or negativity out. Also, I’m an Aries, so I’m a fire sign. People are like, “Oh, she’s so sweet. She’s so nice.” But a lot of times when I see stuff online, I get mad.
ZEGLER: Of course.
BAILEY: I want to respond, but I’ll just be like, “No, it’s OK.” The way you’re so graceful and respond, it’s just the most beautiful thing to see. Because it’s hard being women under the spotlight. People are so critical and say anything that they would never say to your face.
ZEGLER: Choosing thankfulness and gratefulness is choosing peace. As much as you’d like to remind people verbally that being in the spotlight doesn’t absolve you of your humanity — that you’re allowed to have human moments — it doesn’t necessarily do what you want it to do. It fuels them more.
BAILEY: Yes, exactly.
ZEGLER: So it’s choosing to be present and know that they’re probably just having a really hard day. And I’m putting out a movie.
BAILEY: Amen.
ZEGLER: I feel so thankful for those moments because it started to make me feel like solid Teflon. That nothing can hurt anymore because they’ve said the worst that can be said. You just say, “Thank you so much for this. I have a lot of love in my life, and I’m very thankful.” We get to do our work and have that speak for itself instead.
BAILEY: I love the saying, “You throw stones, and I’ll build a bridge out of them.”
ZEGLER: It’s true though. Because we’re making things that make people connect with one another. And there are people out there who say things that make people want to not come together, that make people want to fight. And it’s just not worth the time and energy.
BAILEY: Stay grateful and ignore the hate.
ZEGLER: It was such a moment on social media when the “Little Mermaid” trailer came out and all these young children — young Black children, in particular — posted videos reacting and being so happy.
BAILEY: It truly was astonishing. I was sobbing anytime I saw a video of them react and say, “She looks like me!” I didn’t know what to do with myself at first. I would be in tears and so grateful to see them be happy about it. These babies were armor for me to put on whenever I felt I was getting consumed with other chatter about my casting.
ZEGLER: Exactly.
BAILEY: Same for you, being an amazing Latina woman as Snow White. You are opening so many doors for your whole community as well. What has that felt like? Is it pressure?
ZEGLER: The cartoon is so beloved. It was the first feature-length cartoon movie. It won honorary Oscars. And all these amazing things that happened for that film are the reason that you and I get to sit here today, because it made Disney what it is. Obviously, that’s come with a lot of pressure that I’ve put on myself. Much like “Hunger Games,” there’s a very dedicated group of people who love Disney cartoons. I’m one of them. I love everything that the Disney Co. has put out in the past 100 years.
So how do you put little baby Rachel at ease with what you’re doing in your career? How is it that you come to this role and make little Rachel proud? That was really what I used to fuel my emotion on that set. Because all the pictures are out there of little me in my Snow White gown.
BAILEY: I swear it’s going to make me cry.
ZEGLER: Stop, because you’ll make me cry.
BAILEY: But it was the sweetest picture. You are so sweet and little and filled with so much joy and the biggest smile on your face. That little girl is still in you, and she’s so proud of you.
ZEGLER: Talk about counting your blessings and thanking whatever it is that brought me here. Obviously for my community, it’s a huge moment. And I hope that it’s not one of those moments that we hear about in the news where it’s like, “Oh, the first in X amount of years.” I don’t want it to be one of those, where 25 years later it’s the next Latina playing a Disney princess.
BAILEY: Exactly.
ZEGLER: I want it to be this revolving door and not just “I opened one door, and one person walked through.” I’m sure you feel the same way — you just want to do right by your community.
This interview has been edited and condensed. Variety Actors on Actors is presented by “Air.”
This #MerMay let’s take a look at a few of our recent sand-sational archival acquisitions from “The Little Mermaid” (2023). These fin-tastic stand-in models were used as placeholders for the CG animated characters of Flounder, Sebastian, and Scuttle, during filming! “The Little Mermaid” is now streaming on @disneyplus. #WaltDisneyArchives