Bluray et DVD disponibles le 30 avril 2019. Le visuel semble provisoire, mais pas très gracieux (ce double titre...) Une question : l'original fait partie des grands classiques, et numérotés en France. On considère donc que celui-ci n'en fait pas partie, c'est ça? (Il n'y aurait pas le double titre si oui...)
Princess Meg Modérateur
Âge : 28 Messages : 12794 Localisation : Dans la citadelle de Vahla Ha'Nesh. Inscription : 07/06/2013
Si le 1er fait partie de la collection numérotée je ne voit pas pourquoi sa suite en serait exclue (mais plus rien ne m'étonne venant de Disney France...)
Bluray et DVD disponibles le 30 avril 2019. Le visuel semble provisoire, mais pas très gracieux (ce double titre...) Une question : l'original fait partie des grands classiques, et numérotés en France. On considère donc que celui-ci n'en fait pas partie, c'est ça? (Il n'y aurait pas le double titre si oui...)
Le double titre est présent sur la plupart des visuels provisoires des sorties vidéo Disney, mais en général il est heureusement exclu du final (la jaquette sera très certainement plus soignée). J'ai quand même le souvenir d'une jaquette à double titre particulièrement hideuse (et dans les rayons Fnac) pour "Les Gardiens de la Galaxie Vol.2"...
En parcourant les dernières pages du topic, je vois que plusieurs membres ont décidé de ne pas aller le voir, notamment en lisant d'autres avis, alors je me sens obligé de le défendre ! Personnellement, j'ai trouvé ce film très réussi ! Il souffre peut-être du syndrome "Réveil de la Force" (une suite qui s'apparente parfois à un décalque de l'original) mais il assume suffisamment cette filiation pour que l'on ne passe pas notre temps à faire la comparaison. C'est un hommage, mais c'est aussi du bon (et beau) cinéma, tout simplement, avec des plans soignés, des costumes éblouissants, des effets enchanteurs.. Une fraîcheur, une magie à chaque instant, que l'on n'a pas vraiment vu cette année au cinéma, et même dans les autres films Disney. C'est d'ailleurs toutes ces choses difficilement définissables et qui composent "la magie Disney" qui sont réunies dans le film et que je n'avais pas vu depuis "Vaiana".. Une féerie permanente, avec l'impression d'être dans un grand coffre à jouets pendant 2h ! Surtout, le film est aussi une comédie musicale totalement aboutie, et pour qui aime le genre, c'est un régal ! C'est d'ailleurs intéressant de le voir en complément de l'expo "Comédies musicales" à la Philharmonie de Paris (très belle expo !!) et de se rendre compte à quel point il fusionne toutes les caractéristiques du genre, autant musicales que narratives. Si bien entendu les chansons n'arrivent pas à avoir l'évidence de celles des Frères Shermann (était-ce possible ?), elles sont très dynamiques, parfaitement interprétées (voire chorégraphiées pour certaines) et restent en tête après la séance (particulièrement "Can You Imagine That ?" et "Trip a little light fantastic" ; et aussi "Nowhere to go but up" même si on pense très (trop ?) à "Let's fly a kite"). Bref, allez le voir, c'est un bon film et une excellente comédie musicale !
Visuel édition US en exclu chez Target :
Pour ce qui est de l'édition française, j'espère naïvement que pour ce titre ils feront un minimum d'efforts et n'utiliseront pas ces horribles doubles titres... Mais qu'importe pour la numérotation en revanche, s'ils l'enlevaient enfin ce serait une bonne chose, elle n'a aucun sens et aurait dû disparaître depuis longtemps, d'autant que nous savons très bien que les tous les titres ne seront jamais édités (et que cela ne va pas s'arranger).
Perso j'avais soupçonné une baignoire plus profonde que ce qu'on pouvait voire. La mousse n'était pas là pour rien et la baignoire me semblait bel et bien pas remplie d'eau.
J'en sors et j'ai passé un agréable moment mais pas plus. Les images sont belles, l'histoire attendue et les chansons sympas mais aucun air ne m'est resté dans la tête. A voir une fois.
La semaine prochaine ce sera Aquaman pour changer de style.
L'une des quelques remarques négatives qu'on retrouve régulièrement dans les critiques professionnelles à propos du film (et que je trouve intéressante à débattre) est le sabotage de la morale de Mary Poppins. Beaucoup considèrent que ça nous enseigne exactement le contraire du premier opus, et même que ça vante dangereusement le capitalisme.
Spoiler:
Je pense que même avec les exécutifs de la compagnie, ce n'était pas volontaire que le message soit d'investir dans les banques pour réussir dans la vie, l'équipe voulait sûrement toucher la corde sensible des vieux fans en ressortant ces deux pences, en montrant combien le hasard, les petits détails de la vie qu'on néglige peuvent aboutir à de grandes choses, et en donnant bien sûr le beau rôle à Mr. Dawes Jr., finalement un des seuls adultes sans magie à s'être souvenu des miracles de Mary Poppins et à avoir le pouvoir suffisant pour améliorer le sort de tout le monde. Le problème c'est comment tout ça est délivré et à quoi c'est rattaché. Citer la vieille dame dans le texte est déjà douteux car cela donne encore plus l'impression que le banquier nous dit que les gamins auraient eu tort de gaspiller leur argent pour une mendiante. Le Retour de Mary Poppins se concentre quasi-uniquement sur un enjeu matériel. Le deuil de Kate Banks, l'éducation des enfants, la mentalité de Michael, tout ça est trop effleuré au profit du sauvetage de la maison. Si le but du récit était de montrer Michael obsédé à l'idée de perdre son foyer et donc sa famille et que Mary Poppins lui apprenait qu'il peut vivre et se reconstruire malgré la perte de sa propriété, collant ainsi avec la période de la Grande Dépression, ça aurait été plus fort. Et la scène de la cousine Topsy aurait eu du sens. Annabel, Georgie et John lui donnent la porcelaine, symbole de leur mère, pour qu'elle la répare, elle la garde en promettant qu'elle la leur rendra mais une fois sortis, les enfants oublient totalement cette histoire. Ça aurait malignement annoncé la saisie de leur maison et le fait qu'ils ont déjà appris à passer à autre chose. Pour moi, il aurait fallu que les Banks abandonnent cette Allée des Cerisiers pour que ça soit plus cohérent.
Les adultes sont juste des enfants qui ont grandi.
Oh très intéressant! Je n'avais pas du tout vu les choses sous cet angle. Mais je trouve qu'au contraire, on a une critique des travers du capitalisme, même si ce n'est pas non plus noir contre blanc.
Spoiler:
Pour moi, la banquier Wilkins, en plus d'être le "loup" de cette histoire, est justement la critique de l'accumulation des profits à tout prix pour son unique personne, sans se soucier des autres et des conséquences. Tandis que pour les deux pences de Michael Banks, est le symbole positif que de petites choses, qui sembleront insignifiantes pour certains, peuvent devenir au fil du temps de grandes choses. D'autant que si on veut creuser plus loin, ces deux pences avait été donné sans la volonté de s'enrichir. Citer la vieille dame souligne aussi la générosité du jeune Michael. Je trouve assez intéressant de mettre en confrontation ces deux utilisations de l'argent (plutôt que de le montrer uniquement comme une mauvaise chose), celui qui voulait tout prendre à tout perdu, celui qui avait tout donné s'est enrichi.
Pour ce qui est de la cousine Topsy, elle enseigne aux enfants que les objets ont parfois plus de valeur sentimentale que de réelle valeur pécuniaire. Ce qui est le cas de la maison qui a une valeur surtout sentimentale pour les Banks, symbole de leur famille, passée et présente. Par le fait qu'ils gardent la maison, j'y vois surtout le symbole que la famille a réussi à surmonter les épreuves en restant unis. D'autant qu'ils l'avaient "perdu"/quitté vers la fin du film (certes brièvement), en lui disant adieux comme à une amie.
Moi je trouve ça un peu excessif d'analyser autant dans les tréfonds d'une scène lambda un film qui ne se résume qu'a un divertissement nostalgique. Je veux dire on est pas sur le dernier Wes Anderson ou autre. Le retour des deux pences n'est que le deus ex machina du film, lui même étant le easter egg de Dick Van Dyke, la chose étant encore une fois au service du fan service. Je vois pas en quoi ça va plus loin personnellement, ni ce qu'on peut y voire de plus.
Jean Cristophe et Winnie, lui ne manquait pas de cibler en permanence les méfaits du travail et de sa rigueur au profit de la zénitude et des vacances. Faisant de façon logique de l'employeur l'antagoniste du film. Mais franchement dans Mary Poppins le fond se résume à un méchant banquier cupide. Pas vraiment de subtilité en dehors de ça. La banque et le capitalisme ne sont aucunement remise en cause comme dans le premier film ou bien gratifié au contraire.
C'est déjà hasardeux de comparer ce film au premier qui a eu tout le temps de passer dans la culture classique. Je pense que selon que l'on adhère ou pas à la magie de la Marie, le film prend une tournure différente. Après, si en plus, il faut voir une quelconque satyre de la société la dedans on a pas fini de débattre.
D'accord avec Tophe38 sur ce point ! L'original étant pour moi un chef d'oeuvre qui, dans ma famille, a traversé 3 générations, je ne m'attendais pas à trouver son équivalent On m'a vendu une énorme bouffée de nostalgie et le bonheur de redécouvrir sous un autre jour une histoire de mon enfance, la promesse est respectée Je n'avais lu aucune critique, regardé aucune bande annonce ni extrait J'ai donc été de ( bonne) surprise en surprise, tout en retrouvant la trame connue Je pense le laisser " vieillir" en le regardant chez moi en DVD dans les années à venir et voir si je me lasse de cet opus ou si ça devient un de mes Disney récurrents
Je ne peux parler qu'en mon nom mais je n'ai pas de déception concernant la réalisation de ce film Epic-say J'ai compris et accepté la nécessité de laisser les fans de l'original en terrain connu (D'ailleurs, si quelqu'un veut de l'inédit, libre à lui d'aller voir une création originale ) Je voulais juste retrouver un peu du film de mon enfance avec les moyens et la réalisation d'aujourd'hui, je n'y vois pas d'échec La déception dépend peut être des attentes que l'on a avant de découvrir le film...
Oh très intéressant! Je n'avais pas du tout vu les choses sous cet angle. Mais je trouve qu'au contraire, on a une critique des travers du capitalisme, même si ce n'est pas non plus noir contre blanc.
Spoiler:
Pour moi, la banquier Wilkins, en plus d'être le "loup" de cette histoire, est justement la critique de l'accumulation des profits à tout prix pour son unique personne, sans se soucier des autres et des conséquences. Tandis que pour les deux pences de Michael Banks, est le symbole positif que de petites choses, qui sembleront insignifiantes pour certains, peuvent devenir au fil du temps de grandes choses. D'autant que si on veut creuser plus loin, ces deux pences avait été donné sans la volonté de s'enrichir. Citer la vieille dame souligne aussi la générosité du jeune Michael. Je trouve assez intéressant de mettre en confrontation ces deux utilisations de l'argent (plutôt que de le montrer uniquement comme une mauvaise chose), celui qui voulait tout prendre à tout perdu, celui qui avait tout donné s'est enrichi.
Pour ce qui est de la cousine Topsy, elle enseigne aux enfants que les objets ont parfois plus de valeur sentimentale que de réelle valeur pécuniaire. Ce qui est le cas de la maison qui a une valeur surtout sentimentale pour les Banks, symbole de leur famille, passée et présente. Par le fait qu'ils gardent la maison, j'y vois surtout le symbole que la famille a réussi à surmonter les épreuves en restant unis. D'autant qu'ils l'avaient "perdu"/quitté vers la fin du film (certes brièvement), en lui disant adieux comme à une amie.
Spoiler:
C'est l'ajout du banquier joué par Colin Firth qui m'a le plus dérangé dans le film. L'univers de Mary Poppins n'a pas besoin d'un méchant aussi manichéen. Mr. Dawes Sr. et ses associés, dans le premier opus, ne représentaient pas une réelle menace et étaient plus drôles à regarder qu'autre chose en étant à ce point enfermés dans leurs idéaux, ils avaient juste une influence sur George Banks mais n'étaient même pas conscients de leur mode de pensée vieux comme le monde, ils arrivaient même à en être attachants. Wilkins est tellement écrit comme un salaud fini que sa scène finale avec la Dame aux Ballons paraît hors-sujet. J'aurai aimé un antagoniste moins caricatural, qui ne soit pas autant pensé pour que le jeune public ait quelqu'un à haïr dans cette histoire. Ce petit rebondissement avec l'argent placé tente de faire un peu la même chose que le premier film lorsque Banks est réintégré à la Banque, c'est une sorte de cadeau bonus après que le principal ait été acquis (sauf que dans Le Retour de Mary Poppins, le bonus est l'enjeu n°1). Pour le père, c'était de redevenir proche de ses enfants. Pour Michael, j'ai du mal à saisir en quoi il y a eu une évolution. Dès l'intro, on le voit très soucieux, attentif et même bon enfant lorsqu'il leur dessine un billet. Y a aussi cette idée comme quoi il a voulu être un artiste, c'est étrange que ça ne revienne jamais dans le script.
Epic-say a écrit:
Moi je trouve ça un peu excessif d'analyser autant dans les tréfonds d'une scène lambda un film qui ne se résume qu'a un divertissement nostalgique. Je veux dire on est pas sur le dernier Wes Anderson ou autre. Le retour des deux pences n'est que le deus ex machina du film, lui même étant le easter egg de Dick Van Dyke, la chose étant encore une fois au service du fan service. Je vois pas en quoi ça va plus loin personnellement, ni ce qu'on peut y voire de plus.
Jean Cristophe et Winnie, lui ne manquait pas de cibler en permanence les méfaits du travail et de sa rigueur au profit de la zénitude et des vacances. Faisant de façon logique de l'employeur l'antagoniste du film. Mais franchement dans Mary Poppins le fond se résume à un méchant banquier cupide. Pas vraiment de subtilité en dehors de ça. La banque et le capitalisme ne sont aucunement remise en cause comme dans le premier film ou bien gratifié au contraire.
Tout le monde y verra midi à sa porte ensuite.
À partir du moment où cette suite souhaite utiliser les mêmes codes que son aîné, c'est normal que l'on cherche une signification à toutes ces péripéties, d'autant qu'il y en a. Je trouve ça bien plus excessif d'immédiatement fermer le débat par l'argument du "divertissement nostalgique", comme l'ont trop rapidement fait certaines personnes sur ce site. En tant que fan, je considère qu'il y a des choses à creuser, positives comme négatives, dans toutes leurs productions. Il est logique que l'on veuille voir plus loin que la forme, surtout de nos jours. Le patron de Jean-Christophe ne valait pas vraiment mieux. Des dialogues exagérés, des expressions ridicules et un acteur en surjeu. La seule tâche notable du film.
Les adultes sont juste des enfants qui ont grandi.
Je ferme pas le débat mais c’est pas flagrant ni appuyé je trouve.
Mais je parle pas de performance mais de sous texte. La sur cette suite on ne prend pas trop de risque à remettre sur la table les enjeux et responsabilités de famille. La où Jean cristophe allait plus loin avec l’appel à combattre pour la guerre, ses collègues auxquels il tient et qu’il cherche à conserver, le plan de restructuration de a boîte au cœur du stress permanent de jean Christophe. Y avait un appel de situation plus prononcé que la simple histoire de famille. Elle est là l’analyse du monde du travail et de la société. Ce qui a fait de Jean Christophe un film beaucoup moins familial par ailleurs. Marry poppins c’est un discours différent.
Je suis de l'avis d'Epic-say, dans Jean-Christophe & Winnie on aborde des thèmes beaucoup plus profonds et le méchant (Giles Winslow) est le portrait de tous les riches/employeurs/boss de l'éopque d'après guerre. Je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais à la fin du film il était même contre l'idée que la classe moyenne aille à la plage et qu'elle se mélange avec les riches… Par contre dans le retour de Mary Poppins, je ne voit pas pourquoi le patron est méchant. Est-ce que son oncle ne lui a pas donné beaucoup de parts dans la banque ? De plus pourquoi son oncle fut écarté de la banque et à la fin il revient ? De plus, je trouve que les messages dans ce film sont moins forts et touchants.
Je compare les 2 films, car les 2 ont été vendus par Disney et surtout Disney France comme étant des films touchants où on ne perd jamais son âme d'enfant. On voyait vraiment Jean-Christophe épuisé par la vie, son époque (l'après-guerre) et ses problèmes, alors que Michaël avait toujours son âme d'enfant, c'est toujours un papa attentionné… même s'il ne croyait plus trop aux trucs de Mary Poppins, mais ce n'était pas trop fort dans ce film…
Ooh ces animaux sont vraiment superbes!! Effectivement ils font un peu penser à ceux de Zootopie ! ^^ J'ignorais que la diversité d'animaux dans ce film était aussi grande, our le coup ça me donne un petit regain d'intérêt pour le film. Que la scène animée serve ou non au film, elle a le mérite de présenter des animaux au design très bien travaillé. J'aimerais tellement que Disney relance des projets en 2D... Lors de la production de Dinosaure, il était prévu que la filiale Disney chargée de l'animation soit divisée en deux: une consacrée à la 2D et l'autre s'orientant vers la 3D... Bien sûr c'était avant le rachat de Pixar mais je pense sincèrement que Disney pourrait alterner les productions WDAS 2D et 3D sans problème... Un jour qui sait...
C'est bien de vouloir que Disney se relance dans la 2D mais c'est encore mieux d'aller voir les films dans lesquels il y en a...
Disneyland Paris : déc. 1997/avr. 1998/juil. 1999/avr. 2005/aoû. 2005/oct. 2005/fév. 2006/avr. 2006 - Cast Member 2006-2011 - visites régulières jusqu'à aujourd'hui Walt Disney World Resort : nov. 2008/mai 2011/fév.-mars 2018/sep. 2019/oct. 2022 Disneyland Resort : sep. 2009/mai 2013/nov. 2015/août 2019/déc. 2023 Tokyo Disney Resort : juin 2015/avr. 2016 Hong Kong Disneyland Resort : mars 2016 Shanghai Disney Resort : mai 2016 / juin 2016 / juil. 2016 Disney Cruise Line : mars 2018 (Disney Dream) / sep. 2019 (Disney Fantasy) / oct. 2022 (Disney Wish) / nov. 2023 (Disney Magic) / sep. 2024 (Disney Wonder)
J'achèterai le film à sa sortie en Blu-Ray, c'est déjà bien. ^^ N'ayant pas les moyens d'aller au cinéma tous les quatre matins, je ne vais au cinéma que quand je sais que le film a de grandes chances de me plaire... ce qui ne semble pas le cas de Mary Poppins Returns.