Dans l'Ombre de Mary - La Promesse de Walt Disney [Disney - 2013]

"Dans l'ombre de..." a une connotation un peu péjorative et pessimiste.

Le titre choisi pour les francophones du Vieux Continent est pas mal et son choix peut se "comprendre" (un lien direct avec le film de Mary Poppins mieux connue que Mr Banks).
Mais je trouve que l'on perd un peu l'idée originale.  
C'est peut-être sur ce point que la traduction de titre est à prendre avec des pincettes. Les auteurs, en choisissant un titre particulier, donnent un éclairage particulier à l'oeuvre que l'on va voir (où au livre que l'on va lire). En traduisant un titre, on perd peut-être cet éclairage, ce sens (dans ce cas précis, j'ai du mal à voir le lien entre Saving Mr Banks et Dans l'ombre de Mary).
Quoi qu'il en soit, je ne vais pas voir un titre, mais un film avec de magnifiques acteurs, une époque qui fait rêver et des personnages incroyables. Je me réjouis donc vraiment de voir ce film!  

PS: merci pour la bande-annonce qui ne me donne qu'encore plus envie de voir ce film!

Je suis légèrement déçue que l'allusion à Mr Banks n'est pas été gardée quand même..
Mais notre titre s'avère finalement assez joli, il est vrai =)

Je trouve que le titre colle bien.
Mais je préfère le titre anglais.

En même temps, je ne comprends pas trop le titre VO, le film ne parle pas de Mr. Banks mais de la création de Mary Poppins. De ce fait, je trouve le titre français plus adéquat que le titre original, l'ombre de Mary Poppins évoque les coulisses de sa production, ce que je trouve approprié au vues de la bande annonce. Sera t-il même question de Mr. Banks dans le film? Aura t-il un rôle central comme le laisse présager le titre original?...

Par contre, je déplore que le titre français ne soit pas "Dans l'Ombre de Mary Poppins", sa créatrice faisant allusion dans la bande annonce qu'il ne faut pas l'appeler juste Mary mais Mary Poppins...

Visiblement tu dois peut connaître la genèse de ce film pour te demander pourquoi Mr. Banks est cité dans le titre ! Tout le sujet de Mary Poppins, c'est la relation entre le père et ses enfants ! Et la bande-annonce explicite bien le fait que ce film traitera de l'enfance de l'auteure, de sa relation avec son père et de ce qui l'a amenée à écrire son roman.

En changeant un titre et en changeant son sens, on dénature l'oeuvre et l'intention de l'artiste, au nom de la sacro-sainte rentabilité en salles. Ne pas perturber le public, pour l'attirer vers le film.
Je suis certain que les américains ne connaissent pas plus le personnage de Mr Banks que les français. Seuls les connaisseurs du film l'ayant vu plusieurs fois se souviennent de son nom. Ce titre était dédié aux connaisseurs, et aurait trouvé son sens auprès des non-connaisseurs juste en regardant le film.
Ce serait comme renommer un épisode de Star Wars intitulé "Boba Fett" en "dans l'ombre de Dark Vador" juste pour ne pas perturber le public et l'attirer à voir le film. Je trouve cela dénaturant, "incultivant" pour le public, et même trompeur.

Dash a écrit:

Visiblement tu dois peut connaître la genèse de ce film pour te demander pourquoi Mr. Banks est cité dans le titre ! Tout le sujet de Mary Poppins, c'est la relation entre le père et ses enfants ! Et la bande-annonce explicite bien le fait que ce film traitera de l'enfance de l'auteure, de sa relation avec son père et de ce qui l'a amenée à écrire son roman.

Effectivement, je ne connais absolument rien de la genèse de Mary Poppins. Et j'étais complètement passé à côté de la partie de la bande annonce qui parle du père de l'auteure. J'ai du coup compris cette partie grâce à ta remarque. Et de ce fait, je comprends mieux le titre, Mary Poppins est là pour sauver Mr. Banks (message dont je suis également passé à côté en regardant le film... ou juste oublié.... en même temps, ça fait longtemps, il faudrait que je le revoie).
Merci pour ces éclaircissement, ça apporte du coup une toute autre dimension au film pour moi. Le film ne parlera donc pas que de la transaction entre Mme Travers et M. Disney mais également de la création des livres de Mary Poppins par son auteure? Ce dernier point me plairait bien plus mais je le trouve beaucoup moins suggéré dans la bande annonce.

Au contraire, je trouve qu'on voit bien dans la bande annonce que le film sera accès sur l'auteur, son histoire et son oeuvre. Plus qu'une histoire de transaction, si Walt veut le film il devra comprendre l'essence même du roman Mary Poppins, et comment comprendre ? Et bien en apprenant à découvrir l'auteur.

Même si il y aura bien évidemment toute la séduction de Walt en matière de négociation mais c'est selon moi là où il va se perdre... et il lui faudra revenir à l'essentiel en s'intéressant au fond plus qu'à la forme

No comment sur le titre français  je reste sur Saving Mr Banks !!

Hier, je me suis intéressé aux premiers pronostics quant aux films qui pourraient être aux Oscars 2014, et d'après ce site, Saving Mr. Banks pourrait (conditionnel !) concourir à pas mal de catégories, dont meilleur second rôle masculin et meilleure actrice, meilleur film, etc...

D'après le site, le film a bénéficié d'un buzz positif aux US, maintenant il lui reste à faire ses preuves (idem pour Frozen d'ailleurs !) car bien sûr personne n'a encore vu le film, donc tout va dépendre ensuite de la qualité du film.

Mais ce serait quand même énorme qu'un film live Disney soit nominé en meilleur film ! Il me semble que ça n'était pas arrivé depuis...Mary Poppins justement !
Fingers crossed !

Oh oui ce serait génial *o* J'ai vraiment hâte de découvrir ce film !!

OMG ça serait extraordinaire ! J'aimerais tellement qu'il est son Oscar du meilleur film !
(Histoire de faire un cadeau aux Studios Disney pour les 50 ans de Mary Poppins )

SnowWhite a écrit:

OMG ça serait extraordinaire ! J'aimerais tellement qu'il est son Oscar du meilleur film !
(Histoire de faire un cadeau aux Studios Disney pour les 50 ans de Mary Poppins )

Complètement d'accord avec toi !!

Je viens de voir la bande annonce!
Le film va être magnifique...J'ai vraiment hâte de le voir.

HS Je voudrais savoir le nom de la musique qui est dans la bande annonce ?

Le film a été projeté à Londres ce soir, une première critique est apparue (en anglais), et ça semble plutôt bon !
http://www.telegraph.co.uk/culture/film/filmreviews/10375018/Saving-Mr-Banks-first-review.html

4 minutes de standing ovation, cela laisse présager le meilleur!

J'ai pas tout suivi, les Anglais ont déjà vu le film ?

Il y a eu une avant-première avec la présence de Tom Hanks.

Ah d'accord Merci On doit attendre encore longtemps nous

il y a 6 critiques presses du film sur rotten tomatoes , toutes positives, pour le momement le film a une note moyenne de 7/10

La bande annonce me donne aussi envie de découvrir ce film

Les retours sur les réseaux sociaux sont également très positifs, le film est désormais considéré très sérieusement pour une place dans les 7 nominés à l'oscar du meilleur film (même si 12 Years a slave, The Wolf of Wall Street et Gravity tiennent la pole position pour la statuette finale à en croire les médias américains).

Je vous mets la critiques de Variety :

Variety a écrit:

Somewhere, Uncle Walt is smiling. The Mouse House impresario’s protracted courtship of novelist P.L. Travers to secure the film rights to her “Mary Poppins” has all the makings of an irresistible backstage tale, and it’s been brought to the screen with a surplus of old-fashioned Disney showmanship in “Saving Mr. Banks.” Thick with affection for Hollywood’s most literal “dream factory” and wry in its depiction of the studio filmmaking process, director John Lee Hancock’s “Sunset Blvd.” lite (which opens Dec. 13 after London and AFI festival berths) should earn far more than tuppence from holiday audiences — and from awards voters who can scarcely resist this sort of mash note to the magic of movies (e.g., “Argo,” “The Artist”).

SEE MORE: From the October 29, 2013 issue of Variety

Given its now-classic status among several generations of moviegoers, it’s easy to forget that “Mary Poppins” seemed far from a sure bet when it first appeared in 1964, given Disney’s spotty record as a producer of live-action fare. And one can easily imagine a fascinating film of its own devoted to the production of “Poppins,” from the canny casting of Julie Andrews (after she’d been passed over for the concurrent film version of “My Fair Lady”) to the creation of the film’s backlot, matte-painted London and the pioneering visual effects of Peter Ellenshaw. But “Saving Mr. Banks” has a somewhat different story to tell, about the ways in which life influences fiction, the ownership writers feel over their creations, and the conflicts and compromises responsible for bringing some of the most iconic Hollywood movies into existence.

The film opens on images of blue skies and palm trees that suggest L.A. or Beverly Hills. But in fact, we’re in rural Australia circa 1906, where the young Travers (nee Helen Goff, played by newcomer Annie Rose) comes of age as one of three daughters of a harried mother (Ruth Wilson) and a loving but manic father (an excellent Colin Farrell) given to drink and more adept at inventing tall tales than at navigating the world of grown-up responsibility. This sets up the primary structural device of Kelly Marcel and Sue Smith’s screenplay, which continues to move back and forth between Travers’ formative years and her Disney (mis)adventures, gradually revealing the people and events from the author’s past whose aura can be felt in her most famous literary creation (including a stern aunt played by Rachel Griffiths in proto-Poppins mode).

With her sharp, clipped diction and a wrought-iron upper lip, Travers (Emma Thompson, superb) has been steadily pursued by Disney (Tom Hanks) for 20 years by the time she finally agrees to meet him in L.A. — a decision prompted more by financial need than by any real desire to see her work brought to the screen. So beyond the carefully manicured hedgerows of Disney’s art-deco Burbank studios (where much of the pic was shot) we go, as a game of inches ensues: the willful author, who’s never so much as laid eyes on a screenplay, resisting even the slightest change to her vision; and the canny family-entertainment magnate gently nudging the project toward the movie he knows the public will want to see.

Much of “Saving Mr. Banks” unfolds in a small rehearsal studio where Travers sits, stoic and unimpressed, as three of the movie’s principal architects give her their best pitch: Veteran Disney animator and “Poppins” co-screenwriter Don DaGradi (Bradley Whitford) and longtime studio songwriters Richard and Robert Sherman (warmly played in spot-on characterizations by Jason Schwartzman and B.J. Novak). Considering that Travers arrives steadfast in her belief that a “Poppins” films should include no musical numbers or animated sequences, they have their work cut out for them. (Though “Saving Mr. Banks” builds towards a cathartic happy ending, in real life Travers, then well into her 90s, authorized producer Cameron Mackintosh’s stage version of “Poppins” only on the condition that no one from the film version, including the Shermans, be involved.)

Hancock, who cut his own directorial teeth at the studio (on the inspirational baseball drama “The Rookie” and the underrated “The Alamo”) is sometimes a bit too on-the-nose with his parallel storytelling, too heavy with Thomas Newman’s bouncy score, and too eager to pluck at our heartstrings (at which he nevertheless succeeds). But if 2007’s “Enchanted” remains undisputed as the great, impish, postmodern riff on Disney iconography, “Saving Mr. Banks” is the unapologetically retro valentine Disney himself might have made. It’s a bit square, never particularly surprising, yet very rich in its sense of creative people and their spirit of self-reinvention — the Outback girl refashioned as a prim and proper British lady, the Missouri farm boy who turned himself into a cross between Peter Pan and the Wizard of Oz.

And if someone had to play Disney in a movie, a better candidate than Hanks, himself a gleaming icon of wholesome American entertainment, is hard to imagine. The actor doesn’t try for the real Disney’s distinctive Midwestern voice (probably for the best, given his hither-and-yon Boston accent in “Captain Phillips”), but he captures all of his folksy charisma and canny powers of persuasion — at once father, confessor and the shrewdest of businessmen.

A couple of anachronistic touches (like a modern-day MGM logo glimpsed in an early airport scene) notwithstanding, production designer Michael Corenblith does a highly impressive job of creating sun-scorched, turn-of-the-century Australia as well as early-‘60s L.A., helped by the fact that both the Disney studio and Disneyland itself haven’t changed all that much in the half-century since. John Schwartzman’s warm widescreen lensing and costume designer Daniel Orlandi’s Kennedy-era costumes lend further polish to a uniformly solid craft roster.

ça s'annonce vraiment très bon et certainement jouissif pour nous autres amateurs de Disney, qui allons pouvoir profiter de reconstitutions fidèles de l'époque.

Tout ça me parait bien positif, et je suis content de retrouver de l'enthousiasme pour une production live estampillée Disney (je suis pas très client des productions Marvel)

Merci beaucoup pour cette critique Djidane ! Elle met vraiment l'eau à la bouche...

J'ai tout particulièrement hâte de voir les performances de Tom Hanks et Emma Thompson... Ca risque d'envoyer du lourd !  

Les premiers avis sont en effet très positifs, quel plaisir !

Tom Hanks est de plus en plus pressenti pour l'Oscar du Meilleur Second Rôle, comme en témoigne l'analyse que je trouve très pertinente de ce critique/geek du site Gold Derby, à son retour de la projo du film hier à l'American Film Institute Festival

http://www.goldderby.com/news/5017/saving-mr.-banks-tom-hanks-news-49125837.html